Gaëtan L. Charlebois, chroniqueur télé du quotidien The Gazette, y va d'un texte assez acerbe sur La Petite Séduction, animée par Dany "Des vacances, kessé ça?" Turcotte. Comme moi et comme plusieurs certainement, il en a marre de la surexploitation de nos petites vedettes locales.
I wondered whether the culture was no longer about the product but more about the lives of the manufacturers.
Il y a là matière à réfléchir. Encore une fois sur la culture. Est-ce que la culture s'intéresse trop à la vie des fabricants de culture? Hmmm…
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Dans Legendre idéal, il fallait voir d'ailleurs cette semaine Caroline Néron, se moquant d'elle même. Elle était invitée à Legendre pour une "une entrevue de fond". En se faisant maquiller, elle y va de son pitch de vente au producteur, je vous le résume de mémoire: "J'ai plusieurs choses à dire. Je veux vraiment m'ouvrir pour vous autres. Le monde aime ça quand on s'ouvre. J'ai apporté des photos de moi quand j'étais petite et des photos de mes vacances. Je pense que je pourrais parler de mes problèmes d'alcool… J'ai eu des gros problèmes d'alcool… Les gens aiment ça entendre des vedettes parler de leurs problèmes…"
J'étais hilare.
Ce que je me fou carrément c’est bien justement les caprices et/ou problèmes des vedettes, qu’elles soient Hollywoodiennes, Québécoises ou whatever. Je me criss également qui couche avec qui et qui a des problèmes d’alcool ou de drogue. Malheureusement, peu d’artistes laissent leur vie privée chez eux. Ils préfèrent dévoiler ça publiquement et nous, on voit ça sur la première page du Lundi mentionnant « Les raisons X de Monsieur ou Madame L’Artiste. » Le pire là-dedans, c’est que ça se vend. Le p’tit peuple va acheter et se soucier du sort de la famille Cloutier ou encore s’intéresser aux ruptures comme celle d’Éric Lapointe ou des problèmes des autres vedettes et j’en passe. Ben oui, pour eux-autres, c’est bien plus intéressant de savoir ce qui se passe chez L’Artiste plutôt que de s’occuper de choses plus pertinentes comme le sort de la planète par exemple.
Si jamais il y a un YouTube de l’entrevue de Caroline Néron un jour, j’aimerais bien le voir pour… rire.