Lisez l'article de Louise Cousineau de ce matin dans La Presse. Elle parle de la grosse chicane entre Renée-Claude Brazeau, auteur et coproductrice de La Galère, et de Josée Vallée, de la boîte Cirrus, l'autre coproductrice de La Galère.
Il y aurait aussi un problème financier entre les deux coproducteurs. Renée-Claude Brazeau a touché son cachet d'auteure qui s'élèverait autour des 300 000$. Cirrus, qui s'occupe de la production en tant que telle, n'aurait pas fait de profit. Or, un producteur doit en faire un peu s'il veut amorcer d'autres oeuvres télévisées. Voilà pourquoi la maison ne serait pas très chaude à s'embarquer dans La galère 2. Beaucoup de trouble et pas de profit, voilà qui n'est pas tentant.
Durant la production, Mme Vallée a tenté de se débarrasser de sa coproductrice invivable. Mme Brazeau ne voulait plier sur rien : elle défendait son oeuvre.
On aime ça, le crêpage de chignon en public! Ça fait sérieux, non?
De grâce, les z'amies, allez prendre un latte, réglez vos différends, et ramenez-moi la délicieuse Hélène Florent au petit écran très très bientôt!
Le problème, dans cette aventure, semble relié au partage de 50-50 entre la production et la conceptrice-scénariste.
C’était risqué pour Cirrus d’accepter que la conceptrice, qui me semble être une diva caractérielle, ait droit de regard sur le tournage et tout le tra-lala. En fait, ça ne ne fait pratiquement jamais, pour la simple raison que dans le passage de l’écriture à l’image en mouvement, le créateur se sent toujours floué.
Jetez un coup d’oeil sur un article de Pierre Assouline dans son blog (17 mai 2007) pour vous convaincre de l’impasse en question. On y parle des sentiments amers d’Anthony Burgess face à la réalisation de Stanley Kubrick dans Orange mécanique.
http://passouline.blog.lemonde.fr/page/2/
Et là, on parle de grosses pointures internationales ayant marqué l’histoire de la culture, pas d’apprentis-soriers locaux…
Il y a 1 an Marie-Claude Brazeau quittait ou était licenciée de La fosse aux Lionnes(SRC). Bon débarra, je l’ai toujours trouvé mauvaise à l’animation ! Mais cette année elle nous est revenue comme auteure de la Galère. Me voilà agréablement surprise, je prends énormément de plaisir à découvrir ces quatre merveilleuses femmes tirées de l’imaginaire de Renée-Claude Brazeau. L’animatrice déchue remonte dans mon estime et devient, pour moi, une magnifique grenouille avec le talent de savoir écrire avec humour, réalisme et émotion. Mais voilà que « La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf » (J. De Lafontaine) s’est enflée la tête tant qu’elle risque d’en crever.
Elle a eu le prévilège qu’un producteur (Cirrus) lui donne sa chance, elle qui n’était même pas certaine de son talent d’auteure (elle en parlait lors d’une entrevue). Pour qui se prend-t-elle pour cracher son l’argent du beurre ? Cherche-t-elle, par vanité, besoin d’amour, de reconnaissance à cacher sa véritable nature et suciter une adimiration indue ? Est-elle atteinte du syndrome de la Diva ?
À la place de Mme Vallée, je me dissocierais de toutes ententes avec la grenouille (de toute façon ça ne lui rapporte rien) et laisserais Mme Brazeau se démerder pour se trouver un autre boeuf (producteur). Je souhaite qu’elle y gagnerait une bonne dose d’humilité. Elle pourrait alors, se donner à fond à son véritable talent celui d’auteure.