Je suis sur le point d'imiter Pat Lagacé, de La Presse, qui écrit ce matin:
Après deux ans de fréquentation fusionnelle, c'est fini, terminé, kaput. Je largue mon BlackBerry. Une machine qui permet à un être humain d'être joignable 24 heures sur 24, qui fait entrer des correspondants invisibles dans son quotidien, dans son salon, dans son intimité, c'est forcément une machine toxique.
Mais bon, une dépendance à la fois. Là, j'ai cessé de fumer. Bientôt ce sera à ton tour aussi, mon cher BlackBerry.
Cela fait maintenant 27 mois que je possède un Blackberry, un bidule qui permet de prendre ses courriels de partout, et qui sert aussi de téléphone cellulaire. Quand je dis partout, c'est partout.
Métro Berri, je reçois un courriel qui m'apprend que "The Best Enlargement Solution" est maintenant vendue à moitié prix.
Et dans le fin fond des bois au chalet de mon père, mon Blackberry vibre pour m'indiquer qu'une certaine Heidi m'offre du Viagra à bas prix.
Et sur une terrasse, pendant que je sirote un Martini au concombre au Lobby Bar (officiellement le drink de l'été selon la firme Proulx, Ménard et Associés), il y a Dane Moore qui m'offre un diplôme universitaire en moins de deux clics.
Il y aurait 9 courriels sur 10 qui seraient du SPAM. Le courriel est devenu une décharge de messages indésirables. Peu importe le filtre antipourriels utilisé, il y en a toujours qui se glissent jusque dans mon Inbox. Et pas qu'un.
Et je paie tous les mois plus de 100$ pour recevoir, peu importe où je suis, ce genre de pollution communicationnelle?
Non, merci.
Je suis sur le point d'imiter Lagacé, moi aussi c'est fini le Blackberry.
NOTE À PATRICK: On devrait fonder une association: "Journalistes unis contre le Blackberry!"
J’enseigne au collégial et j’ai vu monter les conséquences du conditionnement de masse (publicité ciblée) des adolescents en faveur des gadgets de communication qui leurs servent à se donner l’impression qu’ils sont importants qu’ils ne sont pas seuls. La pagette d’abord et depuis quelques années le cellulaire. Vous devriez les voir, empêtrés dans leurs filages, passer du Ipod au cellulaire parfois en même temps qu’ils pitonnent sur leur portable. Ridicule!
Quoi de plus important pour un ado. que de « fitter » dans le, genre, « trend » du moment? … Il m’arrive de leurs faire remarquer que, branchés comme ils sont, ils ne vivent plus au présent. Ils sont trop « pré-occupés » par leurs gadgets. Bien sûr ils ne comprennent pas ce que je veux dire.
Le patron d’une étudiante exigeait le cellulaire et donnait 10 minutes pour retourner ses appels. Autrement, il passait à un autre sur sa liste. Ridicule! D’autant plus que les étudiants travaillent surtout pour se payer des gadgets à la mode. Des chiens qui courent après leur queue. Totalement pré-occupés : plus aucune présence possible à quoi ou qui que ce soit!
Laissez vous aller, M. Proulx et défaites-vous d’une dépendance de plus!
Je souris à pleines dents en lisant le blogue de Steve proulx. Pourquoi ? parce que c’est évident qu’il ne faut pas acheter de Blackberry ! Mais , certaines personnes doivent en faire l’expérience pour comprendre l’esclavage relié à cet engin machiavélique.
Depuis 4 ans, j’ai un cellulaire qui me sert exclusivement à cette fin. J’ai donné mon numéro seulement à mes proches. En fait, je ne l’utilise que rarement puisqu’une carte par mois à 10 $ me suffit.
J’apprécie internet qui me permet d’en connaître davantage sur une foule de sujets. Je m’abonne parfois à un site, mais j’évite de leur donner la permission de m’envoyer des courriels d’informations inutiles. C’est pourquoi je n’en reçois pas beaucoup.
En bref, il faut prendre les moyens pour en savoir plus sur le monde tout en réduisant les possibilités que les autres empiètent sur notre vie privée. Tout un défi !
Dans les années ’70 (je sais, il y a un siècle…), on nous promettait la « société des loisirs ». Il est tout de même cocasse que près de 40 ans plus tard nous sommes de plus en plus esclaves du « progrès »(???) au point où nous trouvons tout à fait « normal » de vivre constamment « sous contrôle »! Un dénommé George Orwell a écrit dans les années ’30 un roman d’anticipation intitulé « 1984 » où les individus étaient toujours épiés par « Big Brother ». Rappelons-nous également la fameuse série télévisée britannique de Patrick McGohan intitulée « Le prisonnier ».
Nous nous enfonçons de plus en plus dans ces univers plus ou moins consciemment. Avons-nous encore le choix? La réponse demeure encore la responsabilité de chacun!
interdit dans toutes les diverses Chambres du gouvernment Français. Raison ? Il est si facile d’espionner ses utilisateurs….
Il y a une pub en ce moment en Espagne qui nous montre un homme, en costard cravate, volant dans le hall d’entrée d’une grande entreprise. Le slogan : Grace au WiFi vous etes desormais libre . Libre de ce cable qui vous connecte, doit on comprendre.
Mais en fait, on a remplacé un cable, par des milliards de cable, invisibles. Plus moyen d’aller aux chiottes sans etre tranquille.
C’est tout le contraire de la liberté que l’on nous propose ici.
Monsieur Proulx,
Je vous encourage à écraser le Blackberry qui est toxique au cube.
On pourrait écrire un film à ce sujet. Je vois déjà le grand titre : « Le Blackberry, un loisir extrême ».
L’acteur principal tripe gadgets technos.
Après avoir visité tous les Future Shop et les Best Buy de la planète (au diable la Loi 101, qui disent !), le personnage achète LE Blackberry top pitons.
Et voilà que se déclenche la course la plus folle, plus folle même que celle du film : « Un monde fou, fou, fou », de Stanley Kramer,1963.
Courriels et appels se succèdent à la vitesse de l’éclair, voire du son. Voilà notre homme qui pitonne, et pitonne, et pitonne jour et nuit sur son Blackberry. Il ne mange plus, ne boit plus, ne se rase plus, ne s’habille plus, ne dort plus, ne baise plus.
Voyant toutes ces contraintes tomber une à une, il embrase sont Blackberry et s’écrie : « Je suis libre ! ».
Il s’écrase de tout son long, raide mort, tenant toujours serré contre lui son bourreau aux allures de loisir extrêmes
Fin de l’histoire. Le rideau noir tombe.
Puis ? Le Blackberry ? Vous hésitez encore à l’écraser ?
On fait S’ON ??? Oups… mon cerveau serait-il en train de se détraquer par les ondes des cellulaires et des Blackberry que je ne sais plus écrire ?
Tous les autres gadgets qui offrent la possibilité d’une communication instantannée (portables en tous genres) sont à écrasés ou à utiliser qu’avec un certain recul sur la «chose».
Ce que je me demande, c’est pourquoi cherchons nous tant à se convaincre que nous ne sommes pas seuls? Pourquoi cherchons-nous tant d’informations quelconque par tous les moyens (médias) possibles? Est-ce encore ce besoin, si présent, de combler les fameux vides internes et environnants nos vies? Pourquoi cette urgence de posséder (informations, pseudo-relations humaines, matériel, pseudo-savoir, etc.), de se faire accroire que tout instant doit être plein, entier, complet, empreint, rempli de… Serait-ce si effrayant de partir un matin sans ces gadgets multpiles, de s’ouvrir les yeux, regarder le monde autour, réapprendre une curiosité naturelle, fouiller par tous nos sens (non plus par les objets technologiques) et puis ressentir la vie sans intermédiaire; puis, finalement, revenir chez soi le soir, se fermer les yeux et se souvenir d’avoir vu, senti, toucher, goûter et vécu? D’avoir apprécier des silences, des attentes, des vides, des minutes, des inconnus?
Ce qui serait intéressant à savoir, c’est: comment les adeptes du Blackberry n’ont-ils pu pas le voir venir? Le spam n’est quand même pas une invention de 2007!!! Et même sans compter les spam, combien de courriels recevez-vous chaque jour qui ne nécessitent pas une réponse dans les 15 minutes? 99%? 100%, la plupart des jours? Est-ce que pour le « un courriel sur 1000 » qui fait exception, LE courriel qui nécessite une réponse VRAIMENT urgente (ça veut dire: dans l’heure qui suit) la personne ne pouvait pas vous appeler sur votre cellulaire?
Les gens ne se voient plus, c’est à cause du téléphone
Les gens ne rencontrent plus c’est à cause d’internet
Les gens ne se parlent plus, c’est à cause du mail
Les gens ne profitent plus de leur famille c’est à cause du blackberry
c’était mieux avant…