Pour faire suite à ma chronique de cette semaine sur la pollution visuelle, j'ai fait un petite expérience Photoshop.
Sur la première photo, un panorama de la rue Notre-Dame, avec ses jolis panneaux publicitaires géants.
Sur la seconde photo, le même panorama, "vidé" de ses panneaux…
Ce serait bien, non, partout comme ça?
Chaque fois que je vois des archives de la LNH, avant le milieu des années ’80, je me dis la même chose: calvaire que ça fait du bien de voir une partie de hockey sans commandites sur les bandes et autres logos peinturlurés sur la glace!
Mais à un quart de million le « morceau de bande » (c’était le prix d’une commandite au Centre Bell la dernière fois que j’ai feuilleté Info Presse), je me dis que c’est pas demain la veille que les « marchands » vont être « chassé du temple »…
Alors, pour des raisons tout aussi incontournables que la mondialisation et la lutte anti-terroriste, on est pas prêt de voir le paysage s’améliorer aussi aisément qu’en utilisant photoshop… Merci quand même!
Anyway, un jour on va peut-être faire de l’anti-pub à la télévision, qui sait? Du genre: cette pause de pause publicitaire est une présentation de « Machin Chouette ». Il me semble que ça nous calmerait les nerfs, non?
p.s.: on dirait qu’il fait même plus beau sur la photo sans panneau publicitaire! lol
Là oû l’Homme peur faire du fric…
Ce « lifting » me fait penser aux « vieux » films français, même ceux chatouillant la fin des années ’80: on y voyait des scènes urbaines sans trop de pubs.
Encore mieux: tous les affichages sont en français au point qu’à mes yeux ce « décor » semblait irréel comme dans un film de science-fiction.
Mais là, je m’arrête: je fais de la politique… 🙂
En fait je vais revenir a votre super chronique de l’homo sapien ou il va propage la bonne nouvelle moyennant la plus grosee part du brontosor.Il va toujours y avoir un coin de mur, un petit papier, un morceau de ciel qui va nous etre polluer avec cette sale publicite, tout ca c’est un quetion de cash.Ca nous fait consommer, dépenser, s’endetter en nous créan des besoins tellement inutile.Malheureusement, j’ai peut d’espoire, je croit que en fait il y en as plusieurs qui ont envie de ce faire soliciter,d’avoir le meilleur, le plus populaire, la derniere technologie.Mais bon, il faudrais penser aussi a arreter de polluer tout cour, moi c’est ce que je pense!
Ce qui est drôle, c’est quand on travaille pour un OSBL ou qu’on souhaite organiser un événement culturel, on se cherche souvent des commanditaires qui nous donneraient des sous moyennant un logo en évidence, une pancarte bien placée. Bien souvent, on doit se fendre en quatre pour des montants dérisoires.
Quand on n’a pas une vocation de charité (maladies, enfants ou qqch du genre), il faut remplir des formulaires de plusieurs pages pour se faire refuser 25$…
Monsieur Proulx, je me dois de vous dire que j’ai bien aimé ce «jeu des images». Ma réaction immédiate face à votre jeu fut de me dire que la publicité, ce mal «nécessaire», est quand même envahissante, irritante, «enlaidissante», «propagandiste» et rarement respectueuse des citoyens et citoyennes (ici, c’est mon côté «politicien» et «politiquement correct»). Je demeure dans le quartier de la Petite Bourgogne et, à chaque fois qu’il y a le Grand Prix ou une quelconque course de gros chars), je dois, pendant des journées complètes, voir et entendre des avions «publicitaires» qui vantent les mérites d’une entreprise qui vend des bagnoles usagées. À chaque fois, je fulmine contre le bruit et je me dis que permettre cela est absurde dans une société qui se dit très préoccupée par le Protocole de Kyoto.
Votre «jeu des images» évoque davantage la pollution visuelle causée par toute une pléthore d’affiches souvent inutiles et «insignifiantes» (dans le sens littéral du mot).
En fait, vous m’avez fait penser à une certaine LAIDEUR qui contamine et ravage nos sociétés. Je me suis rappelé un texte émouvant de l’écrivain(e) Nancy Huston, laquelle est née en Alberta mais a surtout vécu à Paris. Retournant en Alberta et découvrant la laideur de lieux (lieux ressemblant au Boulevard Taschereau sur la Rive-Sud du Saint-Laurent), elle se demandait comment des enfants élevés dans de telles conditions pouvaient, malgré tout, développer, un sens de la beauté, de l’harmonie, de la sérénité et du calme.
Tout cela pour dire que votre «jeu» m’a amusé, intéressé et bouleversé. Comme vous pouvez le constater, en lisant ce modeste texte, votre jeu a été, pour moi, plus «connotatif» que strictement «dénotatif».
Merci, Monsieur Proulx!
JSB