Vendredi nuit. 2h43 du matin. Le nom scientifique pour ce genre de phénomène est l'insomnie.
J'aurais pourtant toutes les raisons de dormir: une semaine de boulot dans le corps, levé tôt tous les matins, rien de bon à la télé. Et pourtant, non.
Recherche "Sommeil". Aucune occurence.
Je profiterai donc de ces quelques instants d'éveil pour en finir avec une grande question sans grande importance. Le genre de dossier non prioritaire que l'on se garde pour les nuits d'insomnies.
Depuis lurette, j'ai mal à mon Steve.
Au moins trois fois par semaine, quelqu'un, quelque part, dans un guichet, une secrétaire, un préposé, quelqu'un de bien intentionné j'en suis sûr, écris mon nom avec deux "e". "Steeve", au lieu de "Steve". C'est arrivé ici, ici, ici et ici.
Je n'arrive pas à comprendre pourquoi la vaste majorité des gens font cette erreur. Pourtant, le nom "Steeve" est une rareté. Une curiosité.
La plupart des Steve célèbres s'écrivent avec un seul "e": Steve McQueen, Steve Martin, Steve Jobs, Steve Winwood, Steve Vai, Steve Barakat, Steve Boudrias.
Le seul Steve un peu connu qui s'écrit avec deux "e", c'est Steeve Diamond.
Sur Google, lorsqu'on cherche "Steeve", on obtient 1,1 million de résultats. Et lorsqu'on cherche "Steve"? Surprise: 260 millions de résultats!
Sur le Projet Steve, une pétition des Steve-scientifiques-qui-croient-en-l'évolution, on retrouve des Steve, des Steven, des Stephan, des Stephen, mais AUCUN Steeve. Niet, zéro, nada, zlit, pantoute.
Réglons la chose une fois pour toute et définitivement. À tous ceux qui écrivent "Steeve" par défaut: changez de paradigme.
En écrivant "Steeve", vous vous tromperez 9 fois sur 10. C'est frustrant pour la majorité des "Steve", et ça donne beaucoup trop d'importance aux quelques "Steeve" qui sortent d'on-ne-sait-où.
Écrivez toujours "Steve". Sauf si vous tombez sur Steeve Diamond, bien entendu.
Bonne nuit.
Eh oui! Stive serait peut-être moins inapproprié que Steeve. Mais il est vrai que rien n’est plus «chiant» que de voir son prénom malmené. Mon prénom est Jean-Serge. On m’appelle souvent Jean-René ou Jean-Pierre. Allez savoir pourquoi.
JSB
Moi aussi j’ai un nom de famille qui porte à confusion.
Bourbonnais bourdonne souvent chez mes interlocuteurs.
je bourdonnais quand je suis allé voter,quand j’ai gagné
mon pool de hockey,quand je suis allé me faire faire ma passe d’autobus pour les vieux…
Le plus drôle,c’est que c’est vrai,ça bourdonne dans mes oreilles depuis que j’ai commencé à écouter du rock and roll,ça bourdonne tout le temps…sauf quand je dors.
Mais pas si fort au point qu’on puisse m’entendre bourdonner en dehors de mes oreilles!
Comme quoi les fautes d’ortographe sont aussi,chez ceux qui les commettent,des fautes d’entendement…
Si j’étais un imam de la langue, je vous aurais reproché d’avoir un tel prénom.
Par contre, si j’avais le même prénom, je vous aurais appuyé dans votre démarche.
Mais, en fait, le véritable problème représenté dans ce cas d’espèce, c’est l’inculture générale des usagers du Net.
Qui, en effet, ne connaît pas Steve McQueen ou Steve Proulx??
Pour le moment, je garde mon prénom pcq on ne l’a pas encore égratigné… 🙂
Oh la chance, 2 »e ». Justement, moi on écrit toujours »Opal », donc si tu veux bien me donner ce »e », ça serait super!
Me ferez pas croire que « Thierry » est compliqué à écrire, quand même! Et pourtant… Dans votre cas, vous êtes assuré qu’au son, vous ne verrez pas de différence, et ce, que votre interlocuteur vcus appelle « Steve » ou « Steeve » ou même « Stive ». Moi, j’ai eu droit aux inévitables « Tiwi » (prof haïtien – sans blague), aux Teddy (anglophone, aux Therry, et j’en passe.
Quant à l’écriture, je croyais avoir tout vu. Mais un phénomène est parvenu à écrire mon nom d’une façon ahurrissante: Tiérie! Faut le faire!
Toutes mes nuits seraient blanches si je m’arrêtais à toutes les fois où je dois remodeler un D pour en faire un V.
Pour le ViVe-Voix, j’ai trouvé une solution qui fait Voyager l’esprit, la première fois que l’on me rencontre, je dis toujours Venise … comme la Ville.
Ah, monsieur Proulx !
J’adore vous lire. J’ai d’ailleurs été un peu choqué aussi de voir que sur l’une de vos collaborations spéciales, on vous ait rajouté un « E ».
Étant donné que je croyais qu’on était plus soucieux d’exactitude sur Cyberpresse que sur Voir point C A, j’ai douté un peu de votre « identité ».
Heureusement, j’apprends aujourd’hui que tel n’est pas le cas avec une grande joie !
Pourquoi ? Parce que je fais une véritable fixation sur mon prénom ! Rien de dangeureux. C’est juste con.
Je voyais lancer Steve Carlton et je devenais partisan des Philies de Philadelphie.
Un moment donné, j’étais fourré dans mes choix de pool de hockey, j’ai choisi Steve Sullivan et ça a été mon choix le plus régulier. Un vrai métronome deux années de suite, une vraie machine !
Une autre fois, j’écoute des Jeux Olympiques d’hiver à la télé, et je me mets à skier comme Podborvsky (pas sûr du nom de famille, mes excuses à sa maman…).
À l’école, en présence d’un Steve au primaire, je me suis senti devenir gêné par sa présence. Comme si deux Steve ensemble dans une même classe se neutralisait au lieu de se multiplier.
J’ai même été voir un p*** de navet au cinéma avec Étienne, un jour, un autre Steve puis que les Étienne, Esteban dérivent aussi de la racine Grecque Antique Stephanos, voir un vrai navet (primé au Sundance festival). Au bout de 15 minutes, on est sorti de la salle de cinéma et on a eu le fun de notre vie au centre-ville rien qu’à se raconter à quel point notre existence avait changé depuis nos nuits blanches dans un club vidéo. Ce steve-là m’a d’ailleurs donné une leçon de violon hallucinante avant de partir vers « un job meilleur » en interprétant au violon les thèmes d’ouverture de Star Wars, Conan le barbare et Rocky !
Je capotais ben raide avec lui ! Étienne, tu me manques, man. T’es le plus cool Steve que j’ai connu !
Bref, un steve est un être couronné de succès s’il sait ce qu’il est dès qu’il est né : un king, comme stephen.
Vraiment. Je suis bouche bée !
Steeve avec deux « e » ? Je n’aurais jamais pensé à ça ! Fort, n’est-ce pas ? Le pire, c’est que ça vient de Radio Canada et Le Soleil. Au risque de me répéter : fort, n’est-ce pas !
Morale de l’histoire, et je sais de quoi je parle — mon nom de famille c’est CLAIROUX et non CLÉROUX !!!–il ne faut jamais prendre pour acquis le nom d’une personne. Il vaut toujours mieux l’épeler, histoire de s’assurer qu’on le note correctement.
PS : il y a certains avantages à avoir un nom que l’on peut mal épeler. Dans mon cas, c’est comme si j’avais un numéro de téléphone privé. Vous composez le 411, demandez mon numéro, sans épeler mon nom, on vous dira que je ne suis pas listée ! Génial ! Un numéro privé sans les frais !
Steve, Steeve, Steeeve, me voilà bien prise! J’ai parlé de toi deux fois, une fois avec un « e », une autre avec deux. Que veux-tu, je dois être de ceux qui cherchent un peu trop à ne pas se répéter… Je blague, mais au fond je suis désolée (deux « e » ici parce que c’est féminin). Je jure même de corriger et de te laisser massacrer mon patronyme – j’y suis assez habituée. Je peux même m’engager à t’appeler avec insistance Steve-avec-un-e, chaque fois que je te croiserai, mais c’est optionnel. Alors ne fais plus d’insomnie avec ça de grâce!
J’ai un peu le même problème que vous. À part les fautes habituelles et compréhensibles quand même (Daphnée avec un e ou un Dafné avec un f),les gens écrivent souvent Daphé au lieu de Daphné. En lisant vite vite, ça ne fait pas de différence. Et pourtant… ça change radicalement la prononciation. Apparamment, 3 consonnes de suite à l’écrit est une réalité difficile à concevoir et à accepter pour les scribes de ce monde.
D’ailleurs la semaine dernière j’ai reçu une lettre au nom de Monsieur Jacques Daphné. Ciel.
Pour ma part, ça m’énerve quand il y en a qui écrit mon nom comme suit : Rachelle
À chaque fois, il faut que je l’épelle pour être certaine qu’il est bien écrit.
Être ou ne pas être dans la caverne d’Ali Baba
L’auteur, ici, fait référence à l’image philosophique de la parabole de la caverne développée par Socrate et rédiger par Platon (à moins que ce ne soit plutôt l’inverse ?) Enfin, passons. Car nous y reviendrons bientôt dans d’autres textes encore plus beaux.
Celui-ci a beaucoup de style, ce qui n’est pas peu dire.
Celui-ci à l’art de plaire aux hommes de goût, ce qui n’est pas un mince exploit.
Mais pour répondre à la question de cette auteure, je dirais simplement ceci : à force de recevoir de la poudre aux yeux, l’homme finira par s’émerveiller ou par se réveiller en colère avec du sable dans les yeux…
Les larmes qui coule sur les joues de l’alouette en colère… vous ne voulez pas les goûter, très chère, car elles ont un goût de chair en putréfacion rempli de sang… eh oui, ces larmes, madame, elles sont décidément amères…
Mais je préfère continuer à croire que l’homme (et la femme) finiront par s’éblouir au lieu de se détruire si stupidement lorsqu’ils feront comme vous le même constat.
Les médias nous font prendre l’ombre pour la proie. La proie s’échappe et le bonheur avec lui.
c’est peut-être pour ça qu’on dit, dans tous les États-Unis, que l’homme poursuit son bonheur dans toutes ses entreprises…
Et si le bonheur était comme la Fortune ?
Si elle ne souriait qu’aux audacieux ?
Si elle n’était qu’une belle top modèle blonde bien grande et chaude qui devient chauve dès qu’on essaie de lui mettre le grappin dessus ?
syhemalik (En ligne) 20 octobre 2007
http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre12809-page1.html#page
Annie Morla, une grande timide de France de 54 ans sur Inlibroveritas… et qui parle, ma foi, très bien des médias.