Comique. Huit règles du journalisme moderne telles qu'édictées par Michael Rosenberg, du Detroit Free Press. J'en ai traduit cinq qui peuvent très bien s'appliquer au journalisme d'ici (malheureusement)…
1. Ayez le sens de l'équilibre. Peu importe ce que n'importe qui dit, trouvez quelqu'un qui dit le contraire. Si un scientifique prétend avoir trouvé un remède pour le cancer, trouvez-en un qui prétend que le cancer n'existe pas.
2. Lorsque vous avez à décider quelle tragédie nécessite la plus importante couverture médiatique, utilisez une équation simple: 10 000 étrangers = une jolie poulette Américaine.
3. Si le président des États-Unis est accusé d'avoir violé une loi le même jour qu'un pays africain entre en guerre civile et qu'un rapport sur la morosité de l'économie est publié, et que vous avez à décider quelle sera l'actualité du jour, posez-vous la question: l'équipe sportive locale vient-elle de remporter un match?
4. Lorsque vous apparaissez à la télévision, insinuez que tous les journalistes de la presse écrite sont biaisés. Lorsque vous écrivez pour un journal, insinuez que les gens de la télé sont des paires de seins sans crédibilité. Lorsque vous êtes au bar, plaignez-vous du fait que plus personne ne fait confiance aux journalistes.
5. Gardez à portée de main les numéros de téléphone des personnes suivantes: un curé fou furieux qui croit que Dieu aime tous les enfants sauf ceux qui ratent la messe une fois de temps en temps; un maniaque des armes à feu qui garde des semi-automatiques dans l'armoire de bébé; un militant anti-armes qui pense qu'il devrait y avoir une période de 10 jours d'attente avant de pouvoir acheter des couteaux à steak; un politicien légendaire qui n'a pas été sobre après midi depuis 1991; un porte-parole autoproclamé des groupes minoritaires suivants: Afro-américains, Asiatiques, Latinos, Indo-américains, homosexuels, transsexuels, obèses, maigres, personnes sans attributs physiques particuliers, fétichistes des pieds. [J'ajouterais à cette liste: un psychiatre bizarre qui pense que les Noirs sont moins intelligents que les Blancs et que tous les problèmes du monde sont causés par les femmes castratrices].
Ouf.
Voilà une leçon que je retiendrai!
Ton esclave docile, Sarah
hum… »boob », en français, se traduit plus par « toton » que par « paires de sein »… Dans les deux cas, en anglais ou en français, les deux termes sont aussi synonymes de « épais » ou de »idiot fini »… Dans ce contexte-ci, je crois que c’est plutôt cette dernière définition qui fait sens plutôt que « paire de seins »…
J’ai lu quelque part ce court texte écrit par je ne sais trop qui, texte néanmoins amusant, disant que les médias «sont le tube digestif de la société moderne».
Alors, je vais illico prendre un verre de vin nouveau en tentant de bien digérer tout ce que je lis et entends.
Salutations sincères à Steve Proulx. J’aurais aimé lui parler un peu plus lors de l’enregistrement de l’émission JE L’AI VU À LA RADIO.
AMEN!
JSB
La photo, le texte et le ton du billet est certes très amusant… mais jusqu’à un certain point seulement.
Je comprends tout à fait l’intérêt d’en parler.
Toutefois, il ne faudrait pas trop prendre le risque, tout comme on le fait allègrement et abusivement envers la politique, de dénigrer d’une manière trop ouverte ou cynique une profession aussi noble et importante que le journalisme (électronique ou non).
Sinon, on va finir par se retrouver avec des chiens de garde de la démocratie qui fonctionne avec des dentiers de location, des représentants du peuple constament en train de préserver les intérêts pécuniers de leurs mécènes financiers, et des citoyens qui se prennent pour des « assis » à la Rimbaud qui ne sont que des spectateurs fantastiques assistant à la représentation permanente d’un joyeux cirque médiatico-politico-économique ou les intérêts/valeurs démocratiques changent de direction au gré des courants métérologiques.
Ce qui me donne un petit flash d’information poétiques :
nos bulletins de votes ne sont même plus l’expression d’un populaire véto
mais bien l’expression d’un absurde bulletin météo.
Ce qui me fatigue le plus au Québec ? Le tabou suprême : la dictature de la pensée Juste pour Rire. Je ne suis plus capable d’endurer le credo qui dit : « Si on veut vendre une idée, un principe, au Québec, il faut le faire avec humour. »
Et ça, je ne suis plus capable. Les tarzans du salut public, comme celui qui sévit tous les soirs à TQS en donnant l’impression à son public de changer le monde en restant assis sans changer de poste pendant une heure et demi. J’en ai mon voyage en os…. !