Le père de Stéphane Dion, le regretté Léon Dion, conseillait à son fils de ne jamais signer de pétition. Car on ne sait jamais comment elle peut être utilisée…
Ceci étant dit, voici quelques personnalités publiques ou médiatiques qui se sont inscrites au groupe Facebook intitulé: "Martineau, quand est-ce que tu prends ta r'traite?"
- Dominique Jacques, réalisateur de Loft Story
- Kevin Laforest, critique cinéma au Voir
- François Lemay, journaliste culturel à la radio de Radio-Canada
- Eric Martin, ex-responsable des relations avec les médias de Québec solidaire
- Mathieu Grondin, réalisateur
- Catherine Trudeau, comédienne
- Sabin Desmeules, journaliste au 7 Jours
- Nicolas Ritoux, journaliste indépendant (La Presse)
- Brigitte Poupart, comédienne (Les Zapartistes)
- Michel Vézina, éditeur et chroniqueur au ICI et à la radio de Radio-Canada
- Stanley Péan, président de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ)
- Denis Côté, réalisateur du film Les États nordiques
- Sophie Fréchette, candidate bloquiste aux dernières élections fédérales dans Westmount-Ville-Marie
En passant, c'est comique, mais j'ai relevé une petite incongruité dans la chronique de Richard ce matin. Trouvez l'erreur:
Vous savez, ces films en noir et blanc qui nous montraient des vieux messieurs avec un coupe-vent gris et une casquette brune […]
Je ne vais pas me faire d’amis en prenant la défense de monsieur Martineau en public mais, au point ou j’en suis rendu – heureux et reconnu dans le monde entier pour écrire des affaires que personne ne comprends (pas même ma mère ou moi-même) – je veux bien te confier un petit truc, Steve.
Tu le sais à quel point je ne peux pas blairer Quebecor World.
(Tu sais peut-être aussi que la Presse est journal trop épais pour moé (en tous cas, c’est ce que j’ai dit à la femme qui voulait m’y abonner en me donnant l’édition du samedi gratuitement). Je préfère le Devoir. Pourquoi ? parce que Jean Dion me fait plus rire que Pierre Foglia, point à la ligne.)
Cela étant dit, si j’écris autant sur le site de Voir.ca depuis l’an 2000 sans montrer ma fraise, c’est justement à cause d’un accrochage avec Rico.
Je remet les choses dans le contexte vite fait.
À cette époque-là, Pierre Monette écrit pour le Voir. Il fait une sortie genre « Grande Gueules » en pleurnichant avec talent – en pastichant Ducharme – sur les jeunes de 20 ans qui n’ont pas de chance de vivre à l’époque d’aujourd’hui – c’est à dire au tournant du XXIe siècle.
J’écrivais des lettres au courier des lecteurs à ce moment-là… et Rico, lui, assumait le poste de Rédac-chef et collumnist dans l’hebdo pour lequel tu travailles très bien aujourd’hui, Steve.
J’étais pas content, le jour ou j’ai vu la chronique de Monette et je l’ai fait savoir en envoyant une lettre. Mais je n’étais pas mécontent dans le genre « la madame de Wallmart est pas contente de ne pas voir le Cottonel en spécial ou la Brador à 2.75 $ le six pack ».
Non, j’étais en furie contre une certaine forme de DISCOURS involontairement condescendant et franchement CHIANT provenant des bobos québécois. Les baba-cool bien peinard et soixante-huitard qui nous font la moral à tout hasard en nous regardant du haut de leur révolution qui n’a pas fontionné, de leurs référendums ratés et de leur grand soir qui n’est jamais arrivé à cause de la chute du Mur de Berlin.
Alors je réplique. C’était assez épicé et très peu nuancé. Plus radical que ça, tu te présentes pour l’ADQ au moment ou Mario Dumont décide de fonder un nouveau parti avec le bonhomme Allaire. Je le sais, un militant de la première heure m’avait appelé dans mon HLM pour me présenter à la première assemblée constituante… qui allait finalement donné naissance au parti que l’on connaît très peu aujourd’hui. Eh oui, on en parle à tous les jours de Dumont mais il faut quand même que l’un des meilleurs journalistes sur le beat politique fassent un vrai livre sur lui pour qu’on apprene à le connaître vraiment. Parce que si vous vous contentez de la première plaquette écrit sur Dumont pour vous faire un point de vue sur le p’tit gars de Rivière-du-Loup, vous allez avoir une aussi bonne idée de sa personne que si vous lisiez Brian Murloney dans ses mémoires hallucinées afin d’avoir une meilleure vision de Lucien Bouchard.
Bon, j’en reviens à mon petit papier. Rico, en lisant mon brûlot (eh oui, Michle Brûlé pourrait facilement me publier mais j’ai pas envie d’enrichir sa vision du Québec pour deux cennes à l’étranger parce que moi, les gens qui me trouvent intelligent ne viennent même pas du Canada), il décide alors de m’appeler et de me laisser le message suivant sur mon répondeur de téléphone cellulaire :
« On a lu ton papier, on fait un numéro spécial sur les jeunes qui ont 20 ans en l’an 2000 et on voudrait ta photo et que tu nous renvois ton texte par courriel, merci. Richard Martineau, rédacteur en chef du journal Voir. »
Aye, en écoutant ça, voilà de ça 7 ans (pour la luck, j’imagine), je suis pas mal content même si les mots exact utilisés par Martineau m’intrigue.
Pourquoi il veut ma photo ? Je n’écris pas pour qu’on dise : tiens, un jeune qui écrit bien et qui est beau en plus. Non, j’écris parce que j’ai des idées à faire passer et que ces idées, ce sont les jeunes avec qui je me tiens qui me les ont donné à force de leur parler dans des usines à Anjou, dans des boîtes de sondages au Centre-Ville ou à Westmount, dans des quincailleries de Tétraulville, dans un CÉGEP de Jonquière en ATM, dans un CÉGEP de Maisonneuve à Montréal, etc. Comme dirait Johny Cash, I’ve been everywhere, man !
Alors, je réagis comment ? Je n’avais pas écrit mon message parce que je croyais que Monette était dans le champs. Monette avait raison partiellement. Et moi aussi, en passant. Lui, il voyait le monde qui couchait dehors l’hiver sur la Place Émilie Gamelin et il trouvait ça tellement triste qu’il pleurait sur le sort de toute une génération. Et moi, je lui répondait que tout était de la faute des babyboomers et que les générations suivantes allaient passer au moins 150 ans a ramasser la marde après le gros party qu’ils se sont tous payés dans les années 60 et 70 au Québec, au Canada et ailleurs dans tous les pays de l’OCDE. Je lui disais aussi À MONETTE, pas à Martineau, qu’il devait arrêter de braîller sur les jeunes en général et s’occuper des sans-abri en particulier, comme l’ATSA le fait en ce moment.
Alors, tout ça pour dire quoi ?
Que Richard Martineau avait raison et que j’avais tort.
J’aurais dû suivre son conseil et envoyer la photo que je n’avais pas de moi à ce moment-là. J’aurais dû aussi lui renvoyer mon texte tapé sur Word Perfect 5.1 sur un PC non branché à l’internet et lui envoyé par courriel mon texte que j’avais écrit et fait imprimé sur un PC emprunté parce que j’étais trop cassé pour en avoir un à moé. J’aurais donc dû aussi l’écouter et accepter d’avoir ma face sur le front page du VOIR en l’an 2000 sous le titre « avoir 20 ans en l’an 2000″… alors que j’avais 27 ans.
Bref, merci Richard, sincèrement, grâce à toi, c’est avec une rage inaltérable et l’énergie renouvelable du Désespoir (que je ne ressent plus en ce moment) que j’ai rédigé plus de 1200 commentaire en 7 ans au journal Voir.
Merci pour tous ces concours que j’ai remporté grâce à mes commentaires délirants dont tout le monde se crisse comme de l’al quran, sauf le gars qui le reçoit en ce moment.
Merci Richard. Honnêtement, j’ai toujours cru une chose : tu es fait pour la télévision, mais à l’écrit, tu ne vaut même le 1000e d’un seul éditorial de Jean Barbe.
C’est peut-être l’endroit rêvé pour signaler que Steve Proulx fait partie de la liste des membres du groupe « Je n’aime pas Patrick Lagacé ».
Héhé….
Tout comme… Patrick Lagacé!
Ce genre de pétition-là,j’aime pas ça.
Se mettre en gang pour discréditer quelqu’un,je trouve ça cheapo,peureux
et à la limite,un peu fascho sur les bords.
Ceux qui n’aiment pas Martineau,surtout certains journaleux de mes deux qui ont signé cette pétition,qu’ils fassent donc comme Louise Cousineau.
Qu’ils le disent sans détour ,personnellement en personne,sans se dédouaner derrière un tas de noms pas très propres,dans les très larges espaces médiatiques qu’on leur accorde.
Mon reproche envers Richard Martineau, c’est qu’il ne se contente que de jouer l’avocat du diable dans chaque sujet qu’il aborde. Trop facile. Rarement l’ai-je vu se commettre derrière une opinion, à moins que ce ne soit une idée reçue par tout le monde.
En tant qu’animateur-radio, toutefois, je le trouve très bon. J’écoutais régulièrement son émission du week-end au 98,5 fm et j’avoue manquer sa présence à l’heure où je lis mon journal et lis mon café.
ps: j’adhère pas mal à l’opinion de l’écrivain Christian Mistral au sujet de Martineau
Steve Proulx se lance dans le journalisme d’enquête ! Wow ! Bah c’était un peu facile Steve, mais si ça peut aider à susciter un débat, soit-il.
Personnellement, ce qui m’agace le plus, ce n’est pas tant le fait que Martineau soit un populiste fini dont la seule occupation soit de haranguer la foule, mais plutôt qu’il refuse de se percevoir comme tel, comme le digne fils d’André Arthur et Gilles Proulx, un démagogue dont la seule pertinence soit de faire rentrer des profits dans les poches de ses patrons en provoquant des réactions.
Il faut donc que Martineau arrête de se cacher derrière un vernis de pseudo-intellectuel parce qu’il a travaillé au Voir. Là où il est maintenant, au JDM, ça lui sied beaucoup mieux. Il s’est enfin trouvé…
@ Monsieur Bourbonnais: Je ne comprends pas votre point de vue. En quoi est-ce « cheapo », « sur les bords fascisant » de faire partie de ce groupe ? En quoi les membres de se groupe « se dédouanent-ils derrière un tas de nom pas très propres » ?
Nos noms sont là. Ils sont de nature publique. Vous pouvez m’accoster dans la rue n’importe quand pour en discuter…
Moi je suis prêt à prendre Martineau anytime one-on-one dans n’importe quel show de tv, radio, journal ou souper-spaghetti. Contrairement à ce que vous semblez croire, les gens nommés plus haut ne bénéficient pas « d’un très large espace médiatique ». C’est plutôt Martineau qui bénéficie, à notre humble avis, d’un espace médiatique trop grand par rapport à la pertinence de ses propos…
Allons donc monsieur Legrind,
vous disposez bien au contraire d’un très large espace médiatique,et vous nous le prouvez en répliquant à mon commentaire,très succinctement,et je vous en félicite.
Ce qui est dangereux dans votre pétition,c’est qu’elle ne cherche pas à discréditer une cause,un projet,un parti politique.
Elle tente,par la bande,de jeter l’opprobe sur un individu,qui pratique le métier de journnaliste.
Rien n’est plus subjectif que l’idée que l’on se fait de son vis-à-vis,et le moins que l’on puisse faire,si on est pas d’accord avec lui,c’est de venir lui dire en pleine face,dans son blog,dans le cas de Martineau.
Mais le hurlement du troupeau,qui charge tête baissée et toutes plumes
dehors,moi,ça me scie,et je ne pense pas que vous aimeriez beaucoup ça si des gens de votre entourage agissaient de la même manière à votre égard.
Monsieur Bourbonnais,
Si vous croyez que ces commentaires que nous laissons sur des blogues peuvent « accoter » un tant soit peu l’espace médiatique réservé à Monsieur Martineau, vous êtes dans les patates.
Vous voulez qu’on aille direct voir Martineau pour lui dire en pleine face ? Écoutez, j’ai envoyé assez de lettres à Martineau quand j’étais au Cégep pour ne pas me sentir concerné par votre suggestion. Cela dit, lorsque nous serons 1000, on l’invitera dans notre groupe. Ça devrait être assez in-your-face à vot’ goût ça ! 😉
Vous croyez que nous nous en prenons à un individu, et non à une cause ou à un parti. Vous vous trompez ! On attaque le travail intellectuel de Monsieur Martineau, ses idées, et non sa personne. Si on se permettait des commentaires sur son physique, sa vie personnelle, là je vous comprendrais. Mais ce n’est pas le cas !
Sachez que nous ne sommes pas en train de « descendre » Monsieur Martineau. À ce que je sache, on ne l’a pas encore traiter de « vieux fou » comme il a déjà traité la Cousineau de « vieille folle ». Au contraire, on tente de s’élever au-dessus des invectives, du criage de noms et de la démagogie. Ça, on lui laisse…
On ne cherche pas à attiser la haine envers Rico, seulement à faire prendre conscience aux gens (et à lui aussi) qu’il fait un mauvais travail…
Soit dit en passant, ce groupe n’est pas une pétition; nous faisons des suggestions (la retraite). On se perçoit plutôt comme des chiens de garde. On ira pas déposer ça au bureau de Québécor, ne vous inquiètez pas. Et je suis sûr que Monsieur Martineau ne sera pas tellement inquiété par notre initiative. Il ne perdra pas son show à TQ, ni sa colonne dans le JDM.
Nous vivons dans une démocratie. On a le droit de dire ce qui passe ou pas. Ce n’est pas le rôle du Conseil de la Presse de dire à Martineau à quel moment il devrait se taire. C’est aux citoyens qui endurent ses propos. C’est ce qu’on a fait. Et si y’a des journalistes, comme Steve, qui essaie de gonfler la balloune, c’est que notre propos doit rejoindre ben du monde, j’imagine…
Si j’avais la place médiatique de Martineau, je vivrais avec des groupes « anti-moi » sur Facebook. Ça fait partie du « deal », ça vient avec la vie publique. Certains vous aduleront, d’autres vous détesteront. C’est comme ça !
Monsieur Legrind,
de deux choses l’une:où bien vous mésestimez grandement l’influence que vos commentaires peuvent avoir dans les blogs sur Voir,sur Canoe ou sur Cyberpresse ou alors vous vous imaginez à tort que Martineau abolit par sa seule présence sur la toile toute autre espace de liberté d’expression.
Par ailleurs ,je vous ferai remarquer que plusieurs des signataires de votre pétition occupent dans l’univers médiatique hebdomadaire ou quotidien du Québec un espace très visible,privilégié,et quant à moi,pour certains d’entre eux,totalement injustifié.
Martineau se trompe,et peut- être un peu plus que la moyenne des journalistes,parce qu’il ne compte pas ses heures,parce que c’est un passionné.
Et puis je vous soupçonne de lui envier un espace que vous voudriez bien,au fond,lui piquer.
Si c’est le cas,vous savez ce qu’il vous reste à faire:travailler,travailler et encore travailler…
Monsieur Bourbonnais,
Vous et moi là…
Avons-nous une émission de télé hebdomadaire ?
Une émission de radio quotidienne ?
Une colonne dans un quotidien imprimé ?
Non, vous et moi on s’obstine sur le blogue de Steve Proulx.
Wo menute là. Mélangeons pas les pommes et les oranges. On est pas à TLMP…
Pour terminer ce mini-débat à deux, je vais vous confier que, non, je ne voudrais pas être à la place de monsieur Martineau, être obligé d’avoir une opinion sur tout et d’avoir l’air d’un expert en tout, tout le temps.
Je préfère ma position.
Elle évite les dérapages que je dénonce.
entre vous et moi,monsieur Legrind,il y a parmi ceux qui ont signé cette
« suggestion »(ah,les jeux sur les mots!)plein de gens omniprésents dans les médias.
Je veux clore cette discussion,fort intéressante,avec une observation.
La blogosphère,c’est comme la patinoire,au hockey.
Les gérants d’estrade du journalisme qui s’y aventurent ne doivent pas s’attendre à quelque traitement de faveur que ce soit.
Les pêteux de broue éditorialeuse et autres grandes gueules médiatiques vont se faire rentrer dedans,s’ils pensent pouvoir y patiner à leur aise sans
être inquiétés.
Ici,c’est le journalisme du peuple,sans filtre,sans esquive,sans effets de prose caculée pour aller se cacher,comme cela arrive de plus en plus souvent chez Foglia,l’idole du plus grand nombre.
Votre « suggestion »,comme vous dites,c’est peut-être comique dans vos
partys de bureau ou dans vos bars songés du Plateau,mais pas ici.
Sachez-le,rien n’est anodin dans la blogosphère ,et rien n’est définitif.
Même pas la connerie,chose la plus visible et la mieux partagée entre les blogueurs.
C’est le bordel,ici monsieur,et il était temps que ça arrive,dans notre impeccable petit monde de médias avachis dans leur paresse crasse.
Martineau est le journaliste qui accorde la plus grande place aux citoyens dans son blog.J’imagine qu c’est parce qu’il nous trouve aussi,et même à l’occasion,plus intelligent que lui.
Il ne monopolise pas mon temps,pas une miette,ni mon espace.
Faites le test,aller lire son blog,et vous verrez
Jamais Martineau ne sacrifiera la nouvelle sur l’autel de ses humeurs.
Il nous lance une nouvelle en pleine face,il est toujours imprévisible,ce qui horripile les doctrineurs,il hurle ses humeurs,et après,presque toujours,il nous demande »Qu’est-ce que vous en pensez? »
« Qu’est-ce que vous en pensez? »,voilà qui résume tout l’art de Martineau.
@JC Bourbonnais: « Qu’est-ce que vous en pensez » n’est pas exactement l’art de Richard Martineau. Son art, c’est « Voici ce que j’en pense et il faut vraiment être twit pour penser différemment ».
Je ne me souviens pas d’un cas où Richard Martineau ait traité avec respect une opinion différente de la sienne. Bien sûr, je suis loin d’avoir tout lu ce qu’il a écrit, mais cela aurait été un événement tellement historique que le Québec en parlerait encore… 🙂
@ Matt,
Vous surestimez R. Martineau de bcp:
//Pour terminer ce mini-débat à deux, je vais vous confier que, non, je ne voudrais pas être à la place de monsieur Martineau, être obligé d’avoir une opinion sur tout et d’avoir l’air d’un expert en tout, tout le temps.//
Le problème, c’est qu’il joue systématiquement le rôle de l’avocat du diable. Pas d’opinion. Juste une plateforme où circulent les idées des autres. C’est ce qui en fait par ailleurs un excellent animateur.
@ J.-C. Bourbonnais:
Martineau aurait justement intérêt à en faire moins. Ce n’est pas en scribouillant sur tout ce qui bouge dans les médias qu’on se bâtit une crédibilité.
Quand vous dites ceci: « Martineau se trompe,et peut- être un peu plus que la moyenne des journalistes,parce qu’il ne compte pas ses heures,parce que c’est un passionné.
Et puis je vous soupçonne de lui envier un espace que vous voudriez bien,au fond,lui piquer.
Si c’est le cas,vous savez ce qu’il vous reste à faire:travailler,travailler et encore travailler… »
Ce n’est pas comment je conçois le métier d’éditorialiste, de chroniqueur ou de journaliste. Ce n’est pas au nombre d’heures qu’une renommée se construit; c’est par le contenu dans le texte, devrais-je le rappeller.
Ne vous inquiétez pas, j’ai jamais demander un poste à Voir, bien que j’eusse déjà travaillé dans les médias hors du Québec. Ça existe…
Bonjour Steve,
Je me permets de commenter, puisque mon nom est cité dans votre article.
Je suis inscrite au groupe «Martineau, quand est-ce que tu prends ta retraite» sur Facebook et je l’assume entièrement. En revanche, je trouve le titre de votre article, disons, un peu fort. Je n’ai jamais dit que j’étais une ennemie de Richard Martineau et d’après moi, personne dans ce groupe ne se dit son «ennemi».
S’il est vrai qu’il faut faire attention aux pétitions que l’on signe, il est aussi vrai qu’il faut faire attention à notre choix de mots lorsqu’on est un bon journaliste…
@ Sophie Fréchette
Héhé! On voit bien madame que vous faites de la politique! Le choix des mots semble important pour vous…
Parmi les définitions du mot « ennemi » il y a: « Personne qui déteste quelque chose, qui s’y oppose fermement. »
Dans mon livre à moi, quelqu’un qui s’inscrit à un groupe intitulé « Martineau, quand est-ce que tu prend ta r’traite », qui souhaite donc ne plus voir ni entendre Richard Martineau, montre qu’il « déteste quelque chose et s’y oppose fermement ». Cette personne, qui souhaite que Martineau disparaisse de l’espace public, ne peut pas vraiment se dire « ami » du bonhomme. Dans mon livre à moi, c’est un « ennemi ».
Maintenant, si vous voulez jouer sur les mots et utiliser une formule plus politiquement correcte telle que: « critique constructive d’un adversaire aux positions différentes des miennes », libre à vous.
En passant, je n’en reviens pas.
Ce billet, somme toute assez anodin, est le billet plus lu de ce blogue depuis les trois derniers mois!
Au delà de Martineau la personne, ce billet anodin, Steve, fait référence à un débat de société quant au rôle politique des acteurs médiatique. D’ailleurs, fort de ton billet ici, je me suis carrément laissé aller dans mon blogue sur le cas de Martineau. Vous y constaterez qu’on ne peut pas être plus explicite en termes d’affirmation.
http://radicarl.net/richard-martineau
@ Matt Legrind
J’ai beaucoup aimé ton argumentaire ici. Si bien que je me suis donc permis de te citer dans l’article en question. Libre à toi de me demander d’enlever la référence à ton nom si cela t’indispose.
Wow! C’est ce qu’on appelle avoir une crotte sur le coeur!
Wow! Quelle bonne discussion boxante entre Matt Legrind et Jean-Claude Bourbonnais! Mais je ne pourrais en être le juge, car je ne suis pas objectif… même que je vais en rajouter!
Monsieur Bourbonnais parle justement de l’importance de la blogosphère alors oui, prenons la blogosphère pour ce qu’elle est : un dialogue, et qui permet d’influencer les opinions. Et j’en ai eu une preuve de cette utilité, justement avec un texte que j’ai écrit à la suite de celui de Christian Mistral, même si c’est une minime contribution : une copine blogueuse a retiré le blogue de Richard Martineau de sa blogoliste après l’avoir lu!
Je suis bien fier de ça, et de participer à peut-être affuter le regard des gens sur ce que cet homme éructe!