Les 10 faits marquants de la télévision en 2007, selon Richard Therrien du Soleil…
1. Controverse au 3950
2. Mulroney au Banquier
3. Patrice Roy a vu la mort
4. Enquête sur Geneviève Jeanson
5. Rigueur, rigueur, rigueur pour les élections
6. Quebecor au far west
7. Téléromans et séries, bonheurs et déceptions
8. Rumeurs sans Esther et Benoît
9. La guerre du dimanche soir
10. TQS au bord de la faillite
…Et 5 faits moins marquants de la télévision en 2007, selon Steve Proulx du Voir…
1. Les conseils pratiques de Jean La-La Tremblay
2. Les universitaires de la commission Bouchard-Taylor
3. La chasse aux talibans, avec Richard Latendresse
4. L'équation de Paul Piché expliquée à Tout le monde en parle
5. Le défilé de bikinis à Loft Story
Joyeux Noël à tous!
Je n’avais pas vu le défilé bikini de Loft Story. Pathétique.
Quand un participant de Loft Story s’exclame : « Je vais faire rire de moé devant tout le Québec ! », il a curieusement tort et raison à la fois.
Il a raison parce que ce ne sont pas que les gens qui regardent l’émission en direct à TQS qui vont éclater de rire en constatant à quel point l’ego de Machin Chouette a une forte tendance a péter au frette face au jugement acéré et pointu du public (un public qui regarde davantage l’émission pour se moquer des individus bien avant de voir si jamais on ne pourrait pas y découvrir un quelconque talent caché) ; il y a aussi les gens qui vont regarder Loft Story chez un ami ou sur Youtube ou sur Dailymotion qui vont VOIR à quel point le cobaye télévisuel sait bien faire un épais de lui-même en public pour une poignée de change offert par un commanditaire oubliant à quel point une image de marque peut souffrir de s’associer à un divertissement aussi bas de gamme et mesquin envers la jeunesse insouciante qui participe à ce type de mise en scnène abrutie, vulgairement mercantile et machiavélique.
Mais « le » participant a tort également parce que, en exposant ainsi son avatar privé en public, il risque de VOIR sa petite connerie boursoufflée ou imaginaire éclater dans bien plus de salons qu’il ne le croyait possible au départ. Après tout, ces joyeux lurons qui font les belles saisons d’un réseau qui joue à la fois sur le tableau de la morale (avec ses nouvelles commentées) et la décadence (par le biais de son téléréalisme absurde) – sans parler de son raccolage « eggo-veudette » quotidien – ne font pas que perdre la face ou leur réputation sur un réseau de télé… ils risquent également d’être la risée du monde entier (capable de se brancher sur un réseau d’échanges audio-visuel par le biais d’internet).
Cela étant dit, il n’y rien de grave ou de particulièrement déprimant dans ce constat puisque je ne me fierais jamais sur une prestation audio-visuelle pour juger de l’intelligence ou de l’âme d’un individu. Pas plus que je me sens honteux en tant que « québécois » lorsque je vois de telles pitreries sortir du cadre local de son lieu initial de mise en scène.
Bref, tout comme les « nouvelles » circulant sur internet oblige l’internaute pratiquant à croire de moins en moins ce qu’il VOIT et comprend des images qui lui sont présentées, Loft Story m’oblige à me rappeler deux choses :
1) si tu ne vaux pas une risée, tu vaux pas cinq cennes, comme dirait la femme qui m’a mis au monde (et à ce compte là, ces « téléoraliens » vont certainement devenir millionnaire dans un proche avenir à force de faire rire d’eux en permanence et en différé à travers le monde) ;
2) si je ne me fie pas aux mises en scènes de Loft Story pour me faire une idée claire des individus RÉELS qui y participent, je ne me fais pas non plus d’illusion sur les vrais veudettes qui s’amusent à se faire une beauté dans des journaux ou des magazines à potins afin de se refaire une virginité ou notoriété auprès du public « averti ».
Fait marquant pour moi en 2007 ? La superficialité des choses virtuelles me semblent posséder une profondeur intéressante à sonder mentalement. Et aVOIR un double fond qu’il me semble toujours aussi intéressant à soulever en public. Comme on soulève une question pertinente le jour de Noël parce que ça nous amuse de le faire à l’année… lol
Ok, voici ce que je retiens de l’enseignement du maire du Saguenay, Jean Tremblay, en ce qui concerne la météo québécoise, grâce aux généreux concours de la salle de nouvelles de la SRC, à cette chronique de VOIR, Youtube et Infoman – partie intégrante de la SRC encore une fois…
(Et après on dit que le téléphone arabe ne fonctionne pas ailleurs que dans l’Orient… ) :
Donc, place au prof Tremblay, « digne » successeur du prof Caron, animateur célèbre des « Couleurs du temps » :
– il n’y a pas qu’au Québec qu’il y a des éclairs (wow ! jamais j’aurais cru ça dieu possible… )
– TOUS les spécialistes sont d’accord là-dessus… (tabouère, quelle info pertinente et fort probablement contre-vérifiée adéquatement par le service des nouvelles de la SRC en contactant tous les spécialistes dont parle le maire, n’est-ce pas ?) ;
– la foudre, foi de Jupiter, il ne faut pas jouer avec ça… pourquoi ? parce qu’il n’y a rien de pire que d’élever un bâton de golf ou de parapluie au-dessus de sa tête pendant une tempête… mdr (man, je ne sais pas qui écrit ses interventions télévisuelles, mais il devrait arrêter de s’obstiner de jouer au golf sous la pluie en pleine averse Saguenéenne ! lol) ;
– le tonnerre ne tombera pas chez moi davantage parce que mes fenêtres sont ouvertes ?! mdr (ayoye, moi qui croyait que le tonnerre était avant tout un bruit avant d’être un dentier échappé par Saint-Pierre que ce dernier fait entrer par ma fenêtre à Noël par l’intermédiaire de l’archange Gabriel pour venir me mordre la chair, une chair faible comme chacun le sait… lol) ;
– Jean Tremblay, en plus de ces révélations extraordinaires – digne des partys de Noël les plus arrosés et les moins médiatisés du Canal Météomédia – a tellement de choses à rajouter sur les catastrophes naturelles, nous avoue-t-il candidement avant de terminer son allocution auprès de ses ouailles en déroute !!! :-O ! (Bout de rouleau blanc récupéré par monsieur Lafortune dans la réalisation l’Évangile en papier ! Nom d’un Harfang des neiges en papier maĉher raide !! Comment peut-on s’amouracher du maire de Huntington dans le grand Mourial Médiatique alors qu’on a un prince de l’information comme ça dans le royaume du Saguenay ?! Comment peut-on laisser ce communicateur hors pair responsable d’une MRC aussi légendaire que les bluets enrobés de chocolat se contenter d’administrer de « vulgaires » affaires municipales ?! C’est un scandale montréalo-centriste, c’est moi qui vous le dis ! Cet homme politique régional mérite, au minimum, une émission de radio matinale dans la Grande Capitale de Québec ou, mieux encore !, un show de fin de soirée, le dimanche, à TVA, juste après Évangile 2008, tabarouète… lol).
Merci Steve, parce que je travaille en soirée et j’avais raté ce « grand cru » d’Infoman… mdr
D’ailleurs, la seule performance surréaliste du maire du Saguenay à laquelle j’avais assistée en différée, après montage, cette année, c’était son rapport ecclésiastique devant la commission Bouchard-Taylor… Et quand je VOIS ça, j’ai beaucoup moins de misère à en croire mes oreilles.
Enfin, si c’est en faisant de l’humour involontaire que le maire Tremblay du Saguenay arrive à bien administrer sa ville, je suggère fortement à notre propre propre propre maire Tremblay de prendre des conseils auprès de Gilbert Rozon afin de nous concocter des interventions télévisées municipales aussi mémorables dans l’avenir ! De par ma chandelle verte, merdre, y’a pas juste le maire du Saguenay qui a le droit de faire du stand up comic dans l’exercice de ses fonctions quotidiennes, c’est pas zuste, mot juste ! lol
Et dire qu’il y a aussi des éclairs qui « tombent » du ciel en Afrique… tsé, c’est fou le nombre d’injustices qu’il y a dans le monde libre, Steve ! Je te le dis moé, foi de Témoin de Jéhovah en bobette du Saguenay, la fin est proche… lol 😉
Moi, le genre de question qui occupe mes temps libres c’est : lorsqu’un arbre tombe dans une forêt ou il n’y a pas de journaliste de LCN ou de RDI pour nous rapporter la nouvelle, est-ce que la forêt Boréale se fait réellement ravager par l’industrie forestière en faillite au Québec ?
Et ma sous-question c’est : si l’industrie forestière et sa copine coquine, l’industrie manufacturière perd des usines au Québec, est-ce vraiment un drame que l’on voit la hausse du dollars canadien freiner les ambitions de développement durable et d’exploitation indéniable de la classe ouvrière VOIR ses profits disparaître comme neige fondant tranquillement au Soleil du Québec ?
Puis, je clique sur ton deuxième lien et je me rend compte que je suis totalement dans le champ, la Vérité est ailleurs, comme dirait un fanatique de X-Files !
Premièrement, un bon québécois bien informé peu affirmé sans faire rire de lui que, étant donné qu’UN viaduc s’écroule après 40 ans de loyaux services malgré un défaut de fabrication initiale NE RESPECTANT PAS les directives inscrites par l’ingénieur ayant conçu le « pont » en question, TOUS les viaducs et TOUS les ponts du Québec ne valent plus de la réglisse de marde !
Deuxièmement, Gérard Bouchard a vraiment le sens de l’humour pour calmer l’idiotie bien pensante digne d’un headline sensationnaliste du joyeux jaunisme jubilatoirement masochiste du Journal de Montréal d’une manière aussi subtile…
Troisièmement, s’il y a des ponts à créer entre les diverses communautés, au Québec, je crois qu’il faudrait, pour ce faire, arrêter de se vautrer dans le « toutes les opinions se valent ». Et ne pas oublier son corrolaire : il est interdit de remettre en question l’opinion d’un citoyen ordinaire sous prétexte que ce serait faire preuve de condescendance intellectuelle à son égard.
Car si une connerie prononcée par un journaliste reste une connerie au bout d’un bilan annuel. Si une connerie répétée par quatre millions de personnes demeurent une connerie après une observation raisonnée des faits. Alors, une connerie prononcée par un citoyen ordinaire devrait faire l’objet d’un traitement relativement sévère également.
Sinon, on va tomber collectivement sous le joug d’une dictature populiste qui dénigre tellement son élite à l’année longue qu’une partie de la population finira par sentir la nécessité d’affirmer son imbécilité éhontée lors des prochaines élections provinciales… en votant pour l’ADQ.
* petite définition utile de l’élite : petit segment d’une population assurant le plus grand nombre du meilleur des mondes possibles ;
** petite définition utile de la démocratie : le pouvoir du plus grand nombre, exécuté par une élite politique afin d’obtenir le plus grand nombre de réformes en faveur du plus grand nombre de citoyens conscients de leur État d’esprit collectif ;
*** petite définition utile des commissions parlementaires : initiative parlementaire exécutive issu d’un besoin de consensus équitable et législative afin de permettre l’épanouissement du plus grand nombre ;
**** petite définition utile de la vulgarisation : il y a des limites à simplifier verbalement un monde qui n’est pas issu du créationnisme judéo-chrétien ou de la pensée magique des magiciens de la Science et de la Technologie.
***** petit conseil utile à ceux qui veulent comprendre le monde en lisant le journal ou en regardant les journaux télévisés : arrachez-vous de votre divan, sortez de votre salon et manifestez vos CONVICTIONS politiques autrement qu’une seule fois par quatre ans.
****** petite réflexion utile a tirée de la commission parlementaire Bouchard-Taylor : on peut toujours se parler même si « On est sept millions, faut se parler. » ne sera jamais un NOUVEAU slogan publicitaire pour la Labatt 50.
******* petite réflexion sur le NOUS à l’usage des amateurs de stratégie à la Jean-François Lisée : tant et aussi longtemps que les québécois parlerons d’eux-mêmes en utilisant le pronom « on », on va avoir de la misère à faire valoir notre Québec distinct, autonomiste ou indépendant aux yeux du reste du monde ou des nouveaux arrivants. Par contre, lorsque nous serons capables de dire NOUS sommes capables de NOUS parler ou d’agir sans attendre que l’on NOUS sauve de NOUS-mêmes, NOUS aurons enfin trouver une manière d’affirmer notre identité en sachant à quoi sert une identité claire, à quoi sert d’en avoir une dans un village global qui rétrécit et à quoi peut bien servir d’inventer des saloperies d’astuces au lieu de proposer enfin un projet de société inclusif afin que NOUS NOUS sentions TOUS concernés par le projet politique suggéré aux prochaines élections… provinciales ?
Non, je ne surestime pas mon opinion. Non, je n’insiste pas inutilement sur le même prinicipe over and over sur toutes les tribunes libres virtuelles ou réelles auxquelles je peux participer. Je rappelle simplement au Parti Québécois et à l’ADQ que la devise du Québec et l’acharnement politique en font qu’un : JE ME SOUVIENS de ce que vous faites ET il faut se souvenir le conseil de Rimbaud… JE est toujours un « autre » lorsqu’il s’agit de faire preuve de clair-voyance en public.
Bref, je commence à en avoir mon voyage de toutes ces niaiseries parlementaires imbéciles et je me dis, comme on le disait dans les annnées 70, le mépris n’aura qu’un temps. Et, très souvent, le mépris pas ne provient pas de ceux qui vous adorent à genoux une fois tous les quatre ans lorsque vous signer du X des esclaves un chèque en blanc à des politiciens gérant la Nation par sondage ou étude de marché interposés, mais bien en participant activement à la vie publique en exigeant CONSTAMMENT et de manière COHÉRENTE le meilleur de ceux qui prétendent pouvoir nous diriger de manière équitable et solidaire de nos plus élémentaires aspirations démocratiques.
Il faut de l’Action démocratique au Québec, certes, mais est-ce bien celle des nouveaux amis très lucides de Dumont et compagnie ?
Il faut préserver les valeurs libérales au Québec, certes, mais faut-il pour autant encourager le plus vieux parti politique de la province en espérant d’un véhicule parlementaire d’une autre époque des solutions à la hauteur des défis du XXIe siècle ?
Il faut bien s’assumer et s’affirmer en tant que Québécois indépendant, certes, mais est-ce faire preuve d’affirmation nationale que de compter uniquement sur les blancs francophones d’origine catholique de faire avancer TOUT le Québec à l’avenir ?
Il faut bien faire preuve de solidarité au Québec, certes, mais faut-il vraiment utiliser pour ce faire un langage ou des techniques crypto-socialistes dépassées et inappropriées pour ceux qui essaient d’émerger aux yeux des électeurs ayant besoin d’une solution viable et durable pour la dignité du plus grand nombre ?
2008, je l’espère, sera l’année des remises en question plus lucides, solidaires et libérales de toute l’histoire du Québec. Une histoire de 400 ans. Célébrons autrement qu’en faisant le party. Célébrons aussi en investissant dans un parti pris radical envers un projet de société réaliste et entièrement renouvelé de fond en comble. Sinon… on va continuer à avoir des résultats électoraux à la hauteur de notre mérite au lieu d’obtenir des dirigeants politiques à la hauteur de nos aspirations nationales les plus nobles.