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Bye Bye : ce qu’on en a dit…

Maintenant qu’à peu près tout le monde et son beau-frère se sont exprimés à propos du Bye Bye de RBO, une revue de ce qu’on en a dit. Du Superbowl au « génocide » au Darfour…

 

François Vary, consultant en placement média : 

[Le Bye Bye] c'est notre Super Bowl à nous.

Patrick Lagacé, La Presse :

Vous allez être des milliers à me contredire, à me dire que ce Bye Bye est nul, que RBO devrait prendre sa retraite, que l’argent-des-taxes-sert-à-des-niaiseries, etc, etc. L’humour, c’est comme la couleur de nos caleçons, c’est une question délicate et bien personnelle. Mais dans-mon-livre-à-moi, Messieurs Lepage, Pelletier, Ducharme et Landry sont les elder statesmen de l’humour québécois et il fait bon les retrouver une fois l’an, pour un bulletin de santé collectif du 31 décembre…

Lise Ravary, éditrix de Châtelaine :

Cette année encore, je ne me suis pas tapée les cuisses en regardant le Bye bye de RBO […] mais le lendemain avec mes amies et le surlendemain, autour de la grande table au bureau, en se remémorant en gang les meilleurs sketches, tout à coup, c’est plus drôle. […] Verdict: Le Bye bye de RBO c’est comme le paté chinois, c’est meilleur réchauffé.

Marie-Joëlle Parent, Le Journal de Montréal :

Encore cette année, RBO a été mordant, effronté et plus politisé que jamais. 

Nathalie Petrowski, chroniqueuse, La Presse :

Plus politiques que l’an passé, moins accros à l’univers télévisuel qu’avant, les membres de RBO ont joué leur rôle de critiques avec juste assez de méchanceté et de férocité moqueuse, mais sans perdre leur conscience sociale.

Chantal Guy, La Presse :

Scatos, nonos et ados, oui, mais aussi ouvertement à gauche, de cette gogauche montréalaise qui en a pris pour son grade en 2007. La revanche est douce au coeur de l'urbain.

Christian Rioux, chroniqueur au Devoir :

En écoutant le Bye Bye 2007, un petit détail m'a frappé. […] Un clip sur le Darfour montrait trois Africains s'agitant devant une masure de terre. «On n'a pas peur du génocide», chantaient-ils en choeur sur l'air d'une chanson débile. Loin de moi l'idée de faire un procès à nos humoristes […]. Convenons cependant que la plupart des spectateurs en auront conclu qu'un génocide sévit aujourd'hui au Darfour, une thèse pourtant contestée par les meilleurs spécialistes.