Ce soir, 21h, Radio-Canada diffuse le dernier épisode d’une série qui n’a pas changé le monde… mais l’a fait jaser en titi: Les Lavigueur.
2 148 000 téléspectateurs ont regardé l’épisode du 22 janvier dernier (BBM). Même Le Banquier a dû s’incliner devant la famille de la rue Logan.
Il me semble que cela faisait des siècles que Radio-Canada n’avait pas réussi à placer une de ses émissions en première position des émissions les plus regardées.
Décidément, l’histoire de ces millionnaires pris dans le cirque médiatique aura captivé la province.
Or, même si des chanceux remportent encore des montants faramineux à la 6/49, il n’y aura plus jamais de Lavigueur.
Sur les 10 plus grands prix alloués dans l’histoire de Loto-Québec, 7 ont été remportés seulement en 2006 et 2007. Le plus gros lot : 30 millions de $, remporté en 2006 à Saint-Félix-de-Valois.
À moins de gratter longtemps, les médias ne connaîtront pas l’identité des gagnants. Depuis la fin mai, Loto-Québec a cessé de publiciser les gagnants de lots de 4 millions de $ et plus.
Et en octobre dernier, Loto-Québec a modifié ses procédures en ce qui concerne la publicité et l’encadrement des gagnants.
Les nouvelles mesures, tirées du communiqué de Loto-Québec :
– un délai de 10 jours ouvrables sera appliqué entre le moment de la
réclamation du gros lot et l’envoi d’un communiqué de presse dans les
médias. Ce laps de temps permettra aux gagnants de reprendre leur souffle et
d’effectuer en toute quiétude les démarches de leur choix (aviser les proches et le
patron, rencontrer un conseiller financier, changer le numéro de téléphone, se
munir d’un système d’alarme, planifier un voyage, etc);
– outre le nom et la photographie, les informations communiquées sur les
gagnants demeureront d’ordre général. A titre d’exemple, on indiquera la
région du gagnant plutôt que le village ou la ville, le type d’emploi plutôt que le
lieu de travail, et aucun détail ne sera dévoilé sur le statut familial, le nombre et
l’âge des enfants, etc.– les gagnants auront le dernier mot quant à l’opportunité de tenir une
conférence de presse. Le pour et le contre d’un tel événement leur aura été
expliqué au préalable par Loto-Québec.
En somme, si d’autres millionnaires de la loterie connaissent le sort qu’ont connus les Lavigueur dans l’avenir… c'est qu'ils l’auront cherché!
À voir sur le site de Radio-Canada: Une histoire comme celle des Lavigueur pourrait-elle se reproduire aujourd'hui.
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Vous ne serez pas trop dépaysé mardi prochain, Radio-Canada présentera dans la même case horaire que Les Lavigueur la deuxième saison de Casino. Et le premier épisode commence presque comme un épisode des Lavigueur, selon Louise Cousineau :
Une pauvre femme lorgne la machine à 10 $ qui offre un gros lot de 1,3 million. Il lui manque 1 $. Elle demande à l'amie qui l'accompagne de lui prêter la somme. Elle gagne.
L'amie, bien sûr, voudra qu'on lui remette plus que le dollar manquant. La dame dira non. On sent la chicane à l'horizon.
Non, vous ne serez pas dans Les Lavigueur, la vraie histoire, qui se termine ce soir. Il s'agit du premier épisode de Casino 2.
La coïncidence la plus étrange? Le personnage de l'amie qui se sentira flouée est joué par Diane Lavallée, qui est, dans la vraie vie, la mère de Laurence Leboeuf, qui est Louise dans Les Lavigueur. Dans le cas de Louise, c'est 2 $ qui manquaient…
Oui cela ressemble au parc Belmont; ca attire les foules qui veulent s’amuser et elles en ont bien le droit; un petit tour dans les montagnes russes ou sur les rapides de la rivière des Prairies. Ca rentre , ca sort. Ca commence et ca finit …Tiens ….Comme la « chronique HORS CHAMP de Nicholas Dickner qui n’apparait plus sur le siteweb de voir.ca ; je rêve-t-y ?
Et la-dessus le journal Voir est encore plus silencieux que la com de Loto-Québec. Cordonnier mal chaussé….
M. Mercier,
La chronique de Dickner est toujours là, peut-être plus difficile à trouver dans la nouvelle version du site. On clique simplement dans l’onglet Livres… Ou ici:
http://www.voir.ca/blogs/nicolas_dickner/default.aspx
Ne vous en faites pas, j’aime beaucoup la chronique de mon collègue et je serai le premier à m’en plaindre si elle disparaissait!