…et voici mon opinion sur le rapport Castonguay.
Monsieur Castonguay est déçu de ceux qui ont critiqué son rapport sans l’avoir lu.
Il faut dire qu’il fait 338 pages, son rapport.
À une vitesse de lecture normale, cela m’a pris environ 1 minute pour lire une page. À ce rythme, pour passer à travers les 338 pages, il faudrait presque 6 heures de lecture intensive. Et je ne compte pas les pause-pipi.
Or, ce rapport a été déposé hier. Et à 15h44 aujourd’hui, Influence communication publiait déjà son bilan de l'analyse de la couverture médiatique dudit rapport. La firme conclut que le ton de la couverture a été négatif dans 55% des cas, positif dans 26% des cas et neutre dans 19% des cas.
C’est moi où tout va beaucoup, beaucoup trop vite?
Sérieusement, on devrait imposer un délai d’une semaine après la publication d’un rapport public avant que quiconque ait le droit de se prononcer sur son contenu…
On pourrait aussi se demander pourquoi Monsieur Castonguay organise une conférence de presse pour résumer son contenu et répondre aux questions des journalistes… ces derniers ne pouvant pas être suffisament préparé pour poser de bonnes questions.
Ceci est de toute façon une tactique « Charest »…
a) « Charest » commandent un rapport sur l’état d’une/des institution publique; un rapport apeurant pour les groupes de pressions habituelles et angoissant pour les gens ordinaires.
b) Les groupes de pression et la fameuse « opinion publique » se prononcent sur les recommandations; « Charest » rassurent la population et jettent le rapport.
c) Les législations « Charest » ont le même but apeurant que les recommandations, cependant les changements sont plus lents, elles n’ont pas l’effet d’une bombe médiatique.