Une bande d'économistes ont lancé une pétition pour dénoncer la façon monolithique dont sont traitées les questions économiques dans l'espace public, dans les médias notamment.
Notre société est plongée en permanence dans un tourbillon
d’informations, d’idées et d’opinions portant sur les phénomènes
économiques et sur l’évolution qu’il conviendrait de leur imprimer.
Certes, l’importance apportée aux questions économiques s’explique par
l’urgence des nombreux problèmes auxquels nous faisons face aujourd’hui,
lesquels affectent nos vies en profondeur. […]Sur toutes ces questions, […] les économistes
bénéficient d’un statut particulier qui leur confère une influence
démesurée dans la conduite des « affaires de la Cité », toutes les
dimensions de la vie sociale étant abordées à travers le prisme du
raisonnement économique. Une question mérite pourtant d’être posée :
l’économie est- elle au service de la société ou la société au service de
l’économie ? Si, comme nous le croyons, l’économie n’est qu’un moyen au
service du bien-être des populations, poser la question, c’est y répondre.[…]
L’économie comme domaine du savoir est un vaste ensemble traversé de
courants de pensée divers et contradictoires. Les économistes ont, comme
tous les êtres humains, des visions du fonctionnement de la société, des
opinions politiques, des croyances diversifiées.Toutefois, depuis quelques dizaines d’années, un discours économique
relativement
monolithique s’est imposé, au Québec comme ailleurs dans le monde. Il sert
d’appui et de rationalisation à un ensemble de politiques qu’on a
qualifiées, faute de mieux, de néolibérales. Il serait sans doute plus
approprié de parler d’un ultralibéralisme, fondé sur la croyance dans
l’efficacité absolue des marchés.
J'attends la chronique de la sbire du think tank ultralibéral sur le sujet…
Il y a peut-être, dans le domaine de l’analyse économique, un discours monolithique. Mais il y a surtout un discours hégémonique, qui appuie son hégémonie sur les «riches» forces de l’argent, de l’exploitation et de l’oppression. Il est donc possible de proposer d’autres analyses mais ces analyses seront rarement relayées.
Nous pouvons toujours compter sur madame Nathalie Elgrably pour défendre, avec bien d’autres, ce discours hégémonique et borné. Personnellement, les analyses d’Elgrably me font un petit peu sourire. On dirait qu’elle représente la «nerd» qui a passé son cours de NÉOLIBÉRALISME 101 avec une note de 99,9%. Dérisoire est le ronronnement d’autosatisfaction de cette SBIRE de l’Institut économique de Montréal.
Personnellement j’aime bien prendre connaissance d’analyses «alternatives» et rafraîchissantes qui ouvrent les fenêtres pour laisser entrer un peu de soleil.
JSB