On sait qui c'est, désormais, le nouveau patron de TQS.
Remstar est une compagnie de production montréalaise dirigée par Maxime et Julien Rémillard.
Voici ce que Jérôme Plantevin, du journal Les Affaires, écrivait le 21 février dernier à propos d'Intersan.
[…]
L’entreprise est dirigée par Maxime et
Julien Rémillard, les fils de Lucien Rémillard, propriétaire de l’hôtel
St-James à Montréal.M. Rémillard père a fait fortune dans le
domaine du transport et de l’enlèvement des déchets. Il est le
président du conseil de Remstar, puisque que l’entreprise fait partie
de son groupe qui compte aussi les entreprises Fiducie Remdev, Groupe
Intersan et RCI Environnement.
Parmi les films et disques connus
distribués et/ou coproduits par Remstar, notons le disque de Bran Van
3000, ou les films Ma fille, mon ange et Les Triplettes de Belleville.L’an
dernier, Remstar était en lice pour acquérir les quatre hippodromes du
Québec qui devaient recevoir des milliers d’appareils de loterie vidéo.
Remstar était comme d’autres intéressée par les 30-40 M$ de revenus
annuels découlant de ces appareils. Les hippodromes ont été vendus
finalement à Attractions hippiques Québec, appartenant au sénateur
libéral Paul Massicotte. […]
*
Donc, si je comprends bien, c'est une fortune bâtie grâce à nos poubelles qui vient d'acquérir TQS. (Désolé, fallait que je la sorte…).
MISE À JOUR: Deux sources généralement bien informées me confirment ceci. Mais bon, c'est tout de même à prendre avec 14 000 pincettes! "Lucien Rémillard [est le conjoint] de la fameuse Manon
qui inspire les dames à Canal Vie. Gagerais que Manon va bientôt
bricoler en prime time à TQS… elle qui vient de rompre avec La Presse
Télé, qui produisait son show de tv et publiait son magazine." Et elle ajoute: Maxime Rémillard, est le chum de Karine Vanasse. C'est lui qui a produit "Ma fille, mon ange"
et "Polytechnique". Autre présupposition débile de ma source: "My God, Karine va-t-elle animer Loft Story l'an prochain?"
Maudine que le monde est petit dans le merveilleux monde de la tivilision.
Elle est bien bonne, mais pas très gentille pour les artisans du Mouton noir! Remstar me semblait l’acheteur potentiel le moins crédible, car il n’avait aucun lien avec TQS en tant que producteur.
Vont-ils présenter des reprises de la P’tite vie ?
Je suis tanné de cette attitude condescendante envers les gens d’affaires Québécois qui savent tirer leur épeingle du jeu. Nous devrions être heureux qu’un groupe Québécois se portent acquéreur du Mouton Noir. J’aurait été fiers de voir des Québécois sauver le Canadiens de Montréal, les Nordiques de Québec ou encore les nos Expos. Dans le cas de TQS, et de Remstar, nous ne pouvons que nous réjouir de cette nouvelle.
Concernant votre petite phrase assasine, condescendante et décevante pour un homme de communication tel que vous: «Donc, si je comprends bien, c’est une fortune bâtie grâce à nos poubelles qui vient d’acquérir TQS. (Désolé, fallait que je la sorte…).» Cela ne fait que me rapeller qu’au Québec, c’est presque honteux de réussir, une mentalité judéo-chrétienne qui dont il est difficile de se défaire…
@ M. Baller.
Réussir n’a absolument rien de honteux. Le petit lien était comique, c’est tout. De toute façon, Remstar n’a rien à voir (du moins dans les livres) avec Lucien Rémillard, le père des deux jeunes Rémillard aujourd’hui proprios de TQS.
Cela dit, quand j’entends à Radio-Canada une histoire sur les « dessous » de la fortune de Lucien Rémillard, sur ses millions -peut-être des milliards- envolés dans des paradis fiscaux à la Barbade, une fortune exempte d’impôts et qui n’aide pas du tout la société québécoise, il faut malheureusement demeurer critique.
Réussir au Québec, ou partout ailleurs, est loin d’être une tare. Par contre, dans la réussite, il y a une part d’honneur à ne pas négliger.
Pour moi, ceux qui ont su réussir de façon honorable, en gardant leur sens civique, sont les seuls à mériter le titre de Gagnants avec un grand G.
Cultiver une culture de Gagnants, au Québec, oui. À 100 mille à l’heure.