Avez-vous lu ce matin le dernier épisode du meilleur téléroman en ville? Ben oui, vous savez, le procès qui oppose les producteurs de la minisérie Félix Leclerc à Radio-Canada (et son dir. des programmes Mario Clément)?
Johanne Larue, ancienne chargée de projet à la SODEC, a relaté la crise
«violente et soudaine» piquée par le couple dans son bureau en mai
2003. M. Fournier et Mme Raymond demandaient pour une deuxième fois un
financement pour leur film Je n'aime que toi. […][…] «Ils se sont mis à crier debout et à me traiter
de fonctionnaire incompétente», a-t-elle raconté. […] Après quelques minutes de colère, [Marie-José Raymond] lui aurait dit: «Vous
n'en avez que pour la jeune génération, vous leur lichez le cul». Puis
elle aurait léché la table.
Avez-vous la même image mentale que moi? Ça ressemble à un mauvais personnage de Virginie, non? Écoutez, cette saga est absolument bidonnante.
Et je suis d'avis que de là où il est, celui qui doit se bidonner le plus, c'est Félix. Encore chanceux qu'il ne soit plus là pour poursuivre les producteurs de cette minisérie loufoque pour atteinte à sa réputation…
Finalement on aurait du prévoir une série qui dure une épisode et un making of de 10 épisodes.
Juste pour ça, ça vaudrait la peine d’avoir un « Court TV ». À lire le compte rendu dans La Presse, le procès est meilleur que la série. Même Denys Arcand, qui a témoigné pour ses amis, a avoué qu’il ne l’avait jamais vu!