Le Vatican s’en fiche certainement, mais je dois avouer que je suis rarement sur la même longueur d'onde que lui. Cette fois, par contre, je le suis.
Le siège social de l’Église catholique a décidé de mettre à jour sa liste des péchés capitaux, vieille de quinze siècles.
Désormais, aux péchés capitaux de la gourmandise et de la luxure -pour lesquels je me confesse- il faudra ajouter sept autres péchés « sociaux » incluant la pollution et l’accumulation d’une richesse excessive.
Voilà des péchés plus modernes pour lesquels il y a une vraie réflexion morale à faire.
Car s’il est plutôt simple pour un bon chrétien de ne pas se laisser emporter par la colère ou de réprimer ses envies, comment s’adaptera-t-il en sachant que l’épandage de pesticides chimiques sur son beau gazon ou la conduite de son VUS sont désormais considérés comme des péchés? Changera-t-il ses habitudes?
J'ai connu des gens qui sont prêts à empêcher leurs enfants de passer l’Halloween, car c’est une fête païenne. Jusqu’où changeront-ils leurs habitudes de consommation pour ne pas décevoir leur Église?
Des milliers des croyants américains ont manifesté contre l’avortement et la recherche sur les cellules souches, feront-ils la même chose pour les politiques polluantes de leur président?
On a souvent dit que l’environnementalisme frisait parfois le fanatisme religieux. L’Église catholique a sauté sur l’occasion. J’ai hâte de voir les résultats…
*L’image fait partie d’une série de publicités de Harvey Nichols.