Chers lecteurs, je me ferai plus rare sur ce blogue.
J’ai le goût de m’aérer l’esprit. Comme le tapis qu’on secoue sur le bord du balcon après l’hiver, j’ai besoin de me secouer les idées un peu.
J’ai toujours eu l’âme de l’artisan. Non, Madame, les ébénistes ou les souffleurs de verre n’ont pas l’exclusivité de cette âme. Les mécaniciens comme les concierges comme les journalistes peuvent avoir des tendances artisanales.
J’ai toujours aimé gosser mes articles; bien coller chaque mot dans chaque phrase, poncer mon style avec soin et apprécier l’œuvre terminée avec fierté.
J’ai moins l’âme de la chaîne de montage. Produire du texte bas de gamme, jetable après usage, destiné à nourrir le marché avant les gens. Non. J’embarque pas.
Or, plus je blogue, plus j’entends la chaîne de montage qui m’appelle.
Ça fait peur.
Alors, peur de te richardmartinoïser?
Hé hé!
Je comprends. Serait-ce une rechute de blogoïnomane? En tout cas.
On t’attendra, mon cher, quand tu seras satisfait de tes posts.
My god il y en a qui ont de la mémoire. J’avais effectivement écrit sur la bloguoïnomanie il y a presque un an jour pour jour.
http://www.voir.ca/blogs/steve_proulx/archive/2007/04/12/bloguo-239-nomanes-anonymes.aspx
Faut croire que c’est cyclique!!
Coudonc, qu’est-ce qu’il y a dans l’air ? À ta place, j’irai prendre une bière avec Nuovo et Avard ! Les peines et misères du chroniqueur, il me semble que ça ferait justement une bonne chronique… Comme remède, vous pourriez assister à une conférence de motivation du king des chroniqueurs Richard Martineau : comment garder le goût d’écrire sur tout et sur rien au détriment de son congé de paternité. Avec en 2e partie, son élève Patrick Lagacé qui parlera de la nécessité d’écrire 32 blogues par jour même en voyage. La rareté crée l’événement Steve, prend un break, nous serons tous là à ton retour, et rien n’aura changé, tu n’auras rien manqué. Mais nous oui, snif.
Peut-être avez-vous douté de vous-même ce qui est fort louable, mais vos chroniques étaient fort pertinentes et justes à point. Bonne chance.
…chroniques pertinentes et juste à point.
En effet. C’est dommage que ce soient les chroniqueurs les plus superficiels et les plus redondants, comme Nuovo et Martineau, qui ne doutent jamais d’eux-mêmes.
Cher Steve Proulx,
Je me permets d’espérer que vous n’allez pas disparaître totalement. J’espère ici que vous continuerez à nous informer sur ce qui se passe dans le vaste univers des médias.
JSB
Ah, c’est plate câline. Ce blogue était un des seuls dont j’étais encore accro, et j’y tenais! Hihi. =)
À bientôt j’espère!