Excellent article d’Isabelle Porter, du Devoir, sur le conflit de travail au Journal de Québec (dans une semaine, cela fera un an que ça dure). Elle y aborde le manque de solidarité du milieu…
Rares sont les personnalités publiques qui refusent d'accorder des entrevues aux cadres du Journal et aux employés de Canoë. À part Lise Payette, aucun chroniqueur n'a jugé bon de délaisser ses pages pour dénoncer le lock-out. «C'est décevant de la part de certaines personnes», reconnaît le porte-parole des syndiqués, Denis Bolduc. «On ne demandera pas à Nathalie Elgrably de nous soutenir, mais Julius Grey, je pensais qu'il comprendrait. Richard Martineau, c'est décevant aussi.»
À noter: Me Julius Grey a déclaré l'automne dernier que ce conflit ne le concernait pas. Enfin…
Disons que lorsqu'on fait comme lui le commerce des idées de gauche, progressistes et humanistes, il faut s'attendre à ce que le monde exige de temps à autre plus que des mots…
Serait-il possible pour nos grands parleurs d’être cohérents avec leurs opinions? Il semble que non. L’hypocrisie semble être érigé en système. On peut bien chialer contre les politiciens parce qu’on considère qu’il n’ont aucune conviction, mais que penser de ces penseurs publics? L’argent est-il à ce point important pour ces personnes qu’elles sont prêtes à renier leurs opinions quand ça rapporte financièrement? J’aimerais que ces personnes prennent le temps d’y penser, mais j’en doute malheureusement.