Au moins deux annonceurs (Tanguay et Qualinet) ont décidé de retirer leurs billes de TQS depuis que les nouveaux patrons du Mouton tondu, Remstar, ont annoncé la fin des bulletins de nouvelles.
Que les chantres de la diversité d'information fulminent, c'est normal. Que le public s'offusque, c'est aussi normal. Que les employés syndiqués de TQS soient démolis, c'est très prévisible.
Mais que les annonceurs qui fournissent des revenus à TQS décident de quitter le bateau… Voilà qui est plus problématique (pour les nouveaux patrons).
À mon avis, les p'tits gars Rémillard devront expliquer au plus sacrant ce qu'ils entendent faire avec leur nouveau jouet. (Mise à jour: le CRTC qui doit l'annoncer cet après-midi).
Parce pour l'instant, côté relations publiques, c'est un gros zéro. Un gros, gros zéro pour Remstar.
C'est fantastique, d'ailleurs, de voir à quelle vitesse les nouveaux patrons sont passés de héros ( sauveur de TQS) à zéros (destructeur de TQS).
Sans rien enlever à la pertinence de votre courriel, ni surtout de vous faire offence Monsieur Proulx, je suis persuadé que vous avez pris connaissance de la chronique de Nelson Dumais: « A l’heure du web les grands médias en péril? », sur cyberpresse.ca en date d’avant hier.
Il y est écrit noir sur blalnc que le web ne fait que commencer à faire d’autres ravages. Qu Québec c’est TQS, mais il y en a aussi en Angleterre etc. Le drame ici c’est que TQS est une chaîne francophone, ce qui ne court pas les rues. Je n’étais pas obligatoirement un fan de Monsieur Mongrain, mais son image était nécessaire pour un meilleur équilibre de l’information dite populaire.
Selon Nelson Dumais, les médias en génréral vivent une transition, ils ne savent plus sur quel pied danser pour se renouveler. Ils doivent faire face à toutes les nouvelles technologies de communications écrites et visuelles. Un peu comme si on était à l’ère d’une imprimerie numérique. Rappelons-nous la révolution du savoir à l’épque de la machine de Gutenberg!
Sans rien enlever au collègue Dumais, cela fait déjà plusieurs années que les observateurs des médias, les experts, les analystes et mêmes les patrons de médias eux mêmes savent que les médias sont en transition et que les cartes sont en train de se rebrasser.
C’était d’ailleurs précisément le sujet du Congrès de la Fédération professionnel des journalistes du Québec il y a deux ans: à la conquête du Far Web.