J'étais en banlieue de Tokyo (à Vancouver) la semaine dernière. D'où mon silence. En passant, Montréal aurait deux ou trois leçons à retenir de Vancouver. Je vous reviens là-dessus…
D'ici là, un texte intéressant d'Alain Gravel sur son blogue. Il parle de la difficulté d'amener des gens à dire ce qu'ils savent devant la caméra…
Comme journalistes, nous passons de plus en plus de temps à tenter de
convaincre les gens de nous parler. À force de leur faire des « pitch
de vente » sur leur intérêt à faire sortir la vérité, je me sens
parfois comme un vendeur d'assurances.
Alors quand on me dit
que nous vivons dans un beau grand pays libre, où les gens peuvent
exprimer leurs opinions à leur gré, comme journaliste, je reste
sceptique.
À Vancouver (et un peu partout sur la côte ouest) il est possible de traverser la rue à une intersection sans avoir l’impression d’être une nuisance pour les automobilistes. C’est déjà un choc culturel quand on est un habitué du centre-ville de Montréal.