Une analyse intéressante d'Influence communication:
[…] la médiatisation des 270 pertes d'emplois chez TQS a occupé 0,84 % de l'actualité québécoise des 12 derniers mois. […] Nous avons limité l'analyse aux pertes d'emploi, sans considération pour la restructuration de l'entreprise, le changement de mission ou pour la comparution devant le CRTC.
Pour obtenir un poids médias comparable, il faut réunir plus de 17 annonces survenues au Québec. Celles-ci représentent 2 810 emplois perdus au Québec depuis 12 mois. Toutes ces nouvelles réunies constituent un poids médias combiné de 0,77 %.
Il ne s'agit surtout pas d'un jugement de valeur au sujet des difficultés auxquelles font face les anciens employés de TQS. C'est plutôt un constat de démesure dans la polarisation de l'intérêt médiatique.
C’est une belle vengeance je trouve…
La fameuse objectivité journalistique qui banalise les pertes d’emplois à coup de justification économique rationnelle, s’abbat maintenant sur ceux qui ont contribué à alimenter cette indifférence niaise envers les coupures d’emplois. Belle et joyeuse ironie.
Mieux encore, en s’auto-effaçant dans l’indifférence des images à travers leurs reportages, ils nous font le témoignage de leurs propres naïvetés ; ils croient réellement influencer émotionellement les masses devant leurs écrans télé. Pathétique discours de la disparition médiatique qui se retourne finalement contre ceux qui en font leur gagne-pain.
Qu’ils continuent à en parler, je le souhaite!!!
Que la transparence, le vide de leur discours objectif se montre finalement au grand jour!!