Sur la venue de Sir Paul McCartney à Québec pour le 400e, j'adore la salve de Stéphane Laporte:
Ben oui, Paul McCartney chante en anglais, c’est sa langue. Pis? Vaut
mieux dire All you need is love en anglais que Crisse ton camp d’icitte
en français!
Un des problème majeur au Québec, c’est qu’il commence a y avoir pas mal de monde fier de leur petitesse. Stéphane Laporte en est le spécimen parfait, et maintenant, M. Proulx, vous semblez revendiquer cette même petitesse. Faut croire que la propagande sournoise de Gesca porte fruit. C’est très désolant.
Curzi et Cie « brasse de la marde » avec la venue de Sir Paul McCartney à Québec. C’est de la canadianisation qu’ils disent. Pauline Marois et le PQ s’en dissocient et pour cause. Moi itou.
Aussi bien dire le dicton suivant: Quand j’ai l’esprit très large « je fais la rue », quand « j’ai l’esprit plus étroit » je fais le trottoir.
M. St-Amand, je ne suis pas « fier » de notre petitesse, comme vous le dites.
Nous sommes petits, c’est un fait, pas une fierté.
Dans le monde, démographiquement parlant, le Canada se compare à l’Algérie.
Le Canada est vaste en terme de kilométrage uniquement. Même chose pour le Québec. La nation québécoise, si on compte tout le monde qui habite sur ce territoire, représente une personne sur mille dans le monde.
Ce n’est pas la faute au Canada, ni à personne. Nous sommes dans le monde une curieuse tribu qui se trouve à être ma tribu préférée puisque j’y appartiens. Je n’ai pas à être « fier » de sa petitesse, c’est un fait.
On peut être fier d’être Québécois tout en s’ouvrant au reste du monde. Sinon on fait quoi? On se ghettoïse?
Ça ne m’intéresse pas du tout.
Merci M. Proulx pour votre petit cours de géographie. Mais ce que je tenais à souligner par mon intervention, c’est qu’il peut y avoir de grands hommes dans un petit pays, tout comme y avoir de petites gens dans un grand pays.
La venue de Paul McCartney sur les lieux de notre défaite contre les Anglais pour souligner le 400e anniversaire de la ville phare de la francophonie en Amérique, revêt un aspect fort symbolique. Pour ne pas le voir, il faut soit être petit, soit être parfaitement colonisé. Ceci étant dit, si M. McCartney était venu faire sa présentation au Festival de Jazz de Montréal, je vous assure que j’aurais été parmi la foule pour l’applaudir. Car il n’y a aucune contradiction entre la fierté de ce que l’on est, et l’ouverture sur le monde. C’est juste qu’il faut donner au sens (même symbolique) le sens qui lui revient.
Ce spectacle est tout simplement une preuve supplémentaire démontrant que les organisateurs du 400e ont voulu organiser un « party » aux retombés économiques les plus grandes possibles.
Ils n’ont pas voulu célébrer le 400e du Québec, de la culture d’ici, de son Histoire. Ils ont voulu fêter une ville, du béton, un territoire.
Sans entrer dans la ligné des souverainistes et autres nationalistes bornés; il faut tout de même noté l’aspect paradoxale de ce spectacle. D’un coté on dit vouloir inviter le monde chez soi pour fêter ce que nous sommes à travers la ville de Québec. Mais d’un autre coté, on veut attirer le plus de monde possible sans se demander si tout ce monde se déplacera pour fêter Québec ou fêter tout court. Il faut se rendre à l’évidence que beaucoup de gens se déplaceront pour entendre et voir l’ancien Beatles plutot que de fêter la ville et la culture du Québec. Mais statistiquement, on pourra se péter les bretelle que 200 000 personnes (et plus) auront été de la fête pour cet évènement… mais la fête à qui?
Un aspect symbolique! Non mais, c’est fort! Paul s’est dit, on les a planté il y a 300 ans, je vais profiter de l’occasion pour leur remettre le nez dedans.
Parlant de petit, c’est avec des belles histoires comme ça que le Québec va réussir à s’ouvrir vers le monde, bravo! Vous avez mon vote…
Y a toujours quelqu’un quelque part pour voir ou créer des magouilles là où il y en a pas.
M. Gagnon, je vois que vous êtes de ceux qui n’ont pas d’yeux pour les choses symboliques. Je crains que vous pourriez malencontreusement assister aux funérailles de votre mère avec un beau veston rouge. Que vous vous étonneriez même de voir les gens autour de vous qui s’en offusquent.
La venue de Paul McCartney à Québec dans le cadre du 400e n’est aucunement une magouille, mais plutôt une bourde commise par les organisateurs de la fête du 400e. On ne peut reprocher à M. McCartney d’avoir accepté l’invitation de venir se donner en spectacle à Québec, car il ne lui revient pas d’être fier à notre place. Mais il y a tout lieu de se demander quel aspect de notre identité on a voulu mettre en relief en l’invitant. Serait-ce notre propension à dénigrer notre propre culture au bénéfice de celle qui est tranquillement en train de nous assimiler? Serait-ce notre cupidité pour le fric au détriment de notre culture historique? Où encore, notre besoin d’un gros nom étranger de la scène artistique pour attirer les projecteurs sur nous, et ainsi se sentir parmi les grands?
Je ne suis pas dans la tête des gens qui ont pris une telle décision, mais j’espère de tout cœur qu’elle ait été prise par simple manque de culture historique. Sinon, il faut craindre qu’elle soit un autre de ces petits gestes politiques qui, sous des apparences anodines, vient miner à petit feu notre identité et notre résistance à l’assimilation.
Merci M. St-Amand pour votre petit cours d’histoire et de symbolisme.
Mais sincèrement, je n’entrerai pas dans ce débat car il ne m’emballe pas du tout. Partir de vieilles rancoeurs qui datent de 250 ans pour lire le monde actuel et préparer l’avenir, honnêtement, ce n’est pas un projet dans lequel j’ai envie d’investir des efforts.
Je respecte ceux qui endossent dans leur quotidien notre devise « Je me souviens ». Or, pour ma part, on peut tout à fait, sans risquer d’être assimilé à petit feu, se souvenir de ses origines et célébrer l’identité québécoise » tout en laissant un Anglais jouer des balades sur les Plaines.
Comme le disait Stéphane Laporte, je ne crois pas que les célébrations du 400e aient « dénigré » notre culture au bénéfice de « celle qui est en train de nous assimiler ». Tout simplement parce que, ce show, c’est 2h sur des célébrations qui durent un an et où la culture québécoise s’est passablement exprimée.
Le jour où ceux qui
Vous avez bien raison, M. Proulx, de souligner le peu d’espace-temps qu’occupera le spectacle de Paul McCartney dans l’ensemble des festivités du 400e de Québec. On pourrait en dire autant de la parade de notre chère représentante de la reine. En fait, chaque minute de la vie est une goutte d’eau dans une mer immense. Mais si la mer est composée de gouttes d’eau, il n’en demeure pas moins intéressant de savoir de quoi est constituée cette fameuse goutte d’eau. Pour la goutte d’eau qui nous intéresse ici, il me semble qu’elle tire beaucoup plus sur le rouge que sur le bleu. D’où mon inconfort.
Au Québec, il n’y a pas de danger de se faire burkaniser, parce que la burka nous donne la chair de poule. On peut affirmer la même chose pour la turbanisation éventuelle du Québec. Mais je ne m’aventurerais pas à dire la même chose à propos de l’anglicisation, parce qu’il me semble y avoir de moins en moins de Québécois pour la craindre, alors que les statistiques nous disent qu’elle est en train de se réaliser tranquillement.
Au Québec, on est fier de notre Céline Dion nationale, cette merveilleuse ambassadrice de la culture… américaine. Elle est le modèle qu’on voudrait bien être capable de suivre. Parce qu’au Québec, réussir c’est ne pas avoir peur de se nier soi-même pour enfourcher la culture qui fonctionne à merveille avec le commerce. Être couillon, c’est même devenu ce qui est de plus « in ». Voilà le véritable problème. Il s’agit d’un problème fort insidieux, parce que celui qui en est affecté, au lieu d’en souffrir se sent comme magnifié.
Mais je sais M. Proulx que c’est vous qui avez raison, et je vous envie beaucoup. Je sais que lorsque l’anglicisation du Québec sera un fait accompli, vous vous foutrez du peu de français qu’il vous restera, parce que vous n’en aurez pas besoin dans vos activités quotidiennes, alors que moi je serai triste et nostalgique. Enfin, peut-être devrais-je moi aussi participer allègrement à ce génocide culturel. Après tout, nous vivons dans un pays démocratique.
Je vous ferai remarquer M. St-Amand que mon quotidien, ma carrière, chaque journée de ma vie tourne autour de la langue française.
C’est la langue dans laquelle j’écris, écrire est mon métier et j’adore mon métier…
Chaque jour, à mon échelle, que ce soit une goutte d’eau ou pas, je contribue à garder le français vivant en publiant dans des médias des textes en français…
C’est tout ce que je peux faire.
La venue à Québec de McCartney à Québec dérange les Montréalais;les pôvres McCartney n’ira pas chez eux,en plus on leur vole des touristes.Quant aux faux-patriotes
que sont les Curzi,Falardeau et cie,ils sont les premiers à aller quémander des fonds à Ottawa.À Québec vous allez dans à peu près tous les restos,boutiques etc…on vous servira en français,tandis qu’à Mtl ???Québec est une ville ouverte à toutes les formes de
culture et la venue de « Sir Paul » dans nos murs est un honneur et sera un grand moment
de musique.Alors Montréal « vos gueules » et laissez-nous fêter en PAIX!…All you need is love…
Vous avez raison, M. Proulx, d’être fier de pouvoir exercer votre profession dans votre langue. Et je crois que vous allez être en mesure de le faire tant et aussi longtemps qu’il subsistera une certaine demande pour les produits culturels de langue française. Mais au train où vont les choses, il n’est pas du tout certains que votre fils sera en mesure d’en faire autant. But who cares?
À date, on est deux ici qui « care »… et je pense qu’il en reste encore pas mal qui « care » et qui transmettront ce « care » à leurs enfants.
Oui, la situation n’est pas tout à fait rose, mais elle n’est pas tout à fait noire non plus.
Pour ma part, je dis, c’est la fête de la ville de Québec, pas de la francophonie.
Si les québécois refusent de s’ouvrir au monde, et surtout de cette façon, ils resteront toujours avec la chemise carreautée et la ceinture fléchée tatouées sur le nombril!
McCartney est une vedette internationale qui mettra peut-être enfin le Québec sur la mappe!
La St-Jean, c’est le 24 juin!
Et pendant toute l’histoire de la ville de Québec, il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas eu que le français qui a été parlé!
Et si je ne m’abuse, il me semble que beaucoup d’anglophones demeurent à Québec.
Parfois, faut laisser tomber la politique et faire le party tout simplement!
Nous sommes enfin trois! Je viens de trouver l’autre sur Kijiji. Elle semble être à votre recherche (il ne pourrait pas s’agir de moi, car je ne rencontre pas ses critères d’âge). Allez, tentez votre chance, parce qu’il s’agit d’une perle trop rare. Voici le lien : http://montreal.kijiji.ca/c-rencontres-femme-cherchant-homme-Pour-une-douce-romance-W0QQAdIdZ62996643 . Je vous souhaite la meilleure des chances.
C’est fou comment les gens peuvent récupérer un événement aussi banal qu’un concert de musique pour en faire de la politique. Parlant de concert, il y aura aussi The Stills, un groupe montréalais ainsi que Pascale Picard dont les textes sont en anglais… Il y en a peut-être d’autre, je ne sais pas.
Personnellement, j’aime bien penser que la vie ne mérite pas d’être prise au sérieux à ce point. Ce, même si j’aime le français, que j’y tiens et que je n’accepte pas de me faire servir en anglais ici, « che » nous.
Mais je crois aussi que de toujours vouloir se refermer sur notre culture et notre langue, en 2008, c’est tout à fait dépassé. Nous sommes à l’heure des marchés de libres échanges, de l’Union européenne, de la mondialisation mais ici, beaucoup de gens donnent l’impression de vivre dans un village d’irréductibles Gaulois résistants à tous changements venant de l’extérieur.
Je le répète, la vie ne mérite pas d’être prise au sérieux à ce point, amusez-vous un peu, juste un ti-peu.
Je propose de nouvelles règles d’accès aux Plaines d’Abraham:
– aucune prestation d’artiste anglophone / originaire d’un pays majoritairement anglophone / originaire d’un pays où l’anglais est une langue officielle / originaire d’un pays où l’anglais est utilisé ne sera permise.
– aucune prestation d’artiste utilisant l’anglais ne pourra y être faite.
– aucun individu anglophone / originaire d’un pays majoritairement anglophone / originaire d’un pays où l’anglais est une langue officielle / originaire d’un pays où l’anglais est utilisé ne pourra fouler le sol du Parc.
– aucun individu avec un descendance anglo-saxonne ne pourra être présent sur les lieux du Parc.
– aucun individu ne pourra y utiliser l’anglais pour s’exprimer.
Si une de ces règles est enfreinte, le geste sera considéré comme un affront à la nation québécoise et l’emploi de la violence pourrait se voir nécessaire pour déloger / neutraliser / anéantir le récalcitrant terroriste anglophone.
(Vive le Québec paranoïaque!)
Je me permet de répéter dans un langage pragmatique que les organisateurs du 400e ont déniché cette vedette morte-vivante afin de gonfler le nombre de visiteurs durant la fête du 400e. Vos querelles autour de ce qui est québécois ou non; de ce qui pourrait nous ouvrir sur le monde ou non; de ce qui pourrait nous donner une visibilité ou non; je m’en fous et je suis prêt à parrier de l’ancien Beatles l’ignore tout autant… pourrait-on au moins s’entendre sur le fait que beaucoup de gens qui iront voir McCartney ne le feront pas pour la ville de Québec mais bien parce qu’il s’agit d’un des rares spectacles du « Na Na Na Nanana Nanana Hey Jude » en Amérique du Nord? Et alors, pourquoi comptabilisé ces visiteurs au nombre des « fêteux » du 400e? Il me semble que si les 2 évènements avaient été présenté séparément, on aurait évité tout le brassage politique qu’on a maintenant.
@Éric Millette
C’est certain que beaucoup de gens iront seulement pour voir Paul. Comme il y a beaucoup de gens qui vont à Québec seulement pour voir le moulin à image de Robert Lepage ou l’exposition du Louvre sans s’arrêter aux festivités du 400 ème…. Juste parce qu’ils en ont envie, c’est tout. Faudrait peut-être « taggé » les gens qui sont là pour autre chose que le 400 ème, comme ça on pourrait mieux comptabiliser…
On dirait qu’il aurait fallu se taper la Bottine Souriante et Mes Aïeux pendant 1 an à Québec pour que les gens aient l’impression que les organisateurs ont fait de la culture leur priorité #1. Au Québec, ainsi qu’à Québec, la culture ne se résume pas seulement au français et à la poutine, enfin j’espère, sinon notre culture est pas mal triste.
M. Chouinard, vous êtes un rigolo. Il est dommage que vous n’ayez pas plutôt présenté une formule pour célébrer le prochain centenaire de la ville de Québec, tête de pont de la francophonie en Amérique, car c’est bien du dérapage du 400e dont il s’agit ici.
Faudra-t-il encore cacher notre drapeau? Encore prétendre que Champlain fut le premier représentant de la reine d’Angleterre en terre canadienne? Faudra-t-il que le clou du spectacle soit encore assuré par les descendants de ceux qui nous ont conquis? Faudra-t-il remettre à jours le plan de Lord Durham pour en finir une fois pour toute avec notre assimilation?
Je ne participe pas à cette fête concoctée pour m’humilier, mais j’aurais tant aimé aller applaudir Paul McCartney sur les plaines l’an dernier, s’il était venu au Festival d’été. J’admire Paul McCartney comme j’admire tous les anglais. Quand je vais à Toronto et que je constate qu’aucun de ma tablée se mets à parler français à cause de ma présence, je ne peux que les admirer. C’est à me rendre jaloux. Mais quand je suis dans un restaurant de Montréal et que j’entends une tablée de francophones s’exprimer en anglais à cause de la présence d’un seul anglophone parmi eux, ça me désole.
Dois-je répéter que je ne reproche aucunement à Paul McCartney d’avoir accepter l’invitation de venir se produire à Québec, mais plutôt aux organisateurs du 400e d’avoir eu l’indélicatesse de l’inviter au mauvais moment. Mais si ce geste a été posé pour qu’on accepte notre humiliation dans la réjouissance, je lève mon chapeau aux organisateurs de la fête, car ça semble très bien réussir.
@ Nicolas Gagnon
Le moulin à images de Lepage est une oeuvre représentant l’Histoire de la ville de Québec. On peut se déplacer parce qu’on est « fan » de Lepage mais l’oeuvre nous fera sentir le Québec.
Pour ce qui est des « échanges » Québec-France, c’est en quelque sorte pour commémorer la parenté entre le Québec et la France, donc dans un certain sens, cela représente encore le Québec.
Pour ce qui est de McCartney, il n’y a pas vraiment d’analogie à faire (autrement qu’en disant que bon nombre de québécois appartenant à une génération ou deux ont beaucoup aimé les Beatles). Il n’appartient pas réellement à notre histoire ni à notre culture. Il va attirer les foules et les organisateur du 400e pourront comptabiliser tout ce beau monde et se donner une belle tape dans le dos pour avoir fait de cet aniversaire un succès. Mais on aurait très bien pu invité U2 ou Madonna et le résultat aurait été le même.
@Eric Millette
Je crois que beaucoup de gens se déplacent pour le moulin à image à cause du côté grandiose de la projection et non pas nécessairement à cause de la représentation projetée. Mettez le même film sur un écran de cinéma normal et les gens n’y courraient probablement pas en grand nombre. Et je suis pas certain que les touristes vont vraiment sentir le Québec autant qu’une série d’images projetées dans une grandeur immense.
Pour ce qui est du Louvre, je ne commentais pas les échanges faits par Québec/France, plutôt que cette exposition attire énormément de gens de partout dont plusieurs iront seulement pour voir les œuvres du musée et non pour le 400 ème. Aurait-il fallu faire un musée sur la traite de fourrure à la place pour rendre hommage à notre culture et s’assurer que les touristes « sentent » le Québec?
Sur ce, bonne fin de semaine, je m’en vais à Québec ce week-end, pas pour célébrer le 400 ème mais plutôt le 85 ème de la grand-mère de ma copine. 😉
Eh bien voilà! Avec ce relativisme indifférent, à quoi bon célébrer les 400 ans de Québec? Après tout, toutes les villes sont en béton, en pierre et en bois. Une oeuvre est faite de projecteur et de son et l’autre de peinture et de coton. Abolissons donc tout ce qui fait du sens. Produisons un monde complètement homogène.
Je voudrais ajouter au commentaire de M. Saint-Amand qui dit que les gens de Québec auraient dû inviter M. McCartney une autre fois au lieu de cette année. Et bien, il ne serait pas venu une autre fois. Il ne le fait que pour célébrer notre fête de 400 ans. Il choisit ses spectacles chaque année en fonction de l’évènement spécial qui se passe pour aller à un endroit ou un autre. Pour ce qui est des batailles qui ont eu lieu voilà de cela des centaines d’années, il n’était même pas au courant de notre histoire.
Pour ce qui est du symbolisme de la chose, je trouve que vous vous emballez pour rien. Ce sont des enfantillages, et je suis certaine que personne dans le comité du 400ième n’a pensé une seule minute à ce symbole que vous cherchez tant à nous démontrer.
Finalement, je tiens à dire que je suis très fière de voir Paul McCartney venir sur les plaines. Pas mal plus fière de le voir lui que de voir Céline dont René fait tout un plat pour avoir la plus grande scène et toute la controverse autour des fameux billets gratuits distribués partout, pour satisfaire les divers promoteurs publicitaires.
Bon spectacle tout le monde et arrêtez de vivre dans le passé et la controverse et pensons musique et fête pour quelques instants!!
Parfois le monde ordinaire s’imagine que certaines personnes de haut rang ont ben de l’allure alors qu’elles n’en ont pas du tout. C’est ce que vient de démontrer Curzi et Cie de façon magistrale. A tel point que tout le monde en parle aujourd’hui sur toute la planète.
Quand on ne sait plus quoi faire de son corps ou qu’on est à court dans ses idées, on est prêt à faire les pires vacheries.
Mme Noël, je ne suis pas étonné que vous ne fassiez pas la même lecture que moi concernant le symbolisme entourant l’invitation de Paul McCartney pour la célébration du 400e de Québec. Après avoir lu « …j’aurais tant aimé aller applaudir Paul McCartney sur les plaines l’an dernier, s’il était venu au Festival d’été. », vous transformez le tout pour me faire dire que « … les gens de Québec auraient dû inviter M. McCartney une autre fois au lieu de cette année. » Alors pour votre bénéfice, je vous signale que j’ai utilisé le verbe « aimer » au conditionnel passé pour parler de ce qu’aurait été mon état d’âme si la condition (McCartney au Festival d’été 2007) annoncée par la forme pronominale « s’il » s’était réalisé. Pour vous aider à faire une lecture un peu plus en profondeur, je vous signale également que j’ai choisi de situer mon hypothèse en 2007 plutôt qu’en 2009, par exemple, parce qu’en 2007 c’était avant que M. McCartney vienne sur nos banquises pour envoyer des vidéos à travers le monde qui suggéraient que nous sommes un peuple sanguinaire.
Si vous ne voyez pas l’aspect symbolique que revêt l’évènement McCartney, je n’ai pas de problème avec ça. Vous pourriez même ignorer qui est le premier ministre du Québec, et encore là je n’aurais pas de problème avec ça. Là où j’ai un problème, c’est qu’il y a des décideurs à quelque part qui ont fait fi de cet aspect symbolique. Est-ce par manque de culture historique ou bien serait-ce plutôt un geste délibéré pour montrer à la face du monde que nous sommes, nous les québécois, une gang de cocus contents? Dans un cas comme dans l’autre je suis très inconfortable avec ce message que nous envoyons au monde entier (du moins la partie de ce monde capable de décoder le symbolisme de l’évènement), bien que les bailleurs de fond fédéraux aient toutes les raisons du monde de pavoiser.
Le spectacle est terminé et j’en suis heureux: les gens vont peut-être cesser d’en parler.
Steve, ferme les commentaires. Pitié!
Si on ne veut pas perdre notre langue, il faut faire des enfants. Les Américains en ont fait plus que nous et le résultat, c’est qu’ils sont une puissance mondiale. Le jour n’est pas loin où les citoyens de Chine ou de l’Inde vont détrôner les USA. Il faudra apprendre le mandarin ou l’hindi. Allons-nous tous nous haïr ou nous jalouser pour ça ? Et pourquoi les envierait-on d’être plus nombreux que nous ? Est-ce vraiment le but ultime de la vie d’être soi-disant « les plus forts » ? De toute façon, c’est une interprétation : les autres peuples ont aussi leur lot de problèmes !!! Il me semble que le Québec est accueillant pour les autres cultures. Je refuse d’être considérée comme une raciste et je refuse encore plus que mon peuple soit vu ainsi sans raison. Quand donc apprendra-t-on à s’aimer les uns les autres ?