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Saguenay: passez au salon…

Alors, je pars à Saguenay jusqu’à dimanche prochain pour promouvoir ce livre à ce salon. Si vous êtes dans la région, venez me faire un petit coucou… Je risque de me sentir bien seul là-bas!

Eh oui, accompagner son dernier bouquin à un salon du livre lorsqu’on ne se nomme pas Marie Laberge, Rafaële Germain ou Bryan Perro est toujours une instructive leçon d’humilité.

On voit les gens défiler devant son kiosque. Parfois, un curieux s’arrête, jette un œil un peu blasé à la couverture du livre. « C’est vous qui avez écrit ça? », demande-t-il. « Oui. » Et dans sa tête on pense : « C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je suis assis à ce kiosque, devant cette pile de livres, et qu’il y a une grosse photo de ma face au-dessus de ma tête. »

J’ai souvent aussi cette question classique : « Combien de temps ça te prend pour écrire un livre comme ça?»
Pour une raison que j’ignore, dans l’esprit de plusieurs lecteurs, le temps consacré à l’écriture d’un livre est une information pertinente. Je songe d’ailleurs à l’inscrire à l’endos de mon prochain livre: « 425 heures ont été nécessaires pour écrire ce livre. »

Enfin… Tout salon du livre permet tout de même de belles rencontres avec des amoureux de livres. Et quand ces rencontres surviennent, c’est un salaire qui vaut amplement l’emmerdement d’avoir eu à répondre, une heure durant, à des gens qui nous demandent à quel kiosque ils doivent se rendre pour rencontrer Marie Laberge…