Alors, je pars à Saguenay jusqu’à dimanche prochain pour promouvoir ce livre à ce salon. Si vous êtes dans la région, venez me faire un petit coucou… Je risque de me sentir bien seul là-bas!
Eh oui, accompagner son dernier bouquin à un salon du livre lorsqu’on ne se nomme pas Marie Laberge, Rafaële Germain ou Bryan Perro est toujours une instructive leçon d’humilité.
On voit les gens défiler devant son kiosque. Parfois, un curieux s’arrête, jette un œil un peu blasé à la couverture du livre. « C’est vous qui avez écrit ça? », demande-t-il. « Oui. » Et dans sa tête on pense : « C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je suis assis à ce kiosque, devant cette pile de livres, et qu’il y a une grosse photo de ma face au-dessus de ma tête. »
J’ai souvent aussi cette question classique : « Combien de temps ça te prend pour écrire un livre comme ça?»
Pour une raison que j’ignore, dans l’esprit de plusieurs lecteurs, le temps consacré à l’écriture d’un livre est une information pertinente. Je songe d’ailleurs à l’inscrire à l’endos de mon prochain livre: « 425 heures ont été nécessaires pour écrire ce livre. »
Enfin… Tout salon du livre permet tout de même de belles rencontres avec des amoureux de livres. Et quand ces rencontres surviennent, c’est un salaire qui vaut amplement l’emmerdement d’avoir eu à répondre, une heure durant, à des gens qui nous demandent à quel kiosque ils doivent se rendre pour rencontrer Marie Laberge…
Moi je me fous de Marie Laberge…et donc, ça t’a pris combien de temps écrire ce livre?
À peu près six mois, à temps partiel…
Merci de vous en informer!
Le contenu du livre à l’air intéressant… mais pourquoi ce titre ??
Ben… Parce que ce sont des entrevues avec des gars sur le thème du plaisir?
« S’amuser au masculin » n’est pas un titre qui évoque instantanément des entrevues avec des gars sur le plaisir dans mon esprit. Je pense plutôt à autre chose…
Anyway, j’ai probablement l’esprit mal tourné…
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Par contre, je vous lève mon chapeau pour les deux titres de vos précédents ouvrages : « L’opération Passe-Partout » et « Les saisons du Parc Belmont ».
Deux perles de votre répertoire, à mon avis.
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En passant, j’en profite pour vous dire à quel point j’ai bien apprécié la lecture de « Les saisons du Parc Belmont » pour l’occasion qui y est offerte de faire un retour en arrière instructif sur la raison d’être des parcs d’attraction lors de leur implantation initiale. Merci.
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Cela étant dit, je vous souhaite une belle séance de signature et un grand succès en librairie pour votre dernier livre !
Vas-tu passer à d’autres salons que celui de Saguenay?
Monsieur Proulx,
ça ou un texte encore plus pertinent… Sur mon vieux Astérix et Cléopatre, on peut lire :
14 litres d’encre de Chine, 30 pinceaux, 62 crayons à mine grasse, 1 crayon à mine dure, 27 gomme à effacer, 38 kilos de papier, 16 rubans de machine à écrire, 2 machines à écrire, 67 litres de bière ont été nécessaires pour sa réalisation!
http://goscinny.free.fr/Annonces/01ann%20cleo.GIF
Anyway. Ça prend de la persistance pour faire un livre, permettez que je salue la vôtre et bon succès.
«l’autre» Sébastien Lavoie
Steve Boudrias soulève quelque chose de vrai. Ne t’étonne pas que beaucoup d’hommes un brin maniérés et à l’apparence très soignée s’arrêtent à ton kiosque!
Trêve de plaisanterie, ce qui m’accroche d’abord, c’est le « cover ». J’aime son style années 50. Qui a fait ce travail?
C’est un illustrateur du nom de Pascal Blanchet…
J’adore son style aussi et, à mon avis, on devrait le retrouver quelque part sur mes prochains livres…
http://www.pascalblanchet.ca/