Chose entendue hier à Tout le monde en parle, de la bouche de Julie Couillard:
Mercredi passé, c'était le débat des chefs. C'est des enjeux qui ont un impact direct sur notre société. Et parce qu'on a coulé des informations de mon livre dans La Presse, ben le lendemain au lieu du débat, c'était Julie Couillard qui faisait la une des journaux. Où sont nos priorités? Les journalistes sont tu là pour informer la société ou sont juste là pour faire du sensionnalisme.
Influence communication souligne que Julie Couillard est actuellement la 7e personne la plus médiatisée au Québec depuis le premier janvier dernier.
Il nous faut, c'est urgent, des états généraux sur le sensionnalisme…
C’est presque ça…
Dans les faits, les journalistes ne sont pas là pour créer du sensationnalisme de toutes pièces. Ça, c’est le rôle du sensationnaliste.
Les journalistes ne font que rapporter le plus scabreux, le plus controversé, de ce que sera parvenu à dégoter le sensationnaliste. Quant à Madame Couillard elle-même, celle-ci constitue la matière première du sensationnaliste.
Ainsi, quand on comprend bien le fonctionnement de cette machine médiatique bien huilée, on voit bien qu’on ne saurait vraiment rien reprocher aux vaillants journalistes…
Hey, Monsieur Joseph Pulitzer lui-même se faisait un plaisir de créer de la nouvelle pour vendre ses journaux (avant de se racheter une image noble en créeant le prix qui porte son nom.) Alors, pour de ce qui est de la relation entre le journaliste et le sensationalisme, disons qu’il y a un fort copinage connu depuis belle lurette…
Un mot de six syllabes, ce n’est pas évident à prononcer dans une émission comme TLMEP.
Alors, on peut lui pardonner.
Le problème ici, c’est l’idée de présenter le « coulage » d’information concernant la biographie de Julie Couillard comme étant presque inopiné, tombé du ciel, autrement dit.
Sauf que… On peut bien dire ce qu’on veut sur l’intérêt de l’éditeur à VOIR les propos de la dame couler dans les journaux avant le lancement officiel, mais on peut difficilement justifier la place qu’on lui a trouvé dans les journaux.
Et ça, c’est du sensationnalisme et non du journalisme, qu’on apprécie ou non la dame.
Oups…
Je n’avais pas remarqué le « gag ». Du « sensionnalisme », selon Madame Couillard? Mon dictionnaire n’étant pas de la toute dernière édition, ce mot n’y figure malheureusement pas encore.
Mais, avec l’évolution du langage, pas facile de se tenir constamment à jour…
….Comme elle disait a profusion lors de l’entrevue Hein !!!
Dans l’fond TLMP ont eu ce qu’ils voulaient ils ont eu la plus grosse cote d’écoute que le Banquier. et Julie son cachet…$$$
Comme le disait cette énigmatique Julie : « C’est IVIDENT! » qu’elle n’a pas une femme
à l’argent…
Pour faire parler de soi au Québec, il faut avoir deux choses: être sexy et avoir une »fokigne » grande gueule, sans vraiment savoir de quoi on parle : deux qualités de Julie Couillard!!! Quoiqu’être sexy n’est pas très important, regardez Richard Martineau…