Richard Therrien donne la version des faits de Productions J sur l'exclusivigate.
Résumé de l’histoire : depuis deux semaines, la rumeur veut que Star Académie demande des exclusivités de 10 semaines aux artistes. En d’autres mots, Nicolas Ciccone ne pourra pas être vu 10 semaines avant son passage à Star Ac’.
En écrivant ces mots, je me rends compte que ce n’est pas une si mauvaise nouvelle. Mais passons. Évidemment, Julie Snyder a fini par sortir de son mutisme et a tout nié.
Est-ce qu’elle a déjà eu cette idée mais s’est ravisée devant le tollé? On ne le saura pas.
Remarquez, je trouvais cette histoire assez ridicule dès le départ. Dans un petit marché comme le Québec, une exclusivité de dix semaines, ça n’avait aucun bon sens.
Qui aurait accepté cela? À part peut-être Michel Louvain, Joël Denis, Pierre Lalonde et tous ces chanteurs qui sont, de toute façon, très loin des projecteurs par les temps qui courent… je ne vois pas.
Star Académie ou pas, y a-t-il vraiment quelqu’un de sensé qui pensait qu’Isabelle Boulay allait accepter de s’effacer de la carte pendant 10 semaines afin d’avoir le privilège d’aller pousser une chanson avec les p’tits chanteurs du manoir Péladeau?
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En passant, j’ai visionné le premier épisode de M pour Musique, l’émission musicale de France Beaudoin (c’est ce soir, 21h, à Radio-Canada).
Le plateau est dynamique. J’ai beaucoup aimé la prestation de Cœur de pirate. C’est une Pierre Lapointe au féminin. Et quand on y pense, il y a longtemps qu’on n’avait pas vu une si jeune artiste atteindre la gloire grâce à son talent brut, sans le concours d’un concours.
Sauf que M pour Musique veut ratisser large et, malheureusement, c’est la meilleure façon de déplaire à tout le monde.
Dans la première émission, on passe de Mes Aïeux à Gilles Vigneault, de Patsy Gallant qui hurle à Cœur de Pirate qui pianote. Puis, un medley mêlant Anick Jean, Éric Lapointe, Alfa Rococco, Ariane Moffat, Marie-Mai et j’en passe. La pizza musicale all-dressed.
À moins d’être un amateur de musique très, très généraliste, je ne connais personne qui n’aura pas, à un moment ou à un autre, le doigt sur la zappette.