Une observation comique.
Pour Pierre Falardeau, Radio-Canada (rebaptisée Radio-Cadenas) est un repère de fédéralistes qui veulent nous vendre les Rocheuses à chaque bulletin de nouvelles.
Pour André Arthur, c'est l'inverse. Aujourd’hui, il demandait à ses téléspectateurs de leur nommer UN seul commentateur entendu régulièrement à Radio-Canada qui ne soit pas « anti-américain, indépendantiste et socialiste ».
Comme quoi la vision que l’on a des choses dépend toujours des lunettes qu'on porte…
NOTE: Ah oui, pour la question d'Arthur: John Parisella. Ça fait un. En connaissez-vous d'autres?
Falardeau se trompe ! Faudrait le renseigner sur sa myopie ! Quelqu’un peut s’en charger ?
Radio-Canada est un repaire à souverainistes, à commencer par le Guy A. Lepage, Chef de la Clique du Plateau !
John Parisella est bénévole pour le clan de Barak Obama, la gauche américaine.
http://www.2solitudes.com/headlines-actualites/71/John-ParisellaConcordia-Teacher-amp-Charest-Adviser-Knocking-on-US-Doors-for-Obama.html
http://www.ledevoir.com/2008/01/08/171081.html
Il est plus que douteux qu’il soit invité à titre de spécialiste sur la question américaine sans qu’on dévoile au grand jour son biais.
Bon ben. John Parisella ne semble pas le bon candidat. Pas encore assez de droite et pro-américain et pas socialiste au goût de certain.
Faudra trouver mieux. On y arrivera.
Pour le repaire de souverainistes, l’équation est un peu courte et trop généralisante pour être prise au sérieux. Il en va autant des raccourcis d’Arthur.
Merde, il n’y a pas trois personnes qui travaillent à Radio-Canada/CBC, les amis, mais environ 8300 répartis à travers le pays!
Bien sûr, on voit à l’écran beaucoup d’artistes, qui sont d’ordinaire plus à gauche et plus pour l’indépendance que le reste de la population.
Mais pour ce qui est des journalistes et des commentateurs, c’est faire preuve de beaucoup de créativité que de coller à tous ces gens une seule et même idéologie. Franchement. Remettons la raison à l’ordre du jour, je vous prie.
En passant, une ex-employée de Radio-Canada est aujourd’hui ministre sous Jean Charest, et une autre est Gouverneure Générale, représentante de la Reine…
« En passant, une ex-employée de Radio-Canada est aujourd’hui ministre sous Jean Charest, et une autre est Gouverneure Générale, représentante de la Reine… »
Et un autre est passé au PQ. Comme quoi, il faut de tout pour faire un monde.
Plutôt que de parler de fédéralisme et de souvenisme à la SRC, il faudrait peut-être redéfinir la situation… mais pour bien comprendre la confusion, voici pourquoi elle survient dans l’esprit de plusieurs…
Je suis certainement en désaccord avec un Falardeau qui s’insurge contre la SRC en la traitant de « Radio-Cadenas ». En fait, il serait temps de comprendre que la SRC est une société canadienne et non pas québécoise. À cet égard, elle ne devrait pas donner plus de place au discours québécois qu’au reste du Canada, ce qui n’est certes pas le cas en ces dernières décennies…
En fait, je me souviens bien d’une époque où le Téléjournal de 18h était unique à travers le pays. Du temps de mon enfance, c’est Bernard Derome qui lisait ledit journal télévisé, journal qui donnait des nouvelles de ce que se passait un peu partout au Canada. Depuis le milieu des années 80, peut-être pour « faire taire la clique souverainiste », des antennes régionales ont vu le jour: chaque province ayant son propre Téléjournal 18h et n’étant plus soumis aux impératifs nationaux.
Cet ajout a peut-être du bon pour les populations francophones hors-Québec, du fait qu’on redonnait une certaine importance aux nouvelles régionales qui étaient, auparavant, diluées dans le « grand bol national ». Il n’en demeure pas moins que le Téléjournal 22h avait repris le relève, jusqu’au deuxième référendum. Depuis, il faut dire que la SRC a encore une fois entrepris un changement de cap fort important: le 22h est devenu plus québécois que canadien. De là, le fait que plusieurs accusent la SRC d’être plus souverainiste que fédéraliste.
En fait, si ce sont les présentateurs qui écopent de l’étiquette souverainiste, c’est qu’ils sont en première ligne. C’est de leur bouche que viennent les nouvelles québécoises et c’est eux qui sont accusé de laisser tomber le reste du Canada français qui, ne l’oublions pas, constitue tout de même près de 15% de la population francophone du pays. Ce 15% a droit de citer.
Un autre élément important de la couverture journalistique qui constitue une « baffe au visage des Canadiens-Français vivant en dehors du Québec »: les dernières élections fédérales… Pourquoi le BQ, qui n’est présent qu’au Québec, recevait-il plus d’antenne et de couverture que le NPD qui, lui, présentait des candidats à travers tout le pays. Petit rappel: parmi les régions dont le développement est largement lié à la présence francophone, plusieurs ont d’ailleurs voté pour le NPD (Nord de l’Ontario et Edmonton-Strathcona)… comme quoi les idées néodémocrates ne sont peut-être pas « incompatibles » avec le fait d’être francophone, ce que bien des québécois ne semblent pas prêts d’admettre… sauf peut-être dans Outremont…
Enfin, tout cela pour dire que l’image que présente la SRC est plus québécoise-souverainiste que canadienne-fédéraliste, peut-être à cause de pressions souverainistes…
Disons qu’André Arthur et Pierre Falardeau ont tous deux une vision plutôt étroite des choses.
On pouvait sentir le malaise sur le plateau de TLMP quand il parlait des écoles montréalaises sans québécois. Et Guy A Lepage est un souverainiste affirmé! Nous sommes loin des allégances politiques ici…
C’était quoi déjà la grève des réalisateurs de Radio-Canada vers 1958-59 ??! Contre une certaine mainmise d’Ottawa sur le contenu, au moins partiellement. Me semble … Bon ben, Radio-Canada est plus « libre » et « indépendante » qu’on le croit ! Radio-Canada n’est pas CBC tout de même ! Qu’on arrête de capoter, Falardeau le premier.
Je connais personnellement au moins une connaissance SOUVERAINISTE dans la machine. Pis le souverainiste Guy A. Lepage, même s’il ne met pas de l’avant son parti-pris, le choix des invités va dans une tendance … Enfin, cette opinion est aussi celle de fédéralistes avec qui j’ai déjà discuté.
» En passant, une ex-employée de Radio-Canada est aujourd’hui ministre sous Jean Charest, et une autre est Gouverneure Générale, représentante de la Reine… »
Pas l’ex-indépendantiste Michaëlle ?
L’ex-indépendantiste Pratte est La Presse et l’ex-indépendantiste « nationaliste québécois » Dion est chef du Parti Libéral du Canada !
Ça fait beaucoup d’ex- vous trouvez pas ?
Le mot va sortir tôt ou tard les copains … Lequel ? CONSPIRATION SOUVERAINISTE ! Ben quoi ? Faut ben s’amuser non ? La Confédération est pissante …