Nouvel épisode dans la guerre des médias. Il concerne cette fois-ci le japanouille-à-barbichegate.
Cette fois, c’est le rédacteur en chef du ICI, Pierre Thibault, qui monte au front. Dans son édito, publié à la fois dans le ICI et dans le Journal de Montréal de ce matin, il défend la liberté d’expression et explique que Quebecor avait acheté une demi-page de publicité dans La Presse pour «rétablir les faits» concernant la chronique de Falardeau, publicité qui s’est vue refusée «par les hautes instances dirigeantes du quotidien ».
M. Thibeault en profite pour défendre son journal, qui offrirait, selon lui, «un arc-en-ciel de points de vue et de choix éditoriaux […] les plus variés et les plus pertinents de la presse culturelle montréalaise.»
Nelly Arcan, par exemple. L’an dernier, sur le plateau de Tout le monde en parle, la madame a d'ailleurs avoué qu’elle disait «n’importe quoi» dans sa chronique au ICI.
Comme quoi ça prend de tout pour faire un bel arc-en-ciel de points de vue. Même du n’importe quoi.
Bravo.
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Sérieusement, je ne comprends pas ces journalistes et ces chroniqueurs qui utilisent leur tribune pour dire: "Nous on est meilleur que vous, gnagnagna". Un peu de réserve, franchement.
Le public fait autant confiance aux journalistes qu'aux agents immobiliers, paraît-il. Ce n'est pas en tartinant nos textes de pitchs de vente à deux sous qu'on changera cette perception.
Je me souviens il y a quelques années quand La Presse a réduit la taille physique de ses cahiers, les rendant plus étroits.
Le Journal de Montréal avait alors publié un long article dans lequel il proclamait que La Presse devait supprimer la déclaration « Le plus grand quotidien français d’Amérique » de son en-tête puisque Le Devoir était le journal physiquement le plus grand et qu’eux du Journal de Montréal avait le plus de ventes. J’ai trouvé ce type d’article du genre « Mon père est plus forte que le tien ».
En ce qui concerne la liberté d’expression, Pierre Thibault devrait savoir que la liberté d’expression c’est la liberté de critiquer sévèrement un autre article de journal.
Ah, la fameuse « liberté d’expression » !
Le leitmotiv de tous les Jeff Fillion et autres André Arthur de la Belle Province en pamoison !
Si pratique, si économique et si peu « anti-puritain » est-il de crier son nom : Liberté. C’est Éluard qui doit capoter en entendant ça…
Anyway, on en est pas à une comparaison ridicule près puisque Thibault va même citer Foglia pour défendre Falardeau… Disons qu’on ne parle pas exactement de la même chronique « musicale ». lol
En tous cas, Falardeau qui fait dans l’anti-puritanisme, selon monsieur Thibault – qui dirige un hebdo culturel depuis cinq ans pour la simple et bonne raison que Quebecor Media a besoin d’une vitrine de plus pour faire de l’info-pub sur des produits manufacturés par le consortium à travers le Québec – ça me fait penser qu’il n’y a pas que les éditoriaux des quotidiens de Gesca qui sont involontairement humoristiques.
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D’ailleurs, ça me fait penser : comment se fait-il que dans la grande famille journalistique de Quebecor Media, il n’y a que les hebdos culturels pour avoir une colonne éditioriale ? Mystère. On l’apprendra peut-être en lisant une page de pub dans La Presse…
Aaaaaah, de l’anti-puritanisme soutenu par des espaces publicitaires moins chers que dans les pages culturelles de La Presse, quel « argument de poids » ! Mais peut-être que la « liberté de marché » se confond-t-elle dans l’esprit de monsieur Thibault avec la « liberté d’expression » ?
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C’est uniquement moi qui raisonne croche ou bien on compare des oranges avec des pommes dans ce genre de raisonnement – lorsqu’on compare les prix d’une demi-page de pub dans La Presse avec celles d’un hebdo comme le ICI ? Une demi-page de pub dans la section culturelle du Journal de Montréal, c’est combien déjà, monsieur Thibault ?
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Et lorsque monsieur Thibault s’amuse à faire de la correction orthographique en dévoilant le contenu d’un courriel du département du marketing d’un quotidien, on assiste à quoi ? Une superbe démonstration de mauvaise foi qui relève des fautes à un endroit où un quotidien n’est pas obligatoirement tenu de ne pas en faire pour VOIR sa réputation entachée par des impairs orthographiques. (Non pas que ce soit louable ou défendable comme erreurs… mais est-ce que l’émission JE (de TVA) va nous faire une enquête bientôt afin de vérifier que l’orthographe des employés du département des ventes du ICI se défend mieux que celle de La Presse ? J’ai hâte de ne pas VOIR ça en ondes, en tous cas !
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Bref, pour en revenir à la lutte « anti-puritaine » de Thibault et la « liberté d’expression » (qui est plus qu’une marque de yogourt, rappelons-nous les enfants) de Pierre Falardeau ; je crois que l’un et l’autre ne réalisent pas trop que le puritanisme est loin d’être la principale motivation de Cassivi et que la liberté est un terme joyeusement galvaudé dans la bouche du réalisateur d’Elvis Gratton.
Un moment donné, il faut arrêter de prendre le monde pour des caves. Falardeau nuit davantage au mouvement souverainiste qu’il ne l’appuie véritablement en faisant dans l’exclusion sympathique ou dans le carnaval de la fraternité des associés du terroir québécois.
En effet, classer les immigrants québécois dans « des petites de cases de OUI pis de NON », je ne suis pas certain que ce soit dans l’esprit d’inclusion d’un « as de la souveraineté » comme Paul Piché…
Mais il y a plus embarassant encore chez Falardeau : il croit vraiment qu’il aide les « ti-culs de l’Est » en essayant de leur faire croire que les amateurs « de gros garage » et de « permis de bière » ne sont pas aussi légion chez les péquistes purs et durs. On est en 2008, monsieur Falardeau, pas en 1968…
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Finalement, intituler une chronique hebdomadaire « Résistance », comme si le Québec était occupé par une puissance néo-nazie… j’imagine que c’est ça la définition de la lutte « anti-puritaniste » de Pierre Thibault, pas vrai ?
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p.s. : je vous aime bien monsieur Proulx, mais la comparaison constante entre les journalistes et les agents immobiliers n’est pas aussi péjorative que vous semblez le croire… 😉 Et vous pouvez aussi parler des vendeurs de chars usagés, la prochaine fois, si vous voulez… eux aussi n’ont plus trop la cote auprès du public… quoique les voitures « japanouille » soit bien appréciées.
» On est en 2008, monsieur Falardeau, pas en 1968…
Vous avez vu la conférence récente sur « 1968 » ! Comme quoi y’a plusieurs baby-boomers qui vivent encore en 1968. C’est pas l’Obama qui citait récemment du Martin Luther King également ? Comme quoi les USA vivent un peu aussi en 1968 actuellement hein ? Faut sortir un peu d’une vision PROVINCIALE cher ami Boudrias. Visitez le monde un peu…
» Finalement, intituler une chronique hebdomadaire « Résistance », comme si le Québec était occupé par une puissance néo-nazie… j’imagine que c’est ça la définition de la lutte « anti-puritaniste » de Pierre Thibault, pas vrai ? »
Autre remarque : ne sont-ce pas les séparatissses les vilains « nazistes » (Lapierre) ? Ouf le vilain mot ! Demandons pardon aux victimes de la Shoah ! Je propose un autre point de vue : le Canada entier fait dans la RÉSISTANCE anti-souverainiste ! Pour résister à la montée séparatissses, Ottawa a « accordé » la reconnaissance de la nation québécoise. Bravo au résistant Canada ! Bien d’accord avec vous M. Boudrias, le mot « résistants » n’est pas le bon pour qualifier les souverainistes.
Nous voilà encore en train de nous chicaner pour des niaiseries! ICI et VOIR c’est le même bateau résistant. J’ai lu l’éditorial de Thibeault, c’est inoffensif et assez peu entrainant, côté inspiration. La pub, c’est le grand danger, Steve Boudrias à cent pour cent raison. Pour le reste, cette fameuse liberté d’expression, plus elle est grande, plus on risque de se casser la gueule. Nelly Arcan n’écrit pas seulement n’importe quoi. Falardeau non plus. La preuve: quand vous allez chercher ou télécharger votre « ICI » chaque jeudi, c’est qui que vous allez lire en premier? Bon, calmons nous et rappelons-nous que la liberté qu’on accorde aux chroniqueurs dans nos deux hebdos gratuits est étroitement surveillée.Surveillée parce que gratuite. Falardeau pourra pas longtemps agiter son trousseau de clés de prolétaire en guise de pensée profonde. Et c’est certainement pas la pognée de p’tit change fédéraliste de Dubuc dans « La Presse » qui me fera acheter son canard.
On parle rarement de nous dans les médias payants. Restons humbles et fessons joyeusement dans le tas! Yo!
@ Jean-Pierre Dubé
Tout d’abord, merci de ne pas m’avoir appelé votre frère parce que l’idée de l’indépendance du Québec me plaît autant sinon moins qu’à vous.
Ensuite, sans vouloir me chicaner pour rien, je vous assure que je ne peux « résister » à la tentation de vous répondre.
1) je ne voyagerai pas de sitôt et je vous dirais qu’une bouteille de Pepsi ou un Jos Louis a « plus de chance » que moi de VOIR le monde ;
2) que les babyboomers se croient encore en 1968 n’est pas un argument en votre faveur ou en faveur de l’indépendance de la Nouvelle-France de l’Amérique du Nord Britannique, c’en est un en faveur de Denise Bombardier (qui disait à TVA que le mouvement souverainiste allait mourir avec la disparition des dinosaures politiques qui continuent à se croire les seuls à être en mesure de la défendre ou d’en renouveler le discours rhétorique) ;
3) le combat d’Obama n’a RIEN à voir avec celui du pasteur Martin Luther King pour la simple et bonne raison que ce dernier était fondamentalement pacifiste alors que Obama n’a jamais caché sa volonté de se concentrer sur la lutte anti-terroriste en Afghanistan jusqu’à vouloir étendre l’implication des USA jusqu’au Pakistan (avec ou sans le consentement de ces derniers.
Bref, mon « provincialisme » n’est pas si prononcé que ça, merci.
Pour ce qui est de la Shoah et de toutes leurs victimes, le moins qu’on puisse faire c’est de ne pas oublier et choisir nos références autre part que dans « Papy fait de la Résistance » ou « Rabby Jacob ».
Je suis désolé mais la « Résistance » du ROC aux vélléités d’indépendance du Québec sont aussi légitimes et prévisibles que les volontés d’émancipation de certains Québécois.
D’ailleurs, bien avant de nous inquiéter de ce que Peter, Jack & John peuvent penser ou vouloir faire pour freiner l’élan du PQ ou autres parti politique indépendantiste ; on devrait plutôt se demander pourquoi on a voté et on votera encore pour les Conservateurs de Harper dans la grande région de la ville de Québec et dans le Saguenay…
Et ne comptez pas sur Falardeau pour vous donner une « réponse ethnique » à cette question… En tous cas, je ne l’espère pas. Déjà qu’il prenait les États-Unis en exemple pour leur manière de classer le vote en terme de « races » alors qu’il a fait sa carrière de cinéaste bien assis sur un anti-états-unianisme primaire pour faire rire les masses au son du « think big, ils l’ont l’affaire les amâricains » !!!
Contradiction, vous dites ? You bet !
p.s. : monsieur Bourbonnais, je n’ai pas 100 % raison concernant la publicité, c’est un mal nécessaire qui profite à tout le monde – moi, le premier – sinon je n’arriverais pas à payer mon loyer… 😉
Merci pour votre réponse M. Boudrias.
» le combat d’Obama n’a RIEN à voir avec celui du pasteur Martin Luther King pour la simple et bonne raison que ce dernier était fondamentalement pacifiste alors que Obama n’a jamais caché sa volonté de se concentrer sur la lutte anti-terroriste en Afghanistan jusqu’à vouloir étendre l’implication des USA jusqu’au Pakistan (avec ou sans le consentement de ces derniers. »
Bon, bon, bon … quelle réponse réfléchie ! Pour tous les Noirs d’Amérique, cet Obama est pratiquement la réincarnation de Martin Luther King alors mettez donc votre belle analyse politique aux poubelles ! L’America vit en 1968 avec Obama mais la Belle Province elle, selon l’anti-falardisme, vivrait l’ultraprésent de 2008 ! Choisissez : la Belle Province est-elle inférieure ou supérieur au Rest Of America ? Me demande ben qui est le plus « nationalissse » : Falardeau ou le Steve Boudrias ?
Oui, du provincialisme bien-pensant avec Boudrias ! C’est bien sûr juste de la provocation envers un « brother » québécois …
Médiacratie 101.
Y en a t il un qui sait quand la guerre Quebecor Gesca a commencer. C’est arrivé suite à une émission de Christiane Charette qui recevait Patrick Bourgeois pour la présentation de son livre (Quebec bashing), Au cours de l’entretient, ce dernier qui est journaliste, a révéler qu’il y avait une entente secrète entre Gesca (La Presse) et la SRC (Convergence politique) sans que cela ne dérange les journalistes qui y travaillent.
Le lendemain Gesca mettait en demeure Quebecor lui enjoignant de ne pas reprendre les affirmations de M Bourgeois concernant la fameuse entente. Erreur, depuis ce temps, Quebecor media est sur le cas de Paul Desmarais et a consacré plusieurs articles à celui qui contrôle 70 % des quotidiens au Québec, le dernier concerne la couverture du lancement du livre de M Philpot: L’état Desmarais. La semaine passé on a eu droit à une couverture de ce livre à l’émission de Christiane Charrette. Et bien on a eue droit à une preuve par l’absurde que mon oncle Paul contrôle la boite: L’auteur du livre Na pas été invité, il a étéremplacé par un sous de fif de….Paul Desmarais (M Nadeau) en mission de « damage control ». Une manipulation de l’information mener par le porte parole et président de Reporter Sans Frontière au Canada lui mëme qui rempalcait Mme Charrette ce matin là.
Continuer à vous offusquer de la convergence de Quebecor en matière de divertissement, mais posé vous surtout pas de question sur la convergence Gesca Radio Canada (cadnas) en matière politique.
Je ne sais pas ce que peut penser M Steve Proulx de ce contrôle de Radio Canada, gardien de l’idéologie fédéraliste par mon oncle Paul ?
Boudrias : » Je suis désolé mais la « Résistance » du ROC aux vélléités d’indépendance du Québec sont aussi légitimes et prévisibles que les volontés d’émancipation de certains Québécois.
D’ailleurs, bien avant de nous inquiéter de ce que Peter, Jack & John peuvent penser ou vouloir faire pour freiner l’élan du PQ ou autres parti politique indépendantiste ; on devrait plutôt se demander pourquoi on a voté et on votera encore pour les Conservateurs de Harper dans la grande région de la ville de Québec et dans le Saguenay… »
Ben oui ! Le contre-étapisme du ROC que j’appelle ça. Faudra comprendre un jour que le ROC donnera tout ce que la Belle Province demandera périodiquement par pression populaire pour la simple et bonne raison que le ROC sans le Québec c’est illico presto un 51ième état américain, un gros oui, mais un autre état américain pareil, identitairement parlant. Non, un système de santé gratuit, un I AM CANADIAN, un dollar canadien, un hymne national … n’y changera pas grand-chose. Le ROC est à peu près une Californie en puissance économique mais le ROC ne veut pas devenir américain, enfin officiellement. À nous, au Québec, d’en tirer nos conclusions.
Pour la ville de Québec et le Saguenay, mystère pour moi aussi. Je crois qu’il y a un peu de chauvinisme face à Montréal … Les indépendantistes montréalais votent Bloc ? La distinguée Québec, frileuse à la montréalisation du Québec, vote Conservateur … Enfin, j’sais pas… quelle est votre idée là-dessus M. Boudrias ?
@ M. Pomerleau
D’abord, la guerre des médias a commencé bien avant l’histoire de l’entente supposément « secrète » entre Radio-Canada et Gesca.
Cela fait longtemps que je ne me suis pas mis dans le dossier de cette entente, mais il me semble qu’aux dernières nouvelles, elle n’existait plus. Il n’y a pas d’exclusivité. Mais c’est évident que les journalistes de La Presse vont être interviewés à Radio-Canada ou Télé-Québec (ex. Vincent Marissal ou Yves Boisvert), je pense qu’ils le seraient sans entente tout simplement parce qu’à TVA, on trouverait ça un peu étrange de les inviter. Depuis que Martineau est à TVA, on ne l’a pas vu tellement à Radio-Canada, d’ailleurs.
Ben oui. Il y a deux groupes qui ont des intérêts convergents: le pôle Quebecor/TVA/Journal de Montréal et Radio-Canada/La Presse.
Pour ce qui est de contrôle politique et de la théorie du complot fédéraliste à trois balles de Falardeau, c’est de la pure connerie si vous voulez mon avis très sincère.
Nous sommes ici dans une guerre purement économique, pas idéologique.
M. Proulx : » Pour ce qui est de contrôle politique et de la théorie du complot fédéraliste à trois balles de Falardeau, c’est de la pure connerie si vous voulez mon avis très sincère. Nous sommes ici dans une guerre purement économique, pas idéologique. »
Vous avez raison : il n’y a pas de complot. Pas plus ici qu’ailleurs. Il y a convergence et intérêts communs oui ! Tentons tout de même de comprendre un peu Falardeau plutôt seul parfois devant une Machine bien huilée ! Les Commandites (oui encore elles) étaient de la Machine propagandiste douce très bien huilée. Qui les a affronté déjà ? Vous M. Proulx ? Je ne crois pas.
On va être critique envers certaines virgules de M. Falardeau. On va respecter tout son combat. C’est mon opinion. Celle qui s’exprimer contre les petites opinions qui se défoulent sur UN HOMME PARCE QUE INCAPABLES DE SE DÉFOULER SUR UN GOUVERNEMENT DU G8. Plus facile d’attaquer un homme que corporation ! Je ne vous vise pas M. Proulx bien sûr mais d’autres …
M Proulx. La preuve par l’absurde que l’entente secrète (secrète par ce que la SRC, société publique, refuse de la dévoilé), est clairement démontré par le traitement que l’on a fait à l’émission de Christianne Charrette, au livre de M Philpot (L’État Desmarais). Qui porte justement sur l’influence néfaste de mon onlce Paul sur les intérêts du Québec. M Francois Bugingo, ci devant président de Reporter Sans Frontière Canada (RSF) qui agissait en remplacement de Christianne Charette, s’est fait complice d’une opération de domage controle, lors de cette émission, Le procéder de cette émission est simple quand il couvre un livre contraire à l’idéologie fédéralisme; on doit toujours avoir un commentateur pour contrecarré l’invité (Laurendeau dans le cas du livre de M Bourgeois).
Dans le cas de M Philpot, le procéder fut plus expéditif, on a décider de remplacer carrément l’auteur du livre pour le remplacer par un sous fifre de M Desmarais, sans révéler ce lien aux auditeurs . Il s’agit d’une opération claire de manipulation de l’information de la part d’une société d’état pour servir les intérêts de mon oncle Paul Desmarais (durement remis en cause dans le livre). Point. Et M Bugingo, qui s’est prêter à l’exercice y a laisser sa crédibilité de journaliste. Et je vous demande à vous ,le donneur de leçon médiatique, de nous dire si le traitement réservé au livre de M Philpot à cette émission rencontre vos critères journalistique ?
OUI ou NON.
Pour terminer, je maintiens que, même s’il y avait compétition entre les deux empires médiatiques avant, elle est devenu une guerre, quand Gesca a mis en demeure Quebecor de ne pas parler de l’entente secrète de Gesca avec la SRC. Et cela est arriver immédiatement après le passage de M Bourgeois, qui en a révéler l’existence à l’émission Christianne Charette.
Cette entente secrète (par définition que l’on nous cache) qui met la Société d’ÉTAT au service de l’empire Desmarais devrait soulever de multiples questions de la part de de commentateurs de médias, mais semble t il pas tous quand on voit votre réaction.
D’accord pour la guerre tacite entre les deux géants médiatiques québécois mais faudrait tout de même pas oublier les géants médiatiques américains pas trop loin … Espérons que nos deux géants d’ici ne s’entre-déchiront pas au point de laisser la place vacante à d’autres géants moins préoccupés par les citoyens-nains d’en-bas.
Ah ! Oui ! C’est vrai : la guerre politique derrière la médiatique. On l’avait oublié celle-là ! C’est pas un géant fédéraliste contre un géant souverainiste aussi ?
@ M. Dubé.
C’est un journaliste du Globe and Mail, Daniel Leblanc, qui a révélé ce qui deviendra par la suite le scandale des commandites au terme d’une enquête démarrée en 2000.
Son livre: http://www.quebeclibre.net/livre_leblanc.html
Du travail journalistique de cette qualité, on en trouve trop peu.
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@ M. Pomerleau
Pourquoi accordez-vous autant de crédibilité à Robin Philpot?
Je ne me prononcerai pas sur son dernier livre sur l’État Desmarais, je ne l’ai pas encore lu.
Mais il est tout de même intéressant de savoir que certains ne lui accordent pas beaucoup de crédibilité.
Lire: http://www.ledevoir.com/2004/01/12/44698.html
Son frère est un avocat qui défendait ceux qui ont été accusés du génocide rwandais. Robin Philpot a fait les manchettes il y a un peu plus d’un an à cause d’un passage d’un de ses livres où il refusait de dire que c’est un « génocide » qui s’est déroulé au Rwanda en 1994.
Robin Philpot est un indépendantiste pur et dur.
Tout comme Michel Brûlé, l’éditeur des Intouchables qui publie son livre sur L’État Desmarais, Robin Philpot est un citoyen en lutte contre le fédéralisme.
On peut croire ce qu’il dit ou pas. Par contre, je suis d’avis que l’on devrait avoir autant de doutes à l’endroit des écrits d’un Robin Philpot que d’un éditorialiste de La Presse…
Comme je le disais dans un blogue récemment, la réalité dépend beaucoup des lunettes que l’on porte!
» Robin Philpot est un indépendantiste pur et dur. Tout comme Michel Brûlé, l’éditeur des Intouchables qui publie son livre sur L’État Desmarais, Robin Philpot est un citoyen en lutte contre le fédéralisme. »
Deux citoyens parmi des centaines de milliers d’autres, peut-être 2 ou 3 millions, qui identifient le Québec comme leur pays. Ils en ont le droit : le Québec possède déjà tous les attributs d’un pays hormis le statut géopolitique.
Ce livre sur Desmarais manquait au grand public … J’ai pas lu moi non plus mais on dit beaucoup de choses sur Desmarais. Un peu de démystification aidera.
Pour juger de la crédibilité de M Philpot il faut d’abord lire son livre et le laisser s’expliquer sur le fond. C’est justement pour empêcher le publique de ce faire une idée objective à ce sujet que Radio Canada et Gesca manipulent l’information à son égard, sans que cela semble troubler les observateurs des médias si prompts à faire la morale aux autres. Serais ce que ces grosses machines n’ont pas trouver de failles dans le faits évoqués dans le livre (État Desmarais).
Je vous ai posé une question précise sur la manière que Radio Canada a manipulé l’information concernant ce livre. Vous vous êtes défilé en mettant en doute la crédibilité de l’auteur en avouant candidement que vous n’avez pas lu le livre.
Vous avez évoqué son autre livre sur le Rwanda, sans préciser si vous l’avez lu ou non. La Presse y est allé d’une opération de désinformation durant l’élection. Et qui est venu à la rescousse de M Philpot: Les Rwandais eux mëmes. Ceux qui veulent que la vérité sortent sur ce qui a déclencher les tueries: Le coup d’état que les américains ont fait pour installer leur homme au pouvoir. Ces ce même personnage qui poursuit les tueries en RDC présentement (Une guerre dont on ne parle jamais et qui a causé 5 millions depuis une quinzaine d’années), Pourquoi ce silence ?
Votre dernier argument semble être que si M Philpot est souverainiste (pur et dur: existent ils des fédéralistes purs et durs, genres qui suspendraient les droits civils et emprisonneraient des centaines de citoyens sans accusations, Octobre 1970), c’est donc qu’il n’est pas crédible. Pour le moment, à l’évidence c’est vous qu’il ne l’êtes pas.
Commenter sur un auteur en avouant qu’on ne l’a pas lue, pas fort pour un observateur des médias.
J’attends toujours une réponse à ma question sur la manipulation de la SRC dans le cas de la couverture du livre de M Philpot: L’État Desmarais. Ce livre mérite pourtant un débat.Pour ceux qui savent pas qui est ce Paul Desmarais, c’est celui qui a pris le controle de notre Caise de Dépöt:
http://www.vigile.net/Paul-Desmarais-prend-le-controle
Et qui manipule les acteurs politiques au détriment de l’intérêt du Québec depuis très longtemps déjà:
http://www.vigile.net/Sarkosy-le-commis-voyageur-de-Paul
http://www.vigile.net/Les-pions-Sarkosy-et-Charest
@ M. Pomerleau
Donc, M. Pomerleau, j’en déduis que vous l’avez lu le dernier livre de Robin Philpot?
Pour le bénéfice de tout le monde, parlez-nous de ce que vous y avez appris et pourquoi il faudrait le lire. Au moins, ce serait un début de conversation intéressante.
Et si c’est intéressant, justement, je vous promets de faire un billet de blogue avec votre critique du livre de Philpot, ce qui pourrait être ma mince contribution à un débat qui est, en effet, pertinent.
Alors, qu’en avez-vous pensé de son livre?
Par ailleurs, je vous ferai remarquer que c’est vous qui m’avez amené sur le cas de Robin Philpot à travers un billet qui portait, à l’origine, sur un éditorial du ICI!
Mais bon, le livre de Philpot était dans ma liste des choses à lire. Je n’ai pas encore eu le temps de le faire parce que, dans la vie, mon rôle « d’observateur des médias » se résume à environ 1 journée par semaine que je passe à écrire une chronique Médias dans le journal Voir, et quelques minutes ça et là pour alimenter mon blogue à peu près bénévolement.
Le reste de mon temps, je suis journaliste à la pige, je fais des reportages pour une émission de télé et j’écris une série de romans jeunesse. Aussi étrange que cela puisse paraître, c’est pas mal ça qui paye mon hypothèque.
Alors, vous me pardonnerez d’en rater une, de temps à autre. Désolé.
Parlant d’en rater une, j’ai aussi raté l’entrevue de Philpot à Christiane Charette. D’où mon silence là-dessus. Quand je n’ai rien à dire, je me tais.
M Proulx. Reprenons du début. Vous évoquez la guerre des médias (Québecor Gesca), Il y a entente entre la SRC (société d’état) eu Gesca. Elle est effective. On a vu que mon oncle Paul a le bras long, surtout pour censurer ce qui ne fait pas son affaire comme le livre de M Philpot (L’État Desmarais). Et son bras s’étend à l’émission de Christiane Charrette; constatez par vous même: http://www1.radio-canada.ca/radio/christiane/modele-document.asp?docnumero=66568&numero=1880
Il y a eue manipulation de l’information, la SRC a mis de coté le droit du publique à l’information pour se mettre au service de mon Paul.
………………………………..
Mon intervention ne porte pas sur le contenu du livre de M Philpot, mais bien sur le traitement que la médiacratie fédéraliste lui a réservé. Qui devrait être condamner par n’importe qui a un minimum de sens de l’éthique journalistique, mais il semble que se soit une denrée qui se fait rare, because, comme on dit en Afrique, la logique du ventre.
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Je suis heureux que vous soyez auteur pour le merveilleux monde des enfants (sincèrement), mais je pense que vos chronique sur les médias manque un peu de rigueur.
………………………………..
Pour ceux qui veulent savoir ce qui se passe en R.D.Congo: http://www.vigile.net/Comprendre-le-conflit-au-Congo
………………………………..
Je suis un simple citoyen et je n’ai pas de talent pour écrire des critiques de livres. Je suis plutôt genre géopolitique et gérant d’estrade en économie.
Et pendant qu’on fais un procès à M Falardeau, on ne s’interroge pas sur la clique de libéraux qui squattent notre Caisse de Dépôt, qui perd présentement 30 milliards !
J’ai une petite explication sur la raison qui explique une partie de ces pertes (mon oncle Paul est pas loin): http://www.vigile.net/Un-trou-de-30-milliards-dans-la
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Merci d’avoir répondu à mes commentaires.
Moi je pense que mononcle Paul habite aussi au Québec, qu’il est Québécois, qu’il n’est pas complètement fermé à l’idée de l’indépendance du Québec …
S’il joue au Canadien c’est aussi parce qu’il est Canadien (français) de naissance (Ontario francophone, début du siècle). S’il joue au fédéraliste intransigeant c’est aussi parce que cela suscite l’éternel débat national, à son avantage mais aussi à l’avantage du Québec en entier.
» Si le Québec se sépare, c’est la mort » (kékchose comme ça !) a-t-il dit en France cette année. La mort de quoi ? Tentons de répondre à cela … Le mec qui dit ça a ses entrées partout à travers le Canada et chez les Grands de ce monde.
» L’Indépendance du Québec serait un crime contre l’histoire de l’humanité. » – PET à l’ONU
Je lis depuis le début cette « discussion » amorcée par monsieur Proulx et je vais en profiter pour vous donner mon point de vue d’indépendantiste de 36 ans sans faire de détour et sans prendre de gants blancs.
Depuis ma naissance (aux alentours des négociations de l’accord de Victoria entre Trudeau et Bourassa) que l’on essaie tant bien que mal de mettre en place des amendements à la Confédération canadienne qui puissent éradiquer la volonté d’indépendance du mouvement souverainiste au Québec.
Cela dure depuis des décennies et je dois vous avouer que même en tant que souverainiste (pour des raisons radicalement différentes de celles avancées et relancées sempiternelement par des gens comme Falardeau), je commence à développer une écoeurantite aigüe par rapport à cette question.
Je suis fatigué de cette fausse fraternité des alliés de la Cause du Québec, avec un gros Q sur la map monde.
Je suis vraiment tanné de cette confusion abusivement entretenue selon laquelle, entre « vrais » Québécois, Chose, on va tellement être plus solidaires et plus heureux ou plus respectueux de la démocratie, que ça finit par me faire chier confédéralement lors des élections provinciales.
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Je suis également tout à fait d’accord avec Denise Bombardier sur un autre aspect de la question indépendantiste au Québec : ces principaux défenseurs (se gargarisant encore au « prolétariat vaincra ») jouent constamment les victimes. Et lorsqu’on leur fait remarquer les progrès fulgurants et indéniables ayant eu lieu au cours des 30 dernières années, au Québec, en ce qui concerne l’économie, la culture et l’affirmation nationale de notre société disctincte à traves le monde, on se fait traiter alternativement de « colonisés », de « vendus » ou de « traitres ».
Merci beaucoup de vos encouragements, bande de caves !
Alors, pour tous ceux qui pleurent en voyant le supposé procès que l’on fait à ce « pauvre » Falardeau dans les marges virtuelles d’un hebdo culturel(qu’il a déjà qualifié de catalogue branché sans idée – ou quelque chose d’aussi méprisant) ; vous ne me persuaderez pas d’arrêter de casser du sucre sur le dos du polémiste en question.
Étant moi-même issu d’un quartier défavorisé – qui ne sera bientôt plus défendu par Louise Harel du PQ -, je peux vous assuer que ce réalisateur n’a vraiment PAS contribué à émanciper ou désaliéner qui que ce soit parmi mes voisins ou mes amis, dans ce quartier, avec sa série Elvis Gratton.
Au contraire !
Il a plutôt contribué à légitimer l’idée que n’importe qui avait le droit de tout faire et de tout dire sous prétexte que le pauvre gars n’avait pas un sou en poche. Et ce, bien avant de prouver hors de tout doute que le contentement imbécile et le petit bonheur d’une petite classe de parvenu était synonyme de fédéralisme franco-québécois.
Il a plutôt « permis » à bien des adolescents dans mon coin de se « décomplexer » lorsque venait le temps de reprendre en coeur les citations célèbre de son « Charlie Chaplin du pauvre » (sic), permettant ainsi à tout un chaucun de traiter les filles d’agace-pissettes ou de salopes pour ensuite faciliter l’expression de quelques bons « ostis d’immigrés, retourne don’ dans ton criss de pays » tout aussi bien sentis. Le second degré est une arme à double tranchant, chez les défavorisés du Québec, qu’on se le dise.
Dans une moindre mesure, également, un film comme « Slap Shot » permettait aux enfants de sacrer en ayant la belle excuse de répéter ce qu’ils avaient vu être associé à ce qu’il y a de plus méprisable dans le hockey et la culture populaire : la complaisance envers les moins bien nantis, qui ne méritent que de se faire présenter des personnages aussi débiles que possibles afin de receuillir leur admiration.
Quand il vaut mieux en rire qu’en pleurer, on a toujours une solution de location à offrir.
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Misère… Un jour, Falardeau s’apercevera qu’il a fait fausse route une bonne partie de sa vie lorsqu’il regardera son oeuvre caricaturant grossièrement (dans le meilleur sens du mot) les travers fédéralistes de ces compatriotes trop « big shot » à son goût.
Lorsqu’il parlera à un « ti-cul de l’Est » qui aura trouvé un moyen de fédérer les Québécois indépendantistes autour d’idéaux bien plus nobles et plus louables que l’esprit de rancoeur et d’émancipation misérabiliste, qui fait encore offense à l’intelligence de tous les habitants de l’Amérique tout comme il insulte souverainement la véritable misère institutionalisée et marchandisée qui fait encore rage dans le Tiers-Monde (qui regroupe démographiquement parlant près du 2/3 de l’humanité souffrante et déshéritée de la planète, curieusement…) ; il aura peut-être, je dis bien peut-être compris quelque chose de ses erreurs et de ses errances en tant qu’artistes et défenseurs d’une Cause qui, je l’espère, le dépasse ou le dépassera dans l’avenir.
Ces gens avec qui Falardeau et toute la go-gauche cégepienne se sentent proches sont en fait des gens qui s’appuient sur la vertueuse défense l’opprimé en faisant croire aux Québécois que les difficultés qu’ils vivent à l’intérieur du Canada sont comparables ou même compatibles (!) avec le sentiment d’abandon et de déchéance vécu en Afrique, en Europe de l’Est ou dans certaines dictatures asiatiques !
Un moment donné, il faut arrêter de pousser le bouchon trop loin en brandissant à la moindre occasion les « négrès blancs d’Amérique » dans la face des opposants au mouvement indépendantiste en essayant de nous faire croire que c’est encore d’actualité.
Il faudrait peut-être également arrêter de prôner le retour de Karl Marx dans les universités populaires comme l’UQAM par de jolies têtes blanches qui ne font qu’abuser de la naïveté et de la candeur d’un public captif, en cessant de confondre (judéo-chrétiennement sans la rhétorique de l’Église) la volonté de faire de l’argent et le défaut suprême empêchant d’accéder à l’indépendance du Québec.
Bref, sortir une bonne fois pour toute du cadre de l’ethnie et de l’argent.
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Car l’émancipation du cadre Confédéral ne changera rien (par miracle ou automatiquement) aux conditions de vie tiers-mondistes des communautés autochtones vivant (avec nous ou à côté de nous ?) sur le territoire du Québec, pas plus qu’il ne mettra en échec le taux d’analphabétisme fonctionnel effarant dont souffre en silence la moitié de la population de la province, et encore moins ne viendra faire chuter le nombre astronomique d’avortements et de suicides qui caractérise si « bien » notre société « distincte ».
Et je ne parle même pas du mépris imperturbable pour de notre mémoire vive, les « vieux » comme on dit, qui ont la chienne d’aller à l’hôpital, qui meurent d’ennui et de solitude dans des résidences où seuls les candidats électoraux, les mangeux de balustres et les organisateurs de bingo réussissent à briser leur isolement chronique et abominable.
La dignité, le sens de l’honneur, le civisme ainsi que le respect dû aux aînés ; il faudrait recommencer à en parler sérieusement au Québec… avant qu’il ne soit trop tard. Trop tard non pas pour l’indépendance mais pour la décence qui nous sera nécessaire lorsque viendra le moment de faire notre bilan en tant que société juste et équitable vivant dans un cadre démocratique.
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Sinon, on va se retrouver avec des enfants de la Cause nationale qui avanceront dans la vie en pensant : « Je crache par terre en ayant l’impression de baptiser le sol maudit de ma société d’acceuil en croyant la bénir de ma présence. »
Il faut dire NON à tous ces souffreteux de la bonne Cause qui entrentiennent leur hospitalité instrumentale afin de créer un sentiment d’intégration des immigrants idéal – dans le but non-avoué de faire d’eux des cobayes visant à camoufler leur ethnocentrisme et faire avancer leur cause au-delà du 50% + 1… alors qu’ils sont incapables de convaincre leur voisin – dont le seul crime est d’avoir un garage qui lui appartient – qu’il aurait avantage à voter « du bon bord » lors du prochain référendum.
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Je suis désolé mais je préfère entretenir l’hypocrisie ambiante confédérale que de risquer de donner le pouvoir à des caves qui ont toujours eu l’impression de se faire bafouer par l’étranger et l’Anglais conquérant de Westmount.
Toutes ces théories du complot orchestrées par des Québécois (Desmarais est, à mes yeux, aussi Québécois que PKP) pour nous empêcher de changer de couleur dans le prochain atlas géo-politique à la mode j’en ai rien à foutre !
Il s’agit simplement d’une stratégie bien commode pour l’un comme pour l’autre afin de vendre plus de copies du lundi au dimanche sur le dos de la confusion nationale.
Point final.
Diviser pour régner.
Lire le Journal de Montréal ne rend pas plus intelligent. Et faire d’une province un État ne fera du Québec de demain instantanément un endroit ou le mot « nation » sera le moteur d’une justice, d’une pratique politique ou d’une qualité de vie vraiment plus grande.
D’ailleurs, les États-Unis, le Canada et le Québec ne sont plus des modèles de développement viables et acceptables pour le reste du monde depuis vraiment très longtemps.
Depuis la chute du mur de Berlin, nous commençons à nous rendre compte que nous n’avons de leçons à donner à aucun Brésilien, aucun Indien et aucun activiste démocratique de n’importe pays d’Afrique aux prises avec un gouvernement despotique (bien défendu par ceux qui vous « informent » sur les avantages de vivre paisiblement au Canada-land-of-the-free ou au Québec libre).
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Bref, tout ce que les dinosaures du socialisme patriotique abusant de la franche camaraderie réussissent à faire en ce moment, c’est nier l’évolution du monde en essayant de faire croire au plus grand nombre qu’ils connaissent la meilleure manière de le changer ou le faire évoluer dans la bonne direction !
Le monde change et évolue malgré eux, malgré moi, malgré vous, malgré nous, malgré tout.
Arrêtez de vous croire à l’aube d’un temps nouveau, c’est toujours la même affaire : les pauvres deviennent plus pauvres et plus nombreux et les riches deviennent de plus en plus riches et plus pingres envers ceux qui ont contribué à faire leur fortune.
Le reste, c’est de la bouillie pour les chats, mon frère, mon camarade, mon cher concitoyen ou tout ce que vous voudrez dans ce genre là…
« Nous vaincrons parce que nous sommes les plus cons »
– Fiesta
Un bel éloquent témoignage M. Boudrias ! Merci !
Vous voulez savoir LA SOLUTION ? Pierre E. Trudeau, à retardement. Eh oui ! Comment ? Par révisionnisme historique bébête … » Le Québec n’est pas une nation. C’est une entité multinationale. » – PET, peu avant de mourir
PET a déjà dit que l’espoir de l’humanité réside dans le multinationalisme. Alors, le plan est simple : que la nation québécoise s’allie les 11 nations autochtones de son territoire et fasse dans l’édification RÉVOLUTIONNAIRE d’un nouvel État pour le Monde ! Avec ou sans nouvelle alliance confédérative.
On oublie la hargne anti-trudeauiste. On réconcilie les fédéralistes et les souverainistes. On laisse la victimisation, avec raison, aux oubliettes de l’histoire … ET ON CONTINUE DE CONSTRUIRE NOTRE PAYS LE QUÉBEC.
Ça vous plaît ? Si oui, proposez-le à d’autres … en gardant en tête que nombreux sont ceux, à commencer par ses fils dont Justin, qui ont compris depuis longtemps le DOUBLE JEU DE PIERRE E. TRUDEAU.
L’Espoir est là cher compatriote …
» Je suis également tout à fait d’accord avec Denise Bombardier sur un autre aspect de la question indépendantiste au Québec : ces principaux défenseurs (se gargarisant encore au « prolétariat vaincra ») jouent constamment les victimes. Et lorsqu’on leur fait remarquer les progrès fulgurants et indéniables ayant eu lieu au cours des 30 dernières années, au Québec, en ce qui concerne l’économie, la culture et l’affirmation nationale de notre société disctincte à traves le monde, on se fait traiter alternativement de « colonisés », de « vendus » ou de « traitres ». »
C’est qu’on sous-estime toujours le fait que lesdits progrès politiques (l’économique n’est jamais loin ou vice versa) ont aussi été l’oeuvre des souverainistes depuis 50 ans !
J’veux bien qu’on dise que le Québec a su progresser à l’intérieur du cadre du Canada TM mais les souverainistes y sont aussi, sinon beaucoup, pour quelque chose dans l’affaire depuis 50 ans ! La négation du travail souverainiste entraîne les répliques assassines … J’imagine que c’est le prix à payer pour ne pas avoir de Constitution du Québec. Comme celle-ci s’en vient lentement mais sûrement, le « calvaire » devrait se faire moins fatigant …
Parler de « victimisation » chez les souverainistes c’est aussi banaliser leur travail de fond … Personnellement, il me semble entendre beaucoup de « victimisation » chez les amis fédéralistes ces temps-ci. Me d’mande ben pourquoi …
Sans rancune M. Boudrias !
Un extrait de « Qu’est-ce qu’une nation ? » d’Ernest Renan (1882, Sorbonne, Paris, France) :
» Oui, la souffrance en commun unit plus que la joie. En fait de souvenirs nationaux, les deuils valent mieux que les triomphes, car ils imposent des devoirs, ils commandent l’effort en commun. Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu’on a faits et de ceux qu’on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé ; elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune. L’existence d’une nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l’existence de l’individu est une affirmation perpétuelle de vie. «
@ Jean-Pierre Dubé
Ce qui est intéressant dans un fil de discussion, c’est de VOIR à quel point un sujet peut dévier lentement mais sûrement de son point de départ.
Curieusement, que l’on parle autant de la sempiternelle guerre souverainiste/fédéraliste alors que l’amorce du billet s’ancrait dans une réalité de guerre médiatioco-économique s’alimentant de cette querelle est révélateur de ce qui mine toute forme de changement politique significatif.
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D’autre part, critiquer vertement une certaine forme de nationalisme ethnocentrique et revenchard, ce n’est pas remettre en question l’entièreté du mouvement.
Sinon, c’est accorder bien trop d’importance à une tendance bien marginale au sein du mouvement associatif prônant la « libération » politique du Québec du Rest Of Canada.
« Être victime de son succès », vous connaissez l’expression ?
Je suis bien conscient que je dévie du sujet … Notons cependant que c’est tout le Québec qui dévie fréquemment du Sujet, d’un propos proféré par sa Majesté la Gouverneure Générale, alors ne comptez pas sur moi pour me sentir coupable d’un excès de paroles sur la Question Nationale. C’est le prix à payer pour une absence de Constitution du Québec. La situation n’est pas irrémédiable donc ne désespérons pas.
Dévions de nouveau du sujet ! Barak Obama dit « Change » depuis quelques mois et on trouve ça génial. Les Indépendantistes disent « Changement » depuis 50 ans et plus et on trouve ça ennuyant.
La liberté veut qu’on l’accorde même à ceux qui ne partagent pas notre opinion. Les Indépendantistes d’esprit aimant la liberté l’accordent aussi anti-indépendantistes.
Bien cordialement M. Boudrias
» Vive le Québec libre «