Petite mise à jour sur le conflit syndical à prévoir au Journal de Montréal.
Le Devoir nous apprend ce matin que les syndiqués du Journal de Montréal se prépareraient maintenant à un « lock-out possible dès le début janvier ».
Selon le président Syndicat des travailleurs de l'information du Journal de Montréal (STIJM), cité dans Le Devoir :
L'écart semble tellement grand entre les parties que Raynald Leblanc reconnaît maintenant ouvertement que l'«on s'attend à un lock-out en janvier et on se prépare psychologiquement à un long conflit». M. Leblanc affirme que l'envergure de l'actuelle caisse syndicale permettrait aux employés de survivre deux ans.
Pour, Isabelle Dessureault, la nouvelle vice-présidente aux affaires publiques de Quebecor Media (qui remplace Luc Lavoie, parti voilà quelques mois) :
«L'industrie des journaux est en déclin partout dans le monde. explique-t-elle. Toutes nos sources de revenus sont à la baisse et tous nos coûts sont à la hausse. L'âge d'or des quotidiens est derrière nous. Mais nous nous retrouvons avec une convention collective écrite pour une époque qui n'existe plus.»
À suivre.
Lire aussi:
Quelque chose qui pourrit – 26 novembre 2008.
Ennuagement prévu au Journal de Montréal – 10 novembre 2008
Tiens donc!!
Et Martineau, il fera quoi, dans l’éventualité que…..
Le Martineau à qui j’avais donné un A+, quand il est parti de VOIR, et qui déconne, dérape, se déplume et bavarde à tort et à travers, depuis qu’il couche avec la machine à sondages du démagogue Léger, ce Martineau qui retombe dans ses vieilles lubies contre les vieux dans son blogue, va-t-il les mettre ses culottes de grand garçon et prendre parti, ou continuer à regarder ailleurs, comme son chum Tit-Pit Lagacé le fait dans « La Presse ».
Face à la profession, de plus en plus mal en point et à la veille de la grand’messe annuelle de la FPJQ, Martineau se lèvera-t-il ou restra-t-il couché sur son divan de baveux sur-payé et sur-estimé?
Deboutte, Martineau, et ça PRESSE!!!
Que voulez-vous que Richard Martineau fasse, au juste, M. Bourbonnais?
Cela fait 5 ou 6 ans que je vais chaque année au Congrès de la FPJQ et je ne me souviens pas l’avoir vu là. Je ne suis même pas sûr s’il est membre…
Et bien voilà, cher Steve Proulx, vous venez de poser sans le savoir d’avance la grande question qui devra être débattue au prochain congrès de la FPJQ:
C’est QUOI un journaliste??
Richard Martineau, tout comme bien de ses collègues journalistes ou simplement chroniqueurs, n’ont pas eu la présence d’esprit de faire preuve de solidarité envers les lock-outés du journal de Québec – contrairement à Lise Payette, qui a quitté son poste au journal de Montréal – devra vivre avec son absence de principes et son opportunisme télévisuel.
Ce qui ne sera pas une grosse perte car j’ai toujours cru que Richard Martineau n’était qu’un vulgaire provocateur au lieu d’être un provocateur cohérent vulgarisant la révolte intellectuelle pour un public à moitié analphabète fonctionnel.
Dommage.
Ce qui se passe au Journal de Montréal était prévisible et évitable.
On a préféré faire semblant de défendre la qualité ET la diversité de l’information pour préserver sa petite position.
Venant de la part d’un médium créé par un homme d’affaires qui aimaient les grands gestes et qui comprenait, lui, l’importance de la diversité de l’information.
D’ailleurs, n’est-ce pas lui qui soutenu les efforts du Devoir de Lise Bissonnette, en son temps, afin de favoriser une compétition journalistique plus équitable, lorsque ce journal respectable (à l’époque) faisait plus que dans l’esbrouffe BCBG et le cynisme institutionnel.
Enfin, on verra… peut-être que la so-so-solidarité ou l’esprit d’entreprise va germer un moment donné chez les syndiqués du Journal de feu Pierre Péladeau…
C’est vrai que fonder un journal à partir d’une grève, le cul assis sur une caisse de bière, en méprisant l’esprit restrictif et frileux des comptables agréés, ce n’est pas donné à tout le monde…
Bref, non seulement je m’ennuie du leadership de Lise Bissonnette, maintenant, mais en plus, je m’ennuie du bonhomme Péladeau qui faisait vraiment concurrence AU NIVEAU DU CONTENU JOURNALISTIQUE à la Presse.
Héhé. C’est quoi un journaliste. Cela fait tout de même plusieurs années qu’on se la pose et je suis sûr que la question ne sera pas réglée au congrès d’en fin de semaine!
Les petites sandwichs pas de croûtes vont être dures à avaler ! lol
Sacré monsieur Proulx, voyez-vous, je vous admire vraiment.
Pour la simple et bonne raison que dans mon milieu, on m’offre trois party de noel dans deux compagnies différentes alors que vous, on devrait vous offirir, au minium, une invitation à fêter dans une douzaine de publication et de maisons d’édition différentes !
Enfin, on peut toujours rêver… et elle est peut-être là la différence majeure entre l’immobilier et le journalisme professionnel : dans l’immobilier, vous êtes parfois inscripteur, pafois vous êtes collaborateur.
Autement dit, le vendeur et l’acheteur de nouvelles sont toujours réunis dans la même transaction.
Reste à savoir si la compagnie qui vous emploie s’aperçoit de la nature sacrée et essentielle qui doit avoir lieu dans ce type de relations d’affaires entre adultes consentants… et très bien informés.
Bonne chance et joyeux noel à tous ceux qui croient encore à l’équilibre des forces en présence dans notre société et qui se battent encore pour le plus grand bien à travers l’intégrité et la probité des acteur du quatrième pouvoir au Québec !
Relatif entrées de blogue
On m’a tendu ce week-end au Congrès de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec une copie
C’est ce qu’on appelle le timing. Alors que le Journal de Montréal frôle le conflit syndicat , Vendredi