Un texte que j'ai signé le mois dernier dans le magazine ELLE Québec.
Peut-on
imaginer nos vies sans courriel? Pas en 2008! Vraiment? N'écoutant que
mon courage, j'ai renoncé à cet outil de communication pendant un mois.
Bilan d'un débranchement.
Mine de rien, par votre « faute », je viens de renouer avec ma vieille habitude de lire des magazines pour femme puisque « Summum » n’est qu’un ramassis d’idioties mensuelles remplies d’annonces de cons tout heureux de conduire une grosse Coquetterie masculine en ferraille neuve.
Merci.
– un homme qui fait une job de femme au masculin 🙂
Steve, on s’appelle et on déjeune?
Quel article intéressant! C’est vrai que c’est après une absence prolongée de sa boîte de courriel qu’on se rend compte que finalement, on n’en reçoit pas tant qui sont pertinents.
Tout ce virtuel dans nos vies ne fait-il que nous éloigner du réel?
Excellente réflexion à avoir. Merci.
Coup de coeur pour cet article!
Je l’adore et le partage cybernétiquement avec les copains… histoire simplement de mieux nous retrouver. =)
Pour ma part tous les couriels (ou presque) que je recois sont pertinents. Les autres je les filtre par mots clé depuis longtemps et les gens qui ont mon adresse le savent. Facebook c’est pour se garder au courrant de ce qui se passe dans la vie des vrais amis et leur partager les notres aussi. Photos, invitations, banalitées, font qu’en fin de compte on garde le contacte et on se voit régulièrement. Je n’ai pas d’amis « mous », je n’ai pas le temps pour ca.
J’ai fais mon cours de programmeur analyste avant l’arrivée d’internet il faut dire, J’ai appris à travailler avec internet avant d’en faire un jouet trippant. Je sais ou je veux aller en l’utilisant et j’y vais sans problème.
Nancy Desrosiers
Intéressant exercice qui modifieront probablement vos habitudes en matière de courriel. Mais vous conviendrez avec moi que vous ne pourrai jamais vraiment vous y soustraire. C’est bien beau laisser tomber les courriels juste pour voir, mais dans le milieu où vous évoluez, vous n’avez d’autre choix que de regarder ce qu’il y a dans votre boîte aux lettres virtuelle comme tout le monde. Les courriels, Facebook, MySpace, YouTube et tutti quantti de ce monde font dorénavant partie de la réalité médiatique d’aujourd’hui, et les médias, vous nagez dedans, c’est votre job. Ce n’est pas vous qui prédisez la mort imminente des quotidiens qui noircissent les doigts?
J’ai toujours cru que pour changer le monde, il fallait absolument identifier un problème, trouver quoi faire pour le régler et faire quelque chose.
Curieusement, après de nombreuses années d’essais et d’erreurs, dans une optique environnementale basée sur l’éternel retour des problèmes (les solutions générant à leur tour des problèmes du même ordre, le meilleur exemple étant l’utilisation de l’éthanol), je me suis rendu compte que l’acte véritablement révolutionnaires (d’un point de vue vraiment Vert), c’est d’arrêter de collaborer à ce qui génère le problème initial en contredisant radicalement la source du problème.
Ainsi, pour se débarasser de l’impression de VOIR son réseau d’amis se virtualiser peu à peu, on empêche ses VRAIS amis d’entrer en contact par le biais d’internet.
Si on veut éviter les pourriels, on abandonne le courriel.
Et si on veut parler des médias traditionnels, peut-être faudrait-il, si on a encore à coeur de traduire avec des mots la réalité et non le prisme technologique qui se substitue à elle ou qui en déforme les contours, il faut peut-être en arriver à la solution radicale envisager par cette expérience temporaire : couper le lien virtuel et ranimer le lien culturel.
« La culture, c’est ce que le père donne a son fils en héritage. La technologie, c’est ce que le fils donne a son père afin de lui donner une leçon de vie qui ne vaut rien… dans le réel. »
librement inspiré de Michel Serres dans ses réflexions sur la virtualité du corps social au XXIe siècle
afin que l’action sociale vraiment efficace (une pensée globale s’exprimant et s’insérant dans un espace local) puisse renaître et non pas faire semblant de ressurgir sur des écrans plats et des disques durs pour mieux disparaître de notre paysage littéraire et historique primordial
Ta franchise m’éclaire. Elle m’apprend plein de choses. Heureusement que tu en parles sur ton blogue, parce que moi, les magazines féminins, je ne les lis pratiquemment jamais, à part si je me trouve chez le dentiste.
Et comme il n’y a pas de hasard, quand on est un croyant comme moi, eh bien cet article tombe bien, parce que premièrement, moi aussi je me suis passé longtemps de courriel, bien plus longtemps que toi, et ma foi, j’avais la boîte pleine de trucs inutiles, que j’appelle la culture du vide. Et deuxièment, je lisais hier, (je vais être franc moi aussi) un article de Patrick Lagacé sur Cyberpresse, qui parlait de la mort du livre, because internet. Pas d’accord ! Et tu m’apportes de l’eau au moulin de mon désaccord.
La solitude devant l’écran cathodique, la pensée qui est toujours ailleurs, le monde virtuel qui nous fait oublier le vrai monde, comme si on le fuyait. Tu l’as illustré à partir des tes expériences simples, et ma foi, c’est vraiment bon ton article.
Mais pourquoi écris-tu dans des magazines féminins ? C’est un autre symptôme de notre société. Les hommes ne peuvent plus être des hommes, tout comme les femmes ne peuvent plus être des femmes. Mais c’est un autre sujet.
Encore une fois, (j’aurais aimé te le dire en personne, parce que c’est plus vrai et plus le fun, mais enfin…), j’ai bien aimé ton article.
Mine de rien, par votre « faute », je viens de renouer avec ma vieille habitude de lire des magazines pour femme puisque « Summum » n’est qu’un ramassis d’idioties mensuelles remplies d’annonces de cons tout heureux de conduire une grosse Coquetterie masculine en ferraille neuve.
Merci.
– un homme qui fait une job de femme au masculin 🙂
Steve, on s’appelle et on déjeune?
Quel article intéressant! C’est vrai que c’est après une absence prolongée de sa boîte de courriel qu’on se rend compte que finalement, on n’en reçoit pas tant qui sont pertinents.
Tout ce virtuel dans nos vies ne fait-il que nous éloigner du réel?
Excellente réflexion à avoir. Merci.
Coup de coeur pour cet article!
Je l’adore et le partage cybernétiquement avec les copains… histoire simplement de mieux nous retrouver. =)
Pour ma part tous les couriels (ou presque) que je recois sont pertinents. Les autres je les filtre par mots clé depuis longtemps et les gens qui ont mon adresse le savent. Facebook c’est pour se garder au courrant de ce qui se passe dans la vie des vrais amis et leur partager les notres aussi. Photos, invitations, banalitées, font qu’en fin de compte on garde le contacte et on se voit régulièrement. Je n’ai pas d’amis « mous », je n’ai pas le temps pour ca.
J’ai fais mon cours de programmeur analyste avant l’arrivée d’internet il faut dire, J’ai appris à travailler avec internet avant d’en faire un jouet trippant. Je sais ou je veux aller en l’utilisant et j’y vais sans problème.
Nancy Desrosiers
Intéressant exercice qui modifieront probablement vos habitudes en matière de courriel. Mais vous conviendrez avec moi que vous ne pourrai jamais vraiment vous y soustraire. C’est bien beau laisser tomber les courriels juste pour voir, mais dans le milieu où vous évoluez, vous n’avez d’autre choix que de regarder ce qu’il y a dans votre boîte aux lettres virtuelle comme tout le monde. Les courriels, Facebook, MySpace, YouTube et tutti quantti de ce monde font dorénavant partie de la réalité médiatique d’aujourd’hui, et les médias, vous nagez dedans, c’est votre job. Ce n’est pas vous qui prédisez la mort imminente des quotidiens qui noircissent les doigts?
J’ai toujours cru que pour changer le monde, il fallait absolument identifier un problème, trouver quoi faire pour le régler et faire quelque chose.
Curieusement, après de nombreuses années d’essais et d’erreurs, dans une optique environnementale basée sur l’éternel retour des problèmes (les solutions générant à leur tour des problèmes du même ordre, le meilleur exemple étant l’utilisation de l’éthanol), je me suis rendu compte que l’acte véritablement révolutionnaires (d’un point de vue vraiment Vert), c’est d’arrêter de collaborer à ce qui génère le problème initial en contredisant radicalement la source du problème.
Ainsi, pour se débarasser de l’impression de VOIR son réseau d’amis se virtualiser peu à peu, on empêche ses VRAIS amis d’entrer en contact par le biais d’internet.
Si on veut éviter les pourriels, on abandonne le courriel.
Et si on veut parler des médias traditionnels, peut-être faudrait-il, si on a encore à coeur de traduire avec des mots la réalité et non le prisme technologique qui se substitue à elle ou qui en déforme les contours, il faut peut-être en arriver à la solution radicale envisager par cette expérience temporaire : couper le lien virtuel et ranimer le lien culturel.
« La culture, c’est ce que le père donne a son fils en héritage. La technologie, c’est ce que le fils donne a son père afin de lui donner une leçon de vie qui ne vaut rien… dans le réel. »
librement inspiré de Michel Serres dans ses réflexions sur la virtualité du corps social au XXIe siècle
afin que l’action sociale vraiment efficace (une pensée globale s’exprimant et s’insérant dans un espace local) puisse renaître et non pas faire semblant de ressurgir sur des écrans plats et des disques durs pour mieux disparaître de notre paysage littéraire et historique primordial
Ta franchise m’éclaire. Elle m’apprend plein de choses. Heureusement que tu en parles sur ton blogue, parce que moi, les magazines féminins, je ne les lis pratiquemment jamais, à part si je me trouve chez le dentiste.
Et comme il n’y a pas de hasard, quand on est un croyant comme moi, eh bien cet article tombe bien, parce que premièrement, moi aussi je me suis passé longtemps de courriel, bien plus longtemps que toi, et ma foi, j’avais la boîte pleine de trucs inutiles, que j’appelle la culture du vide. Et deuxièment, je lisais hier, (je vais être franc moi aussi) un article de Patrick Lagacé sur Cyberpresse, qui parlait de la mort du livre, because internet. Pas d’accord ! Et tu m’apportes de l’eau au moulin de mon désaccord.
La solitude devant l’écran cathodique, la pensée qui est toujours ailleurs, le monde virtuel qui nous fait oublier le vrai monde, comme si on le fuyait. Tu l’as illustré à partir des tes expériences simples, et ma foi, c’est vraiment bon ton article.
Mais pourquoi écris-tu dans des magazines féminins ? C’est un autre symptôme de notre société. Les hommes ne peuvent plus être des hommes, tout comme les femmes ne peuvent plus être des femmes. Mais c’est un autre sujet.
Encore une fois, (j’aurais aimé te le dire en personne, parce que c’est plus vrai et plus le fun, mais enfin…), j’ai bien aimé ton article.