Je ne me souviens pas avoir déjà vu ça: Radio-Canada et les auteurs du Bye Bye ont jugé utile de publier des communiqués aujourd’hui pour réagir à la « controverse » entourant ladite émission de fin d’année.
Ils ne nous disent pas grand-chose: la SRC et les auteurs assument tout, sont fiers de leur patente et sont désolés si certains sketches ont pu en choquer certains.
Mais ce qui m’étonne, c’est l’existence même de ces « communiqués ». C’est dire qu’il y a des gens dans la grande tour de la société d’État qui ont cru nécessaire de « gérer la crise ».
Pas sûr que c’est le genre de tradition qu’ils voudront répéter l'an prochain.
Quand il faut rédiger deux communiqués pour expliquer une joke, c’est peut-être parce que la joke n'était pas super bonne. Au moins, Jean-François Mercier dit « le gros cave » aura été capable de le reconnaître.
Les grandes lignes des communiqués ici.
C’est dommage pour François Mercier mais il va se sortir de cette histoire bien mieux que les autres assister sociaux de la SRC.
Tiens, j’espère que mon commentaire est assez court cette fois-ci.
Quoique j’étais très tente de parler du professionnalisme des membres de RBO et des classiques du passe.
Bon, je vous aime bien mais la poune déguisée en E.T., ça me fait encore rire.
Calvaire, j’ai seulement 36 ans et je commence encore toutes mes phrases par « dans mon temps, c’était plus l’fun »….
By the way, je me souviens que Michel Tremblay avait dans son enfance une admiration pour théâtre télévisé.
Mais depuis que la SRC a abandonne l’idée saugrenue de prendre le parti pris de la culture sous toutes ses formes pour tous les publics, les comédiens sont tellement mieux payés et la SRC fait tellement bien connaître les « planchistes » dans leur élément éphémère naturel, tse.
Quand je vois un comédien scraper son talent avec la télévision d’état pour l’investir dans l’auto-friction nombriliste, je ne comprends pas bien la nouvelle orientation de la tour d’ivoire brune a l’année longue.
Quand est-ce qu’on va arrêter de prendre le monde ordinaire pour des cons incapables d’apprécier la culture sous toutes ses formes ailleurs que sur le câble ?
Dans la semaine des quatre jours de paie, j’imagine…
Croyez-vous qu’ils ont aimé le Bye Bye à Gaza?
Ce Bye-bye avait pour principal défaut de n’avoir pas de cadre. C’est tellement plus beau, une oeuvre, dans un cadre!
Vous savez, cet espace invisible, entendu et qui nous donne l’impression que ça ira dans ce sens et non dans celui-là, que certaines limites seront respectées… Excusez-moi, mais ce Bye-Bye, c’était franchement n’importe quoi!
Tout d’abord, un numéro d’ouverture live et interminable (un hommage à Gilles Vigneault?), tiens, tiens, ce Bye-Bye sera un show live… Ah et puis, non, voilà ensuite un sketch en studio, ah bon…ou là là… du burlesque, mais sans texte, sans punch et avec des rires en cannes… humpf… malaise (les comédiens avaient l’air mal à l’aise justement… et moi donc!).
Alors, résumons : une partie live, une partie studio… beaucoup d’énervement, de sparages et d’agitation, mais très peu de gags construits et aboutis… difficille de croire que des gens ce sont assis ensembles et ont écrit des « textes » pour ce show. Une autre surprise est survenue lorsque le show s’est soudainement transformé en stand-up comique… ou plutôt en « sit-down » comique. Changement de ton assez drastique! Parfois drôle, je l’avoue, mais un peu agressif pour une soirée en famille… Où est le cadre?
J’ai bien aimé voir Soeur Angèle chanter du AC-DC, j’ai adoré le numéro musical des Lost Fingers et de Michel Louvain (on ne sait juste pas ce que ça faisait là, en plein milieu de ce Bye-Bye-là, mais c’était très bon).
Grosse ombre au tableau et récurrente : les jokes racistes qui se répètent sur 2-3 sketches… malaise… On voulait dénoncer la racisme? Ok, je vois, et c’est de notre faute si on n’a pas vu le 2e degré… hey, wow… les auteurs semblent surestimer leurs textes… c’était un Bye-Bye entièrement premier degré. Du gag facile d’ado de 12 ans dans la cours d’école : y’avait aucun texte-là, on nous a servi du work-in-progress non aboutit; n’insultez pas mon intelligence, de grâce!!!
« C’était pour illustrer l’insipidité des personnages », ce n’est que celle des auteurs, hélas, qui a été illustrée…
Monsieur Riley, quand on admire le sens politique
D’une bande de fanatiques qui nient l’existence
D’un État légitime et démocratique qui existe depuis plus de 60 ans
Je crois que le sens de l’humour des palestiniens peut être très élastique
Par exemple, allez demander aux algériens aujourd’hui,
En Afrique, s’ils préfèrent Bouteflika
Ou une bande de malades qui confondent
Politique et religion
En vous parlant malhonnêtes en campagne électorale de démocratie
Et de redistribution équitable de l’or noir
A travers la population ?
Autre bonne question, chers membres médiatiquement bien informe
Et très sommairement éduqués (même a l’université)
Quel était le poids média au Québec de la nouvelle suivante :
Lorsqu’une roquette du Hamas explose sur le sol d’Israël
Est-ce que ça fait une manchette ici ?
Si oui, est-ce que ça révolte un pacifiste démocrate ?
Si oui, est-ce qu’on organise une manifestation pour dénoncer l’acte terroriste ?
Si oui, est-ce l’Iran, comme le Hamas et le Hezbollah, en passant,
Expriment toujours publiquement, même a New York,
L’extermination de l’état d’Israël ?
Si oui, qu’en dit le Conseil de Sécurité de l’ONU a chaque frappe ?
Vous voulez connaître le running gag des derniers 100 ans ?
Les Juifs devraient tous faire comme Woody Allen
Et Steven Spielberg et nous faire rêver au cinéma
Au lieu de vouloir survivre en tant que peuple
Minoritaire au Moyen-Orient.
Tout comme les francophones majoritairement catholiques
essaient de le faire en Amérique majoritairement anglophone protestante.
…
Bref, entre des fanatiques musulmans qui parlent de l’ancien califat
En planquant des armes dans les mosquées ou les cours d’école
Et un État pluraliste qui essaie de résister a ses propres démons extrémistes
En remportant les prochaines élections de février afin de vraiment protéger sa population
Après avoir retiré de peine et de misère les colons Juifs de Gaza,
Le choix est aussi simple a faire
Qu’il peut être facile de d’accuser un hébreu juif en Amérique
Au profit d’un arabe musulman.
Question finale et « fatahle » : qui se souvient de Yasser Arafat a Gaza ?
Personne, on est trop OCCUPé a parler de 3e intifada
Aux parents des martyrs d’une Cause qui méprisent la vie,
En premier lieu,
La vie des juifs globalement.
La vie des occidentaux par la suite
(n’oubliez pas trop vite les attentats de Mumbai, svp)
Et la vie de tous les fidèles s’il le faut…
(N’oubliez pas les commandos suicides en Irak, surtout.)
Puis, il ne faut pas oublier non plus l’élection de Barak Obama
Et son passage au Mur des lamentations
Et la manière dont le numéro deux de la Base d’Oussama l’a traité
(En faisant référence au radicalisme islamiste de Malcom X)
Et les frappes chirurgicales américaines
Sur le territoire pakistanais, durant la passation des pouvoirs
A la White House in Washington DC,
Sans que ça fasse la UNE de nos joyeuses manchettes
Encore une fois…
Probablement parce que les faits divers et les vraies guerres vendent plus de journaux.
(Citoyen Kane, c’est encore un Classique qui n’a pas pris une ride !)
Oui, vous avez raison, je crois qu’on est mieux de se tenir au courant
Des affaires du monde au lieu de s’enfoncer dans la chronique spectaculaire
Et provocante pour mieux comprendre les enjeux du monde
Au cours de l’année qui s’écoule
Comme s’écoule le grand sablier saharien en Afrique…
A quand une couverture du conflit qui remonte a 1948
Au Québec ?
L’émission 24 heures sur terre devrait pouvoir répondre a cette question, non ?
Pour moi, le bye bye a été à l’image de mon année 2008: y a des grands bouts où j’ai pas trouvé ça drôle.
C’est aussi une tradition du jour de l’An de chiâler sur le bye bye. En fait, les bons bye bye se comptent sur les doigts d’une main alors, celui-là, on va juste l’oublier plus vite que les autres.
En regard des BYE BYE, je croyais l’air des RBOtiens révolue. Leur genre de gros rires gras résultant des limites de leur inintelligence de mauviettes, n’était que le tremplin du saut des sots 2008, faudra-t-il comprendre, sans jamais l’admettre. Depuis le BYE BYE du 31 décembre dernier, personne n’osera plus jamais faire un plat avec la radio trash de Jeff Filion et la télé trash d’André Arthur. Ce fut signé de l’Intifada des colons de la colonie montréalaise dont aucun des téteux du BÊS (BIEN ÊTRE SUBVENTIONNÉ) ne mérite la moindre considération justifiant la moindre subvention fédérale.
Fallait-t-il s’attendre à autre chose du bougon Avard, du tartempion Mercier et de l’avorton Morissette? Non. Et je l’avais d’ailleurs écrit dans une opinion précédant ledit BYE BYE, opinion que le protectionnisme sensorial du quotidien Le Devoir a refusé de publier. Pour cette cueillette d’ORDURES 2008, la SRC a fait office et œuvre d’éboueur d’excrétions. Quant à Véronique Cloutier, elle s’est baveusement commise dans la bassesse d’un vil règlement de compte revanchard, éclaboussant le si peu qui restait de la bannière décolorée et effilochée de la «Familia» de cette Castafiore d’insignifiants «paquets voleurs» et qui, essayent de faire «fureur», ce 31 dernier, a plutôt fait «horreur» et «déshonneur». En dégueulant ses mépris sur Nathalie Simard, aurait-elle déjà oublié de QUI elle est la fille?
Comme la SRC plébéienne, avec sa programmation de basse-cour où picorent si obséquieusement «les bougons», et si jouissivement le divino clocher Lepage et la diva clochette Turcotte dont «tout le monde parle», se foute de la gueule du monde entier et principalement de tout ce qui identifie, spécifie et particularise la distinction de la francophonie, en Amérique du Nord ; comme, d’autre part, les imbéciles ne s’excusent jamais, il restera aux citoyens du Québec qui affichent encore classe et culture, de boycotter tous les sous-produits de cette baraque honteusement subventionnée dont le BYE BYE 2008, connu et avalisé par ladite SRC, a trahi et foutu en l’air les missions soi-disant éducatives et culturelles de cette grosse boîte à piastres.
Comme si trop n’était pas assez, le PDG de RADIO-CANADA, dans les journaux du jour, se dit « FIER » de cette orgie d’inculture qu’affichent la Société d’État. Sa fierté n’a d’égal que la déchéance des Morissette, Cloutier et al. Radio-Canada donne absolument raison aux coupures du fédéral. Et dire que le « Gros Cave » qui joue à la victime menacée, a récolté 6000$ pour sa prestation de débilité incurable.
Gerry Pagé
Ville de Québec
@Gerry Pagé
Je comprend pourquoi le Devoir ne vous publie pas!
Ouf! Quand je lis quelques commentaires écrits ici, il me semble que la hauteure de la prose n’a d’égale que l’insignifiance du Bye Bye 2008.
Y’était platte! C’est toute!! So what!
Faut-il en faire une thèse sur l’inexorable déficience de notre collectivité?
Vivement un prochain sujet!
Trouvez-nous une autre proie M Proulx s.v.p.!
Tiens: Les postes spécialisés
Le HD
Le câble ou la coupole?
ETC.
*****Le Bye Bye et la tragédie de l’humour stupide au Québec*****
C’est une tradition, au Québec, de critiquer sévèrement les Bye Bye qui marquent la fin et le début d’une année. Cette année les critiques ont été spécialement sévères et l’émission a suscité de la honte, de la gêne et de la colère chez de nombreux téléspectateurs et citoyens.
La journaliste Valérie Lessard (Le Droit) a parlé d’un Bye Bye «en dents de scie», ce qui est pas mal exact. Mais, en dépit de ces dents de scie, c’est surtout «le gros cave» (Jean-François Mercier) qui a proposé et imposé le ton qui a coloré l’ensemble de l’émission. Comme d’aucuns l’ont souligné ( entre autres Yves Boisvert), cet humour de gros épais entre dans la catégorie de «l’humour enragé», lequel humour va à l’encontre de tout humour qui serait engagé, de deuxième de gré ou tout simplement drôle. Quand Pierre Falardeau parle de Radio-Cadenas pour désigner Radio-Canada, il fait comme si la chaîne publique était inféodée à une idéologie fédéraliste totalitaire et «enragée». Et pourtant, le ton du gros cave (et de ses acolytes) était tellement haineux et hargneux vis-à-vis du ROC (rest of Canada) qu’on peut se demander où loge l’obsession fédéraliste et anti-québécoise. On avait encore droit à une attitude qui pose le Québec comme étant le centre du monde.
En fait, le problème du Bye Bye 2008 n’est pas ponctuel. Il est lié au fait que, depuis quelques décennies, l’humour occupe un espace démentiel, pour ne pas dire intolérable, au sein de la société québécoise. On peut proposer des centaines de définitions de l’humour mais il n’en reste pas moins que, très souvent, le rire est suscité par l’irruption, parfois brillante et «géniale», de l’insolite, de l’imprévu, de l’absurde. On peut développer une multitude de thèses mais il n’en reste pas moins que le sens de l’humour, c’est de savoir rire des autres et, souvent même, de soi-même, ce qui a l’avantage de dédramatiser l’existence. Aussi, il est clair que l’humour, comme d’autres l’ont mieux dit avant moi, c’est souvent d’inférioriser, dans le but de faire rire ou de faire sourire, des individus ou des catégories sociales. Lorsque l’on fait de l’humour à la troisième personne du singulier, on commence souvent en disant: «Connais-tu l’histoire du gars, du fou, du newfie, du Belge, du Français (eh oui!), du Juif ou de tout autre personnage « typé »?» On peut toutefois, ce faisant, sombrer, comme le fait Dieudonné, dans un antisémitisme débridé. On peut, comme le gros cave, sombrer dans un mépris de premier degré qui rapetisse la charge humoristique.
Mais on peut aussi, à l’instar de Woody Allen et de nombreux humoristes, «créer» de l’humour à la première personne du singulier, ce qui implique un dédoublement de soi-même, ce qui fait en sorte qu’une partie «supérieure» de soi-même «ridiculise» une autre partie («inférieure») de soi-même. Woody Allen a eu beaucoup de succès en «critiquant» le juif qui l’habite, en ridiculisant ses propres travers les plus absurdes ou ridicules.
On pourrait aussi parler de l’humour à la deuxième personne du singulier, humour basé sur un sens rapide et comique de la répartie. On dit que Winston Churchill était un spécialiste de ce genre d’humour. Un jour, lorsque Churchill a fêté ses 80 ans, un jeune journaliste, âgé de 20 ans, est venu l’interviewer. À la fin de l’entrevue le jeune a dit à Churchill qu’il reviendrait l’interviewer lorsqu’il aurait 100 ans. Churchill l’a longuement regardé et il lui a dit (au jeune) qu’il avait l’air suffisamment en santé pour durer jusque-là.
Tout cela pour dire qu’à mon humble et pas très original avis, l’humour québécois manque de bons humoristes, d’humoristes talentueux et éventuellement décapants. Bien triste est notre société avec son Festival de l’humour, son Musée de l’humour et son École de l’humour. Malgré ces «grandes institutions», au moins 90% de l’humour est «débiloïde», sans grandeur et sans hauteur. Heureusement qu’il y a eu Sol et Yvon Deschamps. Heureusement qu’il y a Guy Nantel. Et on me pardonnera d’en oublier quelques uns parmi lesquels il n’y a ni le gros cave, ni le père des Bougon, ni le chum de Véronique.
N’oublions pas qu’il y a un humour qui libère alors qu’on peut aussi être confronté à un humour qui «enferme» et qui est marqué au sceau de la régression humoristique.
Jean-Serge Baribeau, sociologue des médias
@Jean-Serge Barbeau
Je suis d’accord avec vous, où sont Sol et Yvon Deschamps. La réponse est malheureusement : derrière. J’ai le regret de vous dire que votre discours est un poil nostalgique et passéiste…
Puis le « y’a trop d’humour », c’est tellement un faux argument que je n’en parlerai même pas!
Un Bye-Bye avec Guy Nantel, ça, ça serait vraiment, mais vraiment plate… Martin Matte, par contre…
Émanuel Champagne ne sait pas encore que « Je comprends » prend toujours un « s ». Une faute majeure en si peu de mots en dit long sur vos maux.
Émanuel Champagne
Pour votre information, jeune ou vieil ignare, Le Devoir.com, en moyenne, publie ebdomadairement trois de mes opinions critiques.
Vous me semblez faire partie des sans opinion , ces gougeons et poissons vidangeurs de certains forums/aquariums qui s’accrochent aux opinions hameçonnées des rédacteurs qui ont scolarité et culture. À cet égard, je vous suggérerais de sillonner les marécages boueux de Canoë ou de vous limiter à écrire au Père Noël…
«Émanuel (sic) Champagne ne sait pas encore que « Je comprends » prend toujours un « s ». Une faute majeure en si peu de mots en dit long sur vos maux.»
«Le Devoir.com […] publie ebdomadairement (sic) trois de mes opinions critiques.»
-Gerry Pagé
Ne vous en faites pas, il m’arrive également d’oublier de me relire avant de faire «soumettre». L’ironie est une belle chose, n’est-ce pas ?
😉
@ Gerry Pagé
hebdomadairement, prend un H au début
à moins que vous soyez partisan de la nouvelle ortografe ?
Moi, j’aime bien les commentaires de monsieur Champagne, je trouve qu’il représente un défi pour les gens qui se lancent en politique aujourd’hui.
Et ce n’est pas une vacherie déguisée pour l’humilier en public.
Il s’agit simplement d’une remarque pour appuyer le discours en ligne sans lui imposer une ligne de conduite trop formelle.
Car qu’est-ce qu’un blogue sinon une conversation publique où les gens échangent en silence en se parlant au son par écrit ?
Le fameux débat sur la langue, celui sur l’humour bon ou mauvais, c’est encore plus classique que le débat sur les bons ou mauvais Bye Bye.
Pour ma part, même si je me plais à détester une émission de télé que je n’ai même pas vue – et dont je me fous complètement – c’est tout simplement parce que je me souviens encore de Bye Bye de mon enfance qui savait naviguer dans le burlesque et la satire sociale intelligente.
Les Cyniques l’ont prouvé.
Olivier Guimond y a réussi et ce n’était pas tout à fait ce qu’on peut appeler le premier érudit de sa classe ouvrière.
La Poune était formidable et Dominique Michel collectionnait les « come back » tout en cultivant l’auto-dérision comme personne.
Alors, quand Dany Pigeon produira autre chose que du bruit en forme de chiffres et de lettres et que Jean-Serge Baribeau continuera a éclairer notre lanterne sans faire dans l’auto-flagellation agiste en public, ce sera toujours plaisant de commenter même jusqu’à l’insignifiance.
Pour ma part, je persiste et je signe sans utiliser de Baienoire Audacieuse 9000 avec clitoris intégré sur le tableau de bord de mon téléphone sorti tout droit de Star Trek, et je crois que le Bye Bye 2008 était parfait dans la mesure où il illustrait (par les commentaires qu’il suscitait davantage que par le message envoyé) à quel point la vacuité occupe nos vies réelles et virtuelles.
Bref ;-), ce n’est pas la première ni la dernière fois qu’un Bye Bye nous fera faire un burn-out ou une dépression collective.
Après tout, la « crise du verglas » ou la « crise des accomodements raisonnables » sont deux exemples particulièrement frappant qui nous indiquent à quel point notre société distincte n’a besoin de personne dans le ROC pour nous faire plonger ou sombrer dans le ridicule à l’année… sans faire baisser d’un seul point de pourcentage notre taux de suicide, par contre.
Et je ne parle même pas du taux de natalité et du taux de décrochage.
C’est un scandale !
On ne fait même plus de jokes sur le manque de savoir vivre ou l’inculture crasse des jeuuuunes ou la perdition de la langue française en Amérique du Nord…
Mais ça, ces farces plates-là, pas besoin d’émission d’humour pour les entendre.
Rien qu’à regarder une émission d’affaires publiques.
Et je ne crois pas que c’est un problème.
Non, je crois qu’il n’y a pas une seule blague ou une seule émission qui est capable de dire à quel point le Québec est en train de partir en fumée comme un homme rapaillé qu’on aurait allumé pour faire un feu durant la St-Jean Baptiste…