BloguesAngle mort

Bonne et heureuse revanche!

Depuis lundi dans le Journal de Montréal, il s’est publié 19 textes sur le Bye Bye 2008. DIX-NEUF!!!

Et ce matin, c’est le directeur de Star Académie, René Angelil, qui est à la UNE du Journal avec la "HONTE" en lettres majuscules qui lui sort de la bouche.

Quand on dit que la vengeance est un plat qui se mange froid.

Je ne veux pas partir une autre théorie du complot, mais vous vous souvenez de Ceci n’est pas un Bye Bye, en 2003? Louis Morissette et Véronique Cloutier avaient alors imité le couple Julie Snyder et Pierre Karl Péladeau, ce qui aurait soulevé l’ire du patron de Quebecor…

Par la suite, Morissette perdait l’animation d’une émission de mariage que tout le monde a déjà oublié.

Avec l’énergie que déploient  le Journal de Montréal, Canoë, LCN et les autres créatures de Quebecor pour couvrir le « flop » ou la « saga » du Bye Bye, on peut se demander si l’empire n’est pas en train de prendre sa revanche sur le couple Cloutier/Morissette, tout en poursuivant ses tirs de roquettes sur Radio-Canada.

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Nathalie Petrowski à Christiane Charette, le 9 janvier: "Ça va au-delà du Bye Bye, c'est une guerre entre médias".

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Une table-ronde à Maisonneuve autour du Bye Bye avec Michèle Coudé-Lord du Journal de Montréal, Richard Therrien du Soleil et moi-même…

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MISE À JOUR – 14h38

Très « gentleman » la conférence de presse de Véronique Cloutier et Louis Morissette qui vient à peine de se terminer. (Je n’y étais pas physiquement, la meilleure façon de suivre un point de presse où les questions des journalistes ne sont pas permises, c’est de le regarder en direct à LCN).

En général :
Véronique était en contrôle. Louis Morissette était visiblement plus ébranlé, rasant de pleurer au début du point de presse.

Sur le Bye Bye en général :
Cloutier : « C’est surréaliste [le scandale entourant le Bye Bye] »
Morissette : « Je suis franchement, franchement désolé. »

Ce qui a été dit en vrac :
À propos des gags sur Nathalie Simard :
Véronique Cloutier : « Ce sketch-là avait probablement sa place, mais pas de notre part. »

À propos du gag sur Barack Obama :
Louis Morissette : « Je veux juste préciser que nous ne sommes pas racistes. »
(Là-dessus, il faut pas être vite-vite pour avoir pensé le contraire, franchement).

À propos de Radio-Canada:
Véronique Cloutier s’est excusée envers Radio-Canada, «qu’on a mis sérieusement dans l’eau chaude.»
Morissette : « S’il y a un coupable à trouver, je vais prendre la claque. »

Ma conclusion sur toute cette controverse:
Pour se moquer, parodier, égratigner un milieu artistique aussi tricoté serré que le nôtre, il faut avoir l’indépendance d’esprit de le faire.

Comme un journaliste doit éviter les conflits d’intérêts (ou les apparences de conflits d’intérêts) au risque de perdre sa crédibilité, un humoriste, pour faire rire, doit cultiver cette même indépendance d’esprit.

Voilà une chose qui, malheureusement, manque au couple Cloutier-Morissette. Ce n'est pas leur faute. Ils sont simplement mal placés pour faire un paquet de gags, sans semer le doute quant à leurs intentions profondes…