Le jour même où sort ma chronique sur les liens entre le Canadien et la religion, Influence communication sort une analyse qui démontre que depuis 24h, les médias québécois ont accordé plus d'attention aux rumeurs entourant la venue possible de Vincent Lecavalier au sein du Canadien de Montréal… qu'à la mort du pape Jean-Paul II!
C'est de la folie pure. On n'en finira jamais de s'amuser avec les analyses de cette firme…
Selon Influence:
Montréal, le 14 janvier 2009 – Influence Communication rend public une analyse du poids médias des rumeurs au sujet de la venue possible de Vincent Lecavalier au sein du Canadien de Montréal. Depuis 24 heures, les médias québécois ont accordé 11,61 % de leur contenu à la nouvelle. Sur une période de 24 heures, il s'agit de la 13e nouvelle la plus médiatisée au Québec depuis les 5 dernières années. Par cette attention médiatique, les rumeurs au sujet de Vincent Lecavalier surpassent la mort de Jean-Paul II qui avait occupé 11,33 % des nouvelles pendant 24 heures, en avril 2005. Depuis l'an 2000, la présente nouvelle se classe au 15e rang.
Bof, Vincent Lecavalier ou Jean Paul II, dans les deux cas c’est rien d’important. 🙂
Eh oui, Lady Di meurt et mère Theresa disparaît sous le pont de Buckinngam
Ensuite, qu’est_ce qu’on fait des rumeurs d’élections, les rumeurs d’épidémie, les rumeurs de budget ?
Quel poids a une nouvelle ? C’est important.
Car plus la fréquence et l’espace est grand, plus la prise de conscience d’une population – et non un public-cible – s’élargit en conséquence.
Toutefois, la fréquence n’est pas une panacée, il faut aussi faire la différence entre le degré de raffinement d’une nouvelle brute par le professionnel charge et payer équitablement pour la communiquer au public.
So, Vincent respectera son contrat ?
On s’en fout.
Les millionnaires qui ne maîtrisent par leur destin sans passer par les conseils d’un agent, d’un avocat ou d’une firme de relations publiques, on a déjà vu ça 1000 fois.
Mais, dans le bon vieux temps, Jacques Plante écrivait des lettres d’amour émouvante a sa femme en tricotant des pantoufles
Et c’est aussi le premier gardien de but a porter un masque dans la ligue nationale de hockey non ?.
Encore une autre anecdote littéraire et sportive que j’ai apprise en écoutant la chaîne culturelle de radioIcanada…
Les deux topos de Steve Proulx sur le hockey me rappellent de beaux souvenirs de jeunesse. Ado, j’ai joué au hockey, au collège Saint-Viateur, à Outremont, aujourd’hui une polyvalente. On jouait sur des glaces qui n’avaient rien d’artificiel, dans un parc, tout près, et sur la patinoire du collège, que nous arrosions nous-mêmes, les étudiants. Une année, je me souviens que nous avions dû nous faire menuisiers et construire, sous supervision d’un père qui s’y connaissait, des bandes de bois neuves. Ce fut passionnant. C’était le doux temps des collèges classiques,et mon titulaire de Belles-Lettres, le père Daoust, un intellectuel irréprochable, mal à l’aise dans le carcan religieux de l’époque,avait un coup de patin magnifique, à l’image de son esprit subtil, qui fait penser à Jean Béliveau.
Béliveau, je l’ai toujours vu comme l’exégète du Rocket, celui qui ne faisait pas que compter des buts mais dont le coup de patin, comme une plume à écrire, par ses feintes et sa finesse, écrivait en quelque sorte sur la glace blanche le génie de ce sport, tout entier rassemblé dans le silence de Maurice le Furieux.
J’étais gardien de but, ce qui fait que par des froids un peu semblables à ce que nous connaissons aujourd’hui, c’était terrible pour un gardien de but,figé dans son filet. Il fallait avoir des couilles bien « abrillées » et solides pour ne pas se les geler. Mais surtout, le position de gardien de but incitait à la réflexion, puisque ce poste me permettait d’avoir une vue d’ensemble du jeu, TOUT EN ÉTANT PARTI PRENANTE. Au bout du compte, toutes mes cogitations sur le jeu de mes coéquipiers se voyaient confirmées ou infirmées dans ma capacité à empêcher l’adversaire de marquer. Il ne faut pas chercher plus loin mon mépris profond à l’endroit des gérants d’estrade, en sport comme en politique.
Les gérants d’estrade, parlons-en. Leur grand plaisir consistait à venir s’agglutiner derrière moi,en haut de la bande la bande, où ils pouvaient se défouler à leur aise puisque je ne pouvais pas m’éloigner du filet.
« Heille, le niaiseux, c’est-tu pars’que t’es trop peureux pour aller te battre, osti de fif’, qu’y t’ont mis dans les buts? » Enfin, ce genre de choses.
Un soir je me suis tanné, et je suis sorti de mon but pour aller crisser une volée à ces cons-là. Et bien sûr, je me suis fait comter un but… Ça a été la fin de ma carrière au hockey.
J’aime bien la bande de joueurs qui composent l’équipe du Canadien. Ils ne sont pas trop gros, ils sont rapides, et moins épais que les tarlas comme François Gagnon qui les critiquent à tort et à travers dans la presse sportive. Et Alain Chantelois, dit le » Baron », est un crétin intégral, la première étoile à vie de la bêtise dans ce sport si mal compris et mal géré. Je vois bien aussi que toute notre ferveur nationaliste a émigré vers ce club de hockey, mais avouez que c’est quand même mieux que d’aller s’abrutir devant le Bye! Bye! ou les petites annonces du Journal de Montréal. À Foglia qui score dans son propre filet depuis des lunes et à Martineau qui potine sur la bottine depuis deux ans, j’aime encore mieux voir les Kovalev, Lapierre , Latendresse, Laraque, Price, les frères Kostzistizn m’écrire sur la glace à quoi pourrait bien ressembler dans un avenir plus ou moins rapproché un Québec indépendant et « mélangé » de toutes sortes de mondes rapides et pas trop niaiseux.
Actuellement la race humaine québecoise est à la recherche d’idoles! Depuis environs deux ans le hockey prend une place autant auditive que visuelle de notre petit monde. Vous n’avez qu’à regarder le nombre de petits drapeaux bleu blanc rouge accrochés aux automobiles.
Je fais partie de la minorité visible, c’est à dire, celle qui ne connait presque rien au ockey…..ha pis non rien du tout…. même dans mon texte je voulais censuré mon ignorance du hockey de peur d’être un paria!! Méchante influence tacite sur nos comportements?? La véritable vague de folie envers les Canadiens me semble un peu….comment idre??…pernicieuse. Car j’ai toujours une réticence des effets de groupes. Il ne faut jamais oublier que la capacité de réflexion d’un groupe est inversement proportionnel à sa dimension. Alors quand 20000 personnes scandent un slogan «Go let’s go!» nous sommes loin d’un débat de société sur l’avenir du Québec. Je ne veux pas être rabatjoie, mais je me souviens de la débacle sur la rue Ste Catherine après un défaite du Canadien. Et je ne ressentais pas cette effervescence actuelle.
Alors oui, je suis un peu inquiet quand j’entend parler les journalistes et la collectivité qu’un tel joueur sera peut-être transféré chez la Ste Fanelle et ceci de façon plus soutenue qu’une nouvelle affectant une grande partie du monde. J’imagine très mal la réaction de cette collectivité, stimulée par les enscenseurs de contenus devant une perte dans une finale…. Une chose est certaine, je fernmerais boutique être un commerçant.
C’est donc ce genre de folie collective qui m’inquiète. Oui, il faut être partisan et croire à des activités, je pense que c’est saint. Dans le fond c’est toujours l’aexagération qui fait pencher la balance de la partisanerie vers la folie furieuse.
Je souhaite que notre équipe gagne, mais dans la mesure ou c’est un sport au même titre que je souhaite qu’Alexandre Despaties est de bons plongeons.
Le hockey, une religion?
L’hypothèse n’est pas si farfelue. Le cerveau humain serait prédisposé à croire (et cela peu importe l’entité supérieure « choisie »). Selon certains scientifiques nous serions même programmés biologiquement à croire (Science et vie, n1055, août 2005). Notre cerveau de québécois, sous stimulé ces jours-ci côté religion, se serait t-il trouvé une autre drogue? Il serait intéressant de voir si se sont les mêmes zones du cerveau qui s’activent chez un amateur de hockey rivé devant son écran que chez le croyant qui assiste au discours enflammé de son curé (ou pasteur…ou…). Je crois que non… mais bon l’expérience serait intéressante…
Autre chose au sujet de l’homme qui a utilisé le «on» pour vous aborder dans la rue. Justement ce «on» je crois que ça veut dire quelque chose d’important. Ça dénote d’un besoin essentiel de partager des choses avec les gens qui nous entourent: De faire partie de… mais ce « nous » pour être porteur, rassembleur… doit soulever les passions. Les américains ont trouvé en Barak Obama un « nous » exaltant. Et nous là-dedans? Après le projet de la souveraineté, que nous reste t-il, sinon le hockey?
« Richard Martineau qui potine sur la botine. »
Ça vient de faire ma journée, ça !
J’aime bien le hockey, ça me fait penser au p’tit Yeshoua qui marchait sur les eaux pour aller à l’école tous les jours et qui, le soir, même pas fatigué d’avoir patiné sur un lac gelé pour aller apprendre des affaires utiles pour écire dans le journal et scorer des buts en même temps.
Un peu comme Maurice Richard, finalement, qui faisait des miracles bien avant qu’on commence à parler de « Quiet Revolution » dans le red white ROC machine.
Ce qui me rappelle que l’aréna Maurice Richard est construit dans le quartier où j’ai grandit : Hochelaga-Maisonneuve.
Yes, man, oui, monsieur.
Proud to be a chevalier sauvage pour la Cause… dans les estrades ou sur le diamond.
(Parce que moi j’adore le baseball… depuis que j’ai entendu la sérire sur les Lieux Communs, encore diffusée sur la SRC – feu la chaîne culturelle – gracieuseté de deux intellectuels de la condition humaine nécessaire à l’indépendance du Québec : Serge Bouchard et Bernard Arcand.
Si je me souviens bien, également, il est possible de lire chez Boréal, le script de chacune de leurs émissions en 3 ou 4 volumes, peut-être plus.
Le slogan des éditions Boréal ?
Qui m’aime me suive !
Tiens, ça me rappelle l’école primaire où j’ai appris à écrire (Ste-Jeanne d’Arc) et où on effaçait les tableaux noirs avec le dos des étudiants pas obéissants, où on élevait les jeunes à coups de pieds dans le cul à rentrer dans les rangs afin que l’ensemble des étudiants ne gèlent pas dehors – tsé, un moment donné, il faut ce qu’il faut, et mon prof de 6e année du primaire nous faisait entrer dans l’école à coups de pieds dans le cul SI on était pas capable d’entendre la cloche qui sonne la FIN de la récréation.
Anyway, c’est aussi lui qui m’a appris ma première leçon en politique : vote pour toi, arrête de voter pour les autres.
Parce que le jour où je n’ai pas voter pour moi, j’ai voter pour mon frère, c’est vrai, mais MES réformes n’ont jamais vu le jour dans la classe.
De plus, c’est cet homme là qui m’a donné mes premières leçons d’espionnage (en sixième année, je le rappelle) et qui m’a donné le goût des crytogramme, du langage codé et du parlage devant la classe.
Grâce à ce prof là, que la direction détestait parce que les parents le trouvait trop tough, j’étais prêt à entrer au CÉGEP avant même d’arriver en secondaire I.
Souvent, on me dit de fermer ma gueule, pas ICI, sur VOIR, mais dans des bien des endroits comme La PRESSE aime en créer.
Des endroits où on prend la défense de la majorité partout dans le monde sauf au Québec.
J’ai arrêté d’écrire des lettres au Devoir et à la Presse et au Journal de Montréal depuis que je n’habite plus l’Ile de Montréal, mais je suis devenu une ÉTOILE, en PREMIÈRE ÉDITION, grâce à Transcontinental, un consortium pour lequel j’ai travaillé quand j’étais à l’usine dans le quartier Anjou.
Pas pire pour un jeune con de HM en HLM, non ?
Je demande le respect souvent, sans chercher à l’imposer, mais j’aimerais rappeler à l’attention de personne en particulier que, si un p’tit cul sans cervelle, avec le coeur gros comme la place Ville-Marie peut se faire publier 6 ou 7 fois de suite dans un hebdo régional tiré à plus de 50 000 exemplaires et lus à 94 %, ça m’étonnerait que quelqu’un d’intelligent ne puisse pas comprendre le sens « ésotérique » de mon combat.
Comme Jacques Plante, je suis le premier devant le net.
Et je réclame le droit de porter un masque… et de dire comme un Roy, the federal puck of Canada stops HERE.
Aujourd’hui, ça a l’air d’un voeu pieux, demain, ça aura l’air d’un fait…si on sait écrire les nouvelles politiques en prenant d’assaut le parlement avec pour seule arme une pensée critique.
Et c’est la raison pour laquelle j’aime la Vie en Vert de Steve Proulx et le beau joual vert de monsieur Bourbonnais.
Salutations.
Nous vaincrons.
Mais ce nous n’est pas un nous de salon du livre.
Ce nous sera un nous de salon rouge près d’un jardins de givre.
—
Mon meilleur souvenir d’enfance ?
Quand moi et mon frère on se baignait en lançant notre vélo dans la fontaine de Riopelle (en face du Stade Olympique à l’époque) et lorsque je faisais l’école buissonnière au lieu d’aller rencontrer le pape, lors de sa visite au Québec dans les années 80.
Oui, tous mes profs d’enseignement religieux et de formation personnelle et sociale m’aimaient… et je suis presque certain que les profs d’éthique et de religion m’aimeraient tout autant si j’étais à nouveau un enfant au Québec.
C’est un peu en pensant à ce délire impétueux d’amour pour une équipe de hockey, fut-ce la nôtre, que j’ai écrit dernièrement sur le blogue de Josée Legault que j’avais perdu confiance au désir des Québécois de faire l’indépendance.
Cette cascade de potins et de rumeurs entourant le sort de l’équipe, ses joueurs et leurs agents, repris et amplifiés par le flot d’encre et de salive des commentateurs sportifs sont l’effet combiné d’un marketing savamment calculé qui s’abreuve à l’émotion identitaire d’une nation qui se satisfait de scorer sur la glace. Du fanatisme de gradins.
Bien sûr qu’on peut être un fan de hockey et souhaiter l’indépendance du Québec. Mais ça prend pas mal plus d’enthousiasme pour soulever un pays que pour faire lever le Centre Bell. Surtout quand c’est l’industrie qui est la meneuse de claques.
La politique, comme le sport, est un contre-pouvoir s’érigeant contre l’ordre établi par les plus riches au détriment des moins bien nantis.