DERNIÈRE HEURE: Il circulait aujourd'hui des rumeurs voulant que Quebecor ait déjà déclenché un lock-out au Journal de Montréal.
C'est faux. Au téléphone, la vice-présidente aux affaires publiques de Quebecor Media, Isabelle Dessureault, m'a confirmé que Corporation Sun Media (filiale de Quebecor qui possède le Journal de Montréal) n'a PAS déclenché de lock-out.
En tout cas, pas encore. Le Devoir soutenait ce matin qu'un lock-out pourrait être déclenché dimanche.
La suite? L'Assemblée générale des journalistes syndiqués du Journal de Montréal vient tout juste de se terminer. On en saura donc certainement plus sur l'état de la situation.
MISE À JOUR – 15h37
Selon des syndiqués, Corporation Sun Media n'a absolument rien changé à ses demandes patronales initiales, malgré l'arrivée d'un médiateur. "Nous sommes résolus et prêts à un conflit", m'a indiqué un syndiqué du Journal. Autrement, tout le monde semble vouloir respecter l'entente intervenue entre la partie patronale et syndicale, et qui dit qu'il n'y aura pas de déclarations publiques d'ici le 23 janvier.
D'AUTRES DÉTAILS TRÈS BIENTÔT…
En attendant…
- Les pourparlers reprennent jeudi, Presse canadienne
- Journal de Montréal: rien ne va plus, les jeux sont faits, MédiaBiz
- Un vent de pessimisme, Radio-Canada
- Vers un lock-out au Journal de Montréal, Le Devoir
- Journal de Montréal: orages imminents, 16 décembre 2008
S’il y a bel et bien lock-out, c’est que quelqu’un, quelque part, n’en a plus rien à foutre du journalisme écrit et réfléchit (à l’extérieur des chroniques de vedettes) au journal de Montréal, à la direction de Québécor.
En passant, Quebecor avec ou sans accents aigus, comme dans Celine Dion ?
Peu importe les accents, une chose est certaine : l’heure est grave en ce qui concerne la diversité des sources fiables d’informations réelles sur l’Ile de Montréal en ce moment.
Mais restons optimistes, des analyses comparatives efficaces entre deux consortiums semblables (Rogers Telecommunications et Quebecor Medias) devraient aider les syndiqués à mieux faire valoir leurs arguments de « vente ».
Car, ne nous voilons pas la face, tout le monde est à vendre ou à acheter, de nos jours…
C’est peut-être pour ça que les citoyens se tournent vers un hebdo gratuit et indépendant comme VOIR pour mieux s’informer…
Mais je peux me tromper… ça m’arrive tellement souvent, anyway.
Pingback depuis Fagstein » Talks break down at Journal de Montr??al, Le Devoir says
Il ne s'agit pas ici d'une déclaration publique de la part du Syndicat des travailleurs de l'information
Ça y est ! C'est fait. J'ai maintenant un autre rendez-vous, un autre signet internet quotidien