Mise à jour de la liste des chroniqueurs du Journal de Montréal qui ont décidé de suspendre leur plume récemment.
Les connus:
- Jacques Demers est parti à cause du lock-out
- Martin Brodeur aussi.
- L'avocat Julius Grey a signé sa dernière chronique fin décembre.
- Marie-France Bazzo a laissé tomber sa chronique (pour cause d’ «horaire chargé», selon Quebecor).
- Geneviève Lefebvre
Un nouveau départ:
- Daniel Green (dont j'avais prévu le départ à 82%)
Un qui reste:
- Richard Martineau (dans son cas, le degré de probabilité qu'il parte était de 0,3%. Aucune surprise, donc).
Richard Martineau écrit dans sa chronique de ce matin:
Ce
week-end, des journalistes m'ont contacté pour savoir si je vais
continuer de collaborer au Journal de Montréal malgré le lock-out. Ma
réponse est Oui.Pourquoi ? Tout simplement parce que je suis pigiste. Par choix.
Si, demain, le Journal décidait de ne plus avoir recours à mes
services, aucun syndicat ne lèverait le petit doigt pour venir à ma
rescousse.Le conflit actuel oppose le Journal à ses employés. Or, je ne
suis pas un employé du Journal : je suis un fournisseur de services. Et
Quebecor n'est pas mon employeur: il est mon client.Je sais que certains lecteurs n'aimeront pas ma décision. Mais
mon rôle n'est pas d'être aimé ou pas, c'est de dire le plus
honnêtement possible ce que je pense…Cela dit, j'espère sincèrement que les deux parties impliquées dans ce conflit arriveront à s'entendre.
Richard Martineau est à la pige l’équivalent de ce que Denis Coderre est à la politique.
Il ne dit pas honnêtement ce qu’il pense, il dit ce qui va lui rapporter le plus.
Richard Martineau ne pense pas, il dépense son énergie en lisant
« Comment avoir toujours raison » d’Arthur S., c’est le prototype même de ce qu’il y a de plus décevant dans la génération X
Toujours variable et indéfini dans leur valeur de base, ils forment pourtant l’élément de base d’une fonction d’exploitation individualiste qui considère les contrats comme des deal alors qu’ils ne sont que le résultat d’une bonne entre patron/fournisseur de services.
Si le franc tireur au franc parler n’était pas aussi une grande gueule électronique et un haut-parleur radiophonique, il serait solidaire comme le sont les petits chiens qui n’ont pas trouver leur niche dans le marche.
—
Anyway, l’important c’est que les « deserteurs » connaissent
Boris Vian – Bison Ravi pour les intimes
Afin qu’ils chantent Le Deserteur, première version
Pas celle ou le résistant dit qu’il va se laisser abattre
Celui qui promet qu’il va tirer a vue sur les soldats de l’Empire
Qui vont venir lui manger son Steak
La moitié de ce message devrait plaire a Sophie Durocher
Et l’allusion au Steak devrait plaire a Falardeau
Merci de me donner la chance et le privilège d’étaler ma confiture
En public.
La Poune des médias, c’est moi !
Beam me up Scotty
Un lock-out ou une grève, cela solde souvent en une quantité pléthorique d’amitiés fracassées, de respects disparus à tout jamais, de haines qui, parfois, perdurent pendant de nombreux lustres.
Martineau a fait un choix «martinesque». Je pense qu’il sait à quoi s’attendre et il est probablement prêt à en payer le prix qui, sur le plan humain, sera éventuellement très élevé.
Enfin, qui vivra verra!
JSB
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Pascal Forget, qui signe la chronique Techno dans le Journal depuis peu, a aussi signifié qu’il quittait sur son blogue, mais il a enlevé le post peu après…
Dans six mois, Martineau sera chroniqueur à « La Presse ».
On gage-tu?
Je ne suis pas dans le secret des Dieux, mais j’en doute énormément. Si je me souviens bien, je pense que Richard Martineau a un contrat de plusieurs années avec le Journal de Montréal.
Ouais, sans doute, Steve, mais « Le Journal de Montréal » sera -t-il encore là, dans « plusieurs années »?
Ah! Ça c’est une autre question.
Si vous voulez mon avis. Bien humblement, avant de disparaître (la version papier), le Journal de Montréal deviendra un quotidien gratuit.
Quand? Peut-être 10 ans?
En tout cas, c’est ma prédiction à moyen terme.
Richard Martineau a sa place dans les médias électriques.
C’est un bon kid kodak et il réalise une bonne émission d’affaires publiques avec LAgacé.
Par « bonne », je ne veux pas dire que c’est bon comme peut l’être un documentaire de Découvertes traduits de l’anglais.
Non, c’est bon comme dans polémique locale nécessaire afin de rompre le ronflement médiatique habituel.
Enfin, je répète ce que j’ai toujours dit :
Richard Martineau devrait cesser d’écrire des chroniques.
Pourquoi ?
1) Parce qu’il ne sait pas écrire de manière constructive, cohérente ou instructive.
2) Ces arguments se limitent a des a peu près et des clichés rassurants ou séduisants pour des lecteurs séduits par la facilite ;
3) La provocation pour la provocation, c’est bon pour un blogue qui cherche les clics a tous prix, mais pour la réflexion…
La télévision mise sur l’image, la grande gueule, les sparages en donnant l’illusion de montrer le monde ou pire encore le « vrai » monde tel qu’il est.
Enfin, la plupart du temps…
Jamais on n’acceptera une personne aussi peu articulée et consciente de l’impact de ses déclarations en public.
Tsé, quand on dit que la vie dans son entière se résume dans le film « The Godfather », c’est qu’on se fait une drôle d’idée de la vie.
Quand on est presque le seul a VOIR dans le dernier film de Denys Arcand un chef d’oeuvre de lucidité au lieu d’y VOIR le renoncement, le défaitisme et le triomphe de la barbarie sur la civilisation a travers le regard d’un farfelu vivant ses fantasmes dans une banlieue dortoir, je me pose des questions sur la pertinence de son jugement….
Finalement, quand on célèbre presque la loi du plus fort, les crosses comme moyen ultime d’arriver a ses fins et qu’on fait de Lise Payette sa tête de Turc sans apporter de nuances au discours « masculiniste », je me demande quel genre de contribution cet intellectuel apporte a la société…
Non, définitivement, chaque fois que j’ai lu Martineau dans le VOIR je m’ennuyais constamment de Jean Barbe.
Un intellectuel qui a fait ses débuts a la télévision communautaire et qui n’avait pas honte que je lui parle de son bon travail au salon du livre de Montréal, lorsque je lui ai parlé.
En un mot comme en cent, Ricardo a trop vu de film de gangsters
dans sa vie… Et il oublie trop facilement le quartier d’ou il vient,
d’après moi.
Dans mon quartier de naissance, on dirait qu’il perd en ce moment de son « street crédibilité » en n’appuyant pas les grévistes en peine devant les caméras de TVA en ce moment.
Mais j’imagine que les larmes d’une femme ayant donne 31 ans de sa vie a une entreprise ne compte pour rien pour le mousquetaire de service….
A mes yeux, cette image vaut mille mots et provient directement d’une salle des nouvelles qui défendait pourtant les employés d’Olymel il n’y a pas longtemps….
Cherchez l’erreur !
Elle ne se situe pas dans la section loisirs et divertissement du cahier du samedi du journal de Montréal,
elle est dans le manque de coeur d’un homme qui a oublier lui aussi comment a commencé son père dans le business de l’info-spectacle.
A sa place, je regarderais la dernière entrevue du bonhomme Peladeau.
Celui-ci disait a Pierre Maisonneuve su RDI que l’argent n’avait rien a voir avec sa vie d’entrepreneur.
Il aimait ce qu’il faisait et…
Je suis convaincu qu’il aimait tous ceux qui contribuaient au succès de son entreprise en allant jusqu’à méprisé les comptables en leur tirant dans le cul pour leur faire comprendre le français et la philosophie de son entreprise.
Bref, je m’ennuie des chroniques de Jean Barbe et des coups de coeur du bonhomme Peladeau en ce moment mais je refuserais de serrer la main a son fils de peur d’insulter la mémoire
de l’homme qui a fondé son empire !
Les temps changent dit-on, chez les pros du PR.
Mais ou est donc le progrès de nos valeurs fondatrices dans ce délire technologique ???
Ben, Steve, dans le bloc où j’habite, une centaine d’apparts,le JdeM est déjà gratuit, DEPUIS SIX MOIS!. Et c’est pareil ailleurs, dans d’autres complexes immobiliers.
« La Presse » aussi, aux HEC, mais là c’est peut-être un contrat publicitaire.
Si j’étais à la place de Martineau, je regarderais déjà ailleurs.
Ou je ferais vite mon deuil de la presse écrite. Steve Boudrias a raison. Martineau écrit comme un pied, et plus je le lis, plus les souliers me démangent.
En ce qui a trait à sa mise au point à propos du conflit, je trouve ça nul à chier.
Imaginez, pendant six mois, un an et peut-être plus, Martineau va faire semblant de ne pas voir ce qui se passe au JdeM, fermera sa gueule et viendra nous dire après qu’il est honnête envers ses lecteurs?
Caput! Martineau, qui finira à « La Presse » avec la sainte clique, couché devant Desmarais comme aujourd’hui devant Péladeau.
…..et n’allez pas croire que j’appuie davantage les grévistes. Tous ces gras durs d’une autre époque qui sont restés les bras croisés un an et demi pendant que leurs collègues de Québec passaient au bat, c’est pas fort comme so-so-solidarité, les tits kamarades.
Et le Pierre Karl, qui se donne une augmentation de salaire de 30% en coupant des postes et en augmentant les heures de travail de ses employés, ça casse pas les briques non plus.
Nous sommes en plein burlesque ici, et je parie que les Montréalais, qui ont eu leur voyage avec le Bye! Bye!, se détourneront vite de ce cirque journalistique.
Ma crainte, c’est le Pierre Karl qui décide de liquider le JdeM, version imprimée, pour mieux ensuite venir sévir sur le web et faire son jar.
Je pense au père, au regretté Pierre Péladeau.
Que ferait-il dans cette galère, avec le tempérament qui était le sien?
En bon visionnaire, peut-être démissionnerait-il de son journal, laissant tout ses profits aux pauvres pour venir bloguer gratis avec nous-autres, dans Voir. Ou dans ICI, qui n’en mène pas large, côté vision, ces temps-ci…
Ce qui me choque, ce n’est pas Martineau ( ça peut toujours s’expliquer) mais bien un Landry qui maintient sa chronique.
Je ne crois pas qu’il ait besoin de cette chronique pour vivre, en plus il se donne la paternité de la loi anti-scab.
À sa place, je me serais gardé une ‘tite gêne.
Puisque vous êtes de plus en plus nombreux à vous exprimer sur les différents sujets de ce blogue, j