On connaissait la salle de rédaction délocalisée (en Inde) du site Pasadena Now. Brillant.
On connaît aussi les textes « anonymes » (signés Agence QMI, rédigés par on ne sait trop qui) publiés dans le Journal de Montréal en lock-out. Audacieux.
Voilà que le quotidien gratuit Metro de Toronto propose un nouveau modèle de salle de rédaction de l’avenir : renvoyer les journalistes et les remplacer par des bénévoles! Fallait y penser!
C’est bizarre.
Même le Christian Monitor ne laisserait pas des bénévoles remplir les colonnes de sont temple journalistique pour économiser l’argent de leurs fidèles lecteurs.
J’avoue que le concept suédois du Métro
commence a ressembler a du Ikea journalistique…
En changeant a ce point de philosophie,
est-ce que le Métro de Toronto va changer de nom pour
The Common Chronicle ?
It’s free.
It’s cheap.
And when you read it,
You know why it costs nothing.
Encore un grand pas en arrière pour la démocratie qui passe par le populisme afin de faire des économies de bout de chandelle.
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Le pire, c’est que les stagiaires en question embauchés par le Metro de Toronto y perdent aussi en bout de compte: le concept derrière un stage, c’est d’être encadré par un collègue expérimenté qui aidera l’étudiant à se perfectionner par la rétroaction. Je ne peux pas imaginer que le rédacteur-en-chef aura le temps de passer au peigne fin chaque texte pondu par ces stagiaires et de s’asseoir avec chacun d’entre eux pour discuter des forces et des faiblesses du texte.
Donc, en bout de compte, c’est perdant-perdant autant pour les journalistes en poste qui perdent leur emploi que pour ceux qui les remplaceront bénévolement.
On peut facilement imaginer la même chose se produire ici pour le journal Metro…