Phoenix déguisé en VLB

Dans la série "Ces grands malades qu'on appelle les stars", voici l'acteur Joaquin Phoenix lors de son passage à David Letterman en 2006.

Et le voici sur le même plateau, mercredi dernier. Je ne suis pas un psy, mais visiblement, cet homme ne va pas bien du tout. Et il veut qu'on le sache.

Richard Therrien en parle ici.

MISE À JOUR – 15 FÉVRIER

Selon plusieurs sources, il s'agirait d'un canular à la Andy Kaufman mis sur pied par Phoenix et son beau-frère Casey Affleck pour les besoins d'un documentaire sur le passage du comédien d'acteur à chanteur hip-hop.

Marc-André Lussier, de La Presse, trouve que les récents agissements de Joaquin sentent le canular. Et il n'est pas seul.

Merci à Sébastien Sirkowski Fréchette pour les sources..

Les références sont intéressantes, monsieur Fréchette, merci.

D’ailleurs, Kevin Laforêt

http://www.voir.ca/blogs/kevin_laforest/archive/2009/02/12/joaquin-phoenix-224-letterman.aspx

ainsi que Jozef Siroka

http://blogues.cyberpresse.ca/moncinema/siroka/?p=748

soulèvent la même hypothèse… mais on ne peut rien conclure pour l’instant.

Sauf que l’élément « rap » sonne vraiment bizarre dans l’aspect délirant de cette affaire.

En tous cas, si c’est un coup de marketing, c’est brillant. Surtout quand on connaît le goût des rôles risqués choisis par l’acteur dans le passé.

Une apparition de ce genre de la part de Jim Carey aurait pu être aisément identifiable comme un canular mais de la part de Phoenix, la porte est ouverte aux plus évidentes spéculations.

Peu importe le diagnostic final, c’est la preuve évidente qu’on se fout de la gueule des médias traditionnels pour alimenter le cinéma en lançant une rumeur incessante sur le net.

D’autre part, si l’hypothèse du canular est très tentante et j’espère qu’elle se confirmera, je doute que tout le tapage médiatique entourant cette affaire porte ses fruits au bout de la ligne si on ne découvre pas un réalisateur brillant à l’origine de toute cette mascarade.

Je crois qu’il y a une limite à produire des « poissons d’avril » en tous temps pour mousser un produit quelconque.

Bref, même si, d’une certaine manière, ces arnaques lucratives finissent par développer un peu plus dans la population un scepticisme de plus en plus féroce face à ce qui sort de TOUS les médias, le mauvais goût généralisé comme stratégie marketing me semble abusive à la longue.

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dernier exemple en date ?

la pub du VUS de Kia, en deux volets, avec une amorce-fantôme non signée qui prend la forme suggérée d’une sorte de voyeurisme pédophile… pour finalement aboutir à une pub de char, je trouve que là, on écoeure le peuple un peu, beaucoup, passionnément même à l’heure du souper…