À ceux qui comparent encore la crise économique actuelle à la Grande Dépression des années 30, ravisez-vous.
Le prix Nobel d’Économie et chroniqueur au New York Times, Paul
Krugman, croit plutôt que la crise actuelle ressemble plutôt, dans sa
forme, à la Longue Dépression de 1873 à 1896.
À l’époque, la crise s’est réglée avec le temps… sans l’intervention de l’État.
Ce qui fait dire à Krugman que le plan de relance de 787 milliards $ de
Barack Obama ne fera pas grand-chose pour stopper cette crise…
Et il n’est pas tout seul à le croire:
http://chronicle.com/temp/reprint.php?id=477k3d8mh2wmtpc4b6h07p4hy9z83x18
Même qu’avant qu’on renomme la crise des années trente la Grande Dépression, la « vraie » Grande Dépression était celle de 1873.
Faudra découvrir ce bout de l’histoire somme toute méconnu (pour qui n’est pas historien).
Pour l’instant, les « stimulants économiques » ne sont que des pilules lancées au marche financier sans savoir si ce sont des placebos, des prozac ou de la vitamine C (capitaliste).
D’après moi, les analystes de la Crise en cours cherchent dans la bonne direction.
On voit déjà le libre-echangisme être remis en question aux États-Unis (l’équivalent de l’Angleterre industriellement révolutionnaire).
Mais le libéralisme économique, lui, n’est plus remis en question de la même manière.
Les syndicats et les syndiqués ne savent plus ce qu’est le communisme et la France ne se souvient plus de deux phénomènes historiques importants :
1) la critique anarchique de la logique deiste du laissez-faire politique ET
2) la commune de Paris.
Curieusement, la commune de Paris est perçue comme une révolte communautaire préfigurant la révolte collective a venir.
En fait, l’extreme-gauche ET l’extreme-droite detruiront la crédibilité du communautarisme (d’inspiration anarchique – VOIR Proudhon et Kropotkine) avant de conquérir les masses par le biais des infiltrations en usine ou par l’invasion médiatique.
Le communautarisme ne se basant que sur une vision paysanne et sexiste ET critique des nouvelles technologies, celui-ci sera balaye du revers de la main comme étant incapable de résoudre les problèmes de la condition humaine basée sur l’injustice sociale réelle ou perçue comme réelle.
Jusqu’à l’avènement des communes dans les années soixante, le discours underground, la vision pacifiste et écologique de VOIR le développement durable et viable, la Gauche comme la Droite tirailleront les démocraties dirigées par le centre vers un gouffre économique toujours remis a plus tard : les enfants paieront les pots casses et rempliront nos tirelire vides en plus de nettoyer la merde répandue partout sur le globe.
Le problème, actuellement, c’est que la vision écologique du monde meilleur est basée sur une approche anticipation du long terme.
Hors, les actionnaires exigent des rendements trimestriels, les politiciens pensent en termes de mandat de 4 ou 5 ans et les individus du babyboom pensent comme des monarques : après moi le déluge et basta !
Alors, ma question est : êtes-vous prêts pour le retour du fascisme ou, en d’autres termes, au retour des solutions simples qui ne commencent a faire mal que lorsque les apôtres de ce contre-pouvoir populiste et démagogique prennent le pouvoir ?
Suggestion de roman : l’Argent de Zola et le talon de fer de Jack London.
Tous les gouvernements se fourre un doigt dans l’oeil jusqu’au coude avec leurs positions sur l’environnement, si on considère que l’homme est un accident…
Même après le plus grand des cataclysmes, l’atmosphère de la terre pourrait redevenir respirable après un million d’années environ, mais l’homme n’y serait plus.
Il faut être gonflé de se targuer de vouloir sauver la planète, car nous ne faisons rien pour que la planète nous sauve… de toute façon elle n’en a rien à foutre!
Tous les systèmes poliitiques du mondes générent de l’inéquité, du favoritisme, des pressions et des révoltes. Seuls les politiciens suscitent quelques espoirs…
Tout le monde parle de la crise financière comme s’il s’agissait d’une nouvelle gangrène sortie d’un compartiment de la NASA, alors qu’il s’agit uniquement de surconsommation, de crédit démesuré irresponsable et de rêves d’un monde meilleur alimentés par des valeurs monétaires dominantes.
Nous devons changer notre façon de voir le monde, notre foutu rapport à l’argent et aussi notre besoin de posséder. Tant que l’argent sera un maître plutôt qu’un outil, nous demeurerons à la merci d’une société de consommation qui continuera à nous dicter notre image…
Et à tous ceux qui seraient tenté de faire la révolution, je dirai qu’il y a belle lurette que les révolutionnaires ont troqué leurs Ak-47, contre des veston-cravate…