Si vous n'avez rien à faire demain (pour les gens de Montréal) ou mardi prochain (pour les gens de Québec)… Il y a une projection publique du documentaire Derrière la Toile – Le 4e pouvoir, de Jacques Godbout et Florian Sauvageau. L'invitation:
Trente ans après DERRIÈRE L’IMAGE montrant comment la télévision a transformé en profondeur le monde de l’information, Jacques Godbout et Florian Sauvageau s’intéressent à la véritable révolution culturelle dans laquelle sont engagés journalistes et citoyens à l’heure d’Internet.
En 1978, des sondages désignaient Bernard Derome comme notre journaliste le plus crédible, confirmant la prépondérance de la télévision d’alors en information. Si on ne peut encore en dire autant d’Internet, les tirages déclinants des journaux et la fragmentation de l’auditoire télévisuel montrent que l’information et son public sont en mutation profonde. « Chaque génération construit son journalisme » affirme Florian Sauvageau.
Mais quel est l’impact d’Internet sur le journalisme? Quels défis soulève ce nouveau virage en profondeur? Les journaux ont-ils encore une place? Comment distinguer les vrais journalistes des amateurs dans la démocratie absolue d’Internet? Si les journaux tombent, qui pourra entretenir les salles de nouvelles assurant une couverture fiable de l’actualité? Ces questions sont abordées en compagnie d’experts, mais surtout de personnes qui les vivent au quotidien comme journalistes ou gestionnaires à Montréal et à New York.Parmi cette impressionnante brochette de témoignages, on remarque ceux du spécialiste de l’image Jean-Jacques Strelisky, de la rédactrice en chef de L’ACTUALITÉ, Carole Beaulieu, du chef de l’information à CYBERPRESSE, Suzanne Colpron, de la journaliste Sophie Cousineau de LA PRESSE qui a accepté d’emblée le virage virtuel, des blogueurs Richard Martineau et Patrick Lagacé, du spécialiste des nouveaux médias Bruno Guglielminetti, du rédacteur en chef de CANOË, Romain Bédard, du président et chef de la direction de Quebecor, Pierre-Karl Péladeau, du directeur adjoint à la rédaction d’Associated Press, Thomas Kent et du réputé journaliste Anthony Lappé, fondateur de Guerilla News Network.
Un documentaire qui soulève des questions fondamentales sur le présent et l’avenir du journalisme à l’heure des nouveaux médias : DERRIÈRE LA TOILE – LE 4e POUVOIR, un film à voir absolument en avant-première le 17 mars à Montréal et le 24 mars à Québec:
Mardi 17 mars à 17 h
Salle SH-2800 du Pavillon SH de l’UQAM
200, rue Sherbrooke ouest à Montréal
Mardi 24 mars à 17 h
Cinévideothèque de l’Université Laval
Pavillon Jean-Charles Bonenfant
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Les sans-papiers de l'info, Nathalie Petrowski, La Presse
Regard sur le journalisme en mutation, Paul Cauchon, Le Devoir
Je vais attendre que le documentaire passe a Télé-Québec…
« Mais quel est l’impact d’Internet sur le journalisme? Quels défis soulève ce nouveau virage en profondeur? Les journaux ont-ils encore une place? Comment distinguer les vrais journalistes des amateurs dans la démocratie absolue d’Internet? »
Je crois que la crédibilité des « vrais » journalistes se bâtie d’elle-même. Internet, c’est un peu l’anarchie, mais à la longue une forme d’ordre se construit: ceux qui font de la qualité ont plus de visiteurs, sont plus souvent cités, et obtiennent ainsi de plus en plus de visiteurs et font de plus en plus de qualité. C’est un cercle vertueux.
N’importe qui peut dire n’importe quoi, que ce soit sur internet ou ailleurs dans la « vraie » vie. Cependant, le lieu où la personne s’exprime finit par représenter la crédibilité de la personne.
Ainsi, n’importe qui qui a du talent peut devenir très connu ou très bon, un « vrai » journaliste avec tout ce que ça comporte comme avantages et inconvénients.
@Louis: c’est vrai que les journalistes les plus crédibles bâtissent leur crédibilité, mais malheureusement, les populistes comme Richard Martineau seront encore plus populaires.