Des gens sur mon profil Facebook ont particulièrement aimé les slogans bateau des banlieues, tels que saupoudrés dans ma dernière chronique.
On en a été quitte pour un petit brainstorming.
Ce qu’il faut pour faire un bon slogan de banlieue, c’est d’accoler le mot « vivre », ou un de ses dérivés, avec un terme qui veut dire tout, mais rien de très précis non plus.
Voici ce que les copains ont suggéré jusqu’ici:
Quand la vie a un nom, Pierrefonds!
Mascouche: la vie à pleine bouche!
Dites oui à la vie à LaPrairie!
La vie en pleine gueule à Longueuil
Prenez la vie au présent: Terrebonne (celui-là est de mon cru)
Je suis allé à Valcourt ce week-end. Son slogan est particulièrement songé: Valcourt, vivre d’Avantages
Fallait y penser… "d'avantages" dans le sens de "avec des avantages" (l'avantage d'être loin d'à peu près tout, par exemple), mais aussi "d'avantages" comme dans "davantages" (dans le sens de vivre plus, mais plus de quoi? -Ce n'est pas précisé).
On en veut d’autres… Des suggestions?
Vivez dans votre ville…, dites Montréal.
Vivez en sécurité…, à Brossard.
Vivez en amont…, pas à Laval. hihihi!
Vivez vite…, à Laval-des-Rapides.
Vivez riche et heureux…, à Chateaugay.
Soyez prévoyant…, vivez à Beloeil.
Soyez visionnaire…, vivez à Longueuil.
Si vous êtes ambivalent…, venez à Boucherville. (bou… chère… ville…).
Bon, je me fatigue, je vais aller à Dorval…
:-))))))))))))))))
Le Gardeur, j’y vis, j’y meurs.
Je ne vois pas pourquoi il faudrait vivre à Montréal et se déchaîner sur les banlieues. Quand on vit en banlieue on s’inquiète bien peu de Montréal, on y va seulement quand on y est obligé. Oui plusieurs vivent en banlieue avec une voiture, le transport en commun marche très bien en banlieue aussi. Pouvoir stationner sa voiture quand on va faire ses commissions, j’aime ça, puis-je ?
Les clichés sont nombreux, comme celui de la télé, les gens de Montréal ne regardent aucune télé, ils sont tellement branchés »nightlife ». Les appartements de Montréal sont tous différents les uns des autres alors que les maisons de banlieue sont toutes pareilles. C’est bien beau les slogans mais les offres concrètes de baisses de taxes ou rabais sur la taxe de bienvenue on les attend encore pour une maison unifamiliale à un prix achetable à Montréal.
Justement, l’idée de l’unifamiliale c’est de quitter la vie d’appartement pour voler totalement de ses propres ailes, on a le droit d’aimer cette liberté, non 😉 Je n’irai pas me garrocher dans un duplex acheté après y avoir été locataire, ça ne ferait aucun sens dans mon cas. Les parcs, le gazon, faire du vélo tranquillement, il me semble que c’est bien plaisant tout ça. Si ça existe à quelques endroits à Montréal tant mieux, en général c’est la norme en banlieue.
Élever des enfants à Montréal, no way ! Un peut-être mais fonder une famille à deux ou trois enfants, comment s’imaginer dans une ville dangereuse, fortement criminalisée alors qu’on peut offrir de la sécurité à nos enfants. Si des chiffres prouvent le contraire, je les accueillerai avec plaisir.
Montréal, tu es sale.
Mon préféré restera le (vrai) slogan: Laval: là où il y a des affaires à faire.
WHAT! Vu sur le bord de la 15 à l’été 2008.
Voici justement un vestige de cette campagne:
http://www.tourismelaval.com/fr/planificateurs/boite-a-outils/laval-plein-daffaires-a-faire
Tout comme Martin Prémont, je ne suis pas certain de comprendre le pourquoi de tout ce «banlieue bashing». Je ne suis pas de Montréal ni de sa banlieue, mais il faut comprendre que plusieurs personnes ne veulent pas rester à Montréal. Ce n’est pas tout le monde qui aime vivre dans un bloc appartement avec des centaines de voisins. Et les meilleures banlieues sont habituellement assez bien organisées pour que ses habitants n’aient pas à aller à Montréal à chaque semaine. Et contrairement à ce qui semble répandu, il y a des entreprises qui sont établies autour de Montréal… Malheureusement, plusieurs Montréalais ont l’air de penser qu’une fois hors de l’île, la vie n’est plus possible… Ça me fait un peu penser au personnage type de Woody Allen, cet amoureux de NY qui tombe malade quand il quitte sa ville. Finalement, j’aimerais mentionner qu’à moins que je me trompe, Valcourt n’est pas en banlieue…
http://www.facebook.com/ext/share.php?sid=78059757518&h=v3d1m&u=jOzIq&ref=nf
Vaudreuil, c’est encore mieux que Longueuil!
Le bonheur n’est pas de trop à Dollard-des-Ormeaux
Repentigny: dites simplement oui!
La vie est un art à Brossard
On ne se fait pas chier à Mercier!
Lachine : la vie devant soi
C’est l’fun en tab**nac à Candiac!
Une vie d’agréments à Saint-Constant
Le bonheur à Varennes, c’est une aubaine
On adore Saint-Isidore
Y’a que du bonheur à Contrecœur!
Soyez prospère à Saint-Lambert
Respirez la vie à Saint-Amable
On est gâtés à Chateauguay!
Et celle que je me surprends à chaque fois de ne pas voir en arrivant en banlieue:
Félicitations, vous avez quitté Montréal!
M. April a bien raison d’mployer le terme de »banlieue bashing », comme si des habitants de Montréal en voulaient aux gens de la banlieue. C’est à se demander pourquoi, j’ai rarement entendu des banlieusards jalouser les habitants de Montréal.
Ce qui est malhureux de la mentalité »Montreal self-centered » c’est qu’elle se reflète dans les médias. En proportion, le hors 514 ne représente pas 50% de l’information au Québec alors que la population du reste (sic) du Québec est bien la moitié de la province en nombre.
Au point de vue économique, il est avantageux pour une entreprise de s’installer hors Montréal pour payer moins cher ses locaux (achat ou location), moins d’assurance et un accès plus facile pour ses employés (à supposer qu’ils ne soient pas sur la rive opposé).
La ville a ses avantages et ses admirateurs, la banlieue aussi mais les médias sont souvent des montréalais accomplis.
La très grande majorité de mes amis ont fui la ville pour le 450, et certains d’entre eux sont incapables d’accepter que je continue à vivre à Montréal. Je fais du « banlieue bashing » comme vous dites pour répondre au « Montréal bashing » que ceux-ci me servent à chaque occasion. On dirait vraiment qu’il y a deux sortes de banlieusards: ceux qui ont choisi la banlieue et qui continue d’aimer la ville, et ceux qui déclarent la guerre à la ville.
Mais le terme « bashing » est un peu fort. On s’amuse, tout simplement. À vouloir vraiment détruire la banlieue, ce serait des slogans un peu plus trash qui auraient été proposés. « Montréal, tu es sale », voilà qui n’est pas tout à fait dans le même esprit que « Quand la vie a un nom: Pierrefonds! » et autres suggestions du même ton faites ici.
Moi j’ai une variation sur le thème :
Pour une ville moins sale : Banlieusard magasinez hors Montréal
Moi j’ai une variation sur le thème :
Pour une ville moins sale : Banlieusards magasinez hors Montréal
Moi j’ai une variation sur le thème :
Pour une ville moins sale : Banlieusards magasinez hors Montréal
« Quand la vie n’est pas facile, prends le train pour Patofville… » 😉