Désolé, j'ai fort peu blogué dernièrement. Vous vous en sortez malgré tout?
C'est que mon couple est en plein processus de déménagement: vendre le condo et en acheter un autre plus grand afin d'accueillir sous peu un pensionnaire qui devrait laisser la maison en désordre pour les 18-20 prochaines années.
Bref, tout ça demande temps et efforts.
Or, en cherchant des propriétés sur Internet, une chose m'a frappé: le Québec est mal décoré.
Je n'aurais jamais cru qu'il pouvait y avoir autant de mélamine mauve dans des cuisines vertes, de planchers flottants dans des maisons centenaires, d'horribles parquetteries, de cadres laminés et d'excès de "style champêtre".
Est-ce qu'on s'entend pour dire qu'un condo sur la rue d'Iberville, en plein trafic urbain, peut laisser tomber le look campagnard et la baratte à beurre antique dans le portique? Ah, le sens du contexte!
Et les photos des maisons sur Internet… Au secours!
Quand tu vends une propriété à 300 000$-400 000$: serait-il possible de faire la vaisselle avant de prendre la photo? De ranger le pot de beurre d'arachides ouvert sur le comptoir? De cacher la bouteille de Vagisil sur le rebord du bain?
Je doute sérieusement de la compétence des agents immobiliers qui acceptent de vendre des soues à cochons pareilles!
Enfin. Ceci expliquant cela, voilà pourquoi j'éprouve des problèmes de régularité…
Steve, pour vous encourager, sachez que notre nid douillet (faudrait bien que tu passes nous voir une fois) était, lors de notre première visite, une sorte de ruine, que la neige passait sous les cadres de fenêtres, que le tapis de laine au 2e étage était en fait un amas de poussière, que le poële n’était pas brun/orange, mais blanc sous la crasse, que le plancher était caché sous 5 cm de béton et de tuiles… Courage, vous y arriverez!
Quand les maisons sont rares et que le marché est complètement délirant, nul besoin de faire reluire les poignées de portes et de ranger le pot de beurre de pinottes; les badauds viendront quand même! (une maison doit avoir l’air habitée, sinon c’est louche!)
Un ancien agent d’immeubles blasé…
Quand j’ai lu « indigestion immobilière », j’ai tout de suite pensé à l’UQÀM… je suis obsédé, c’est certain ! (rires * 1000)…
En ce qui concerne les maisons : ça se vide, ça se repeint, ça se nettoie, ça se rebâtit, etc.
Par contre, un futur locataire (roi ou reine des lieux), ça vous « déménage » les habitudes de vie pour longtemps… hihihi!
Félicitations pour ce futur « propriétaire ». 😉
On peut comprendre que la mode du « Home staging » a frappé fort le chroniqueur. La venue d’un bébé peut encourager ce fait, puisque rien ne doit traîner à la portée de la main.
Mais dans les faits, les enfants n’encouragent généralement pas les efforts de décoration, les salons devenant souvent des terrains de jeux, afin de pouvoir s’y reposer, en laissant aller le marmot dans son élément. On verra bien si la mode demeurera aussi présente dans l’esprit du futur papa.
Et je possède un plancher de bois flottant dans une maison centenaire, afin de privilégier l’installation de fenêtres de bois, en remplacement des anciennes très vétustes.
Ça, c’est pas mal… optimiste: « un pensionnaire qui devrait laisser la maison en désordre pour les 18-20 prochaines années ».
Vous avez déjà entendu parler du cas Tanguy?
Le nôtre frise à présent les 25 ans de désordre et ne montre aucun signe perceptible de relâche encore… Bon contrat à vie, cher Monsieur Proulx!
Il y a le home-staging (effectivement exagéré, dans certains cas) et il y a le simple geste de se ramasser un peu avant de prendre des photos pour vendre une propriété à 300 000$ et quelque.
J’appelle ça: la base.
Ça ne change rien à la valeur de la propriété, mais quand on passe trois heures sur Internet à regarder des intérieurs dégueulasses, aux couleurs épouvantablement laides, à la décoration cucul, ben quand on voit quelque chose de juste un peu propre, déjà on a plus le goût de faire le 2e pas: la visite.
C’est tout.
25 ans chez papa-maman? Out!
Il apprendra trop tard qu’il avait besoin de sortir de-là pour trouver qui il est. Et ce n’est pas une copine qu’il cherchera, c’est ça mère: femme de ménage, cuisinière…
J’en côtoie au quotidien et ce n’est pas drôle: l’université déborde de ces pauvres gens.
Et sans oublier la qualité exécrable du «parc immobilier» de certains quartiers «à la mode». Planchers croches, fenêtres en ruine, zéro luminosité, insonorisation faiblarbe et l’absence répandue de cette perle qu’on nomme, je crois, une salle à dîner…
Pour ce qui est des planchers flottants, c’est quand même moins pire qu’un prélart, non?
Et pour ces « locataires » qui vont vous foutre le bordel dans les prochaines années… ben ça dépend toujours de comment vous l’élevez 😉 ! Peu importe, je reste convaincu qu’ils nous apportent trop de bonheur pour s’en passer de ces « locataires »…