Pour plusieurs, bloguer c'est payant! Lu sur le bulletin de la FPJQ:
Aux États-Unis, presque autant de gens gagnent leur vie comme blogueurs que comme avocats. C'est devenu un gagne-pain plus populaire que d'être programmeur ou pompier. Pour 452 000 personnes, bloguer est même la première source de revenus. Au total, environ 2 % des 20 millions de blogueurs touchent un certain montant. Il faut 100 000 visiteurs uniques par mois pour engendrer des revenus publicitaires de 75 000$. Certains blogueurs sont payés par un annonceur pour bloguer sur ses produits, d'autres sont payés pour entretenir les blogues corporatifs.Désolé, il semblerait que cette information soit erronée. Expérience personnelle, celle-là est véridique: bloguer n'est pas payant du tout! Y a-t-il parmi mes lecteurs des gens qui gagnent leur vie en bloguant? J'aimerais vous entendre!
100 000 uniques par mois pour 75 000? Damn.
Dans le temps, avec mon petit 45-60 000 unique par mois, on m’avait dit que je ne me ferais même pas 10$ par semaine.
L’info a été démentie hier à la radio de Radio-Canada. La personne qui a avancé cette info (relayée par la FPJQ sans contrevérification ni conditionnel) a confondu médiane et moyenne. Selon ce que j’ai entendu à la radio, 100 000 visites par mois rapporteraient en moyenne entre 10 et 15000 max, ce qui est déjà intéressant…
Je suis une lectrice.
Je blogue.
Je ne fais pas d’argent.
Bloguer rapporterait? Quelle blague!
Si c’était le cas, je serais sur le net constamment… Non, mais…
La seule chose que bloguer puisse rapporter; des poursuites! Au moins il existe quelques cas documentés. Bon, une certaine satisfaction pour l’égo qui ne pourrait bénéficier d’une autre tribune, pour crier haut et fort son désaccord. Et dans un ultime propos dénué de toute condescendance, il peut apporter une ouverture d’esprit par le biais de points de vue différents, sur un monde que les médias traditionnels ont tendance à embrumer, pour essayer de le désembrumer le lendemain…
L’instantanéité du blogue n’a rien à voir avec « créer une nouvelle qui rapporte »! Ce ne sera jamais vraiment payant, je crois.
Hier après-midi, en marchant sur la rue, j’ai trouvé vingt-cinq sous sur le trottoir.
Je vous dirai pas où…
Hey maudit niaiseux c’est pas parce que toi tu fais pas d’argent que le reste de la planète te suit.
Va lire cela et les commentaires.
http://laportemysterieuse.wordpress.com/
De plus, la réalité est différentes entre les anglophones que les francophones.
De plus, vos affaires de 10 à 15,000 c’est pour google ads. Lire l’étude originale ici :
http://online.wsj.com/article_email/SB124026415808636575-lMyQjAxMDI5NDIwMTIyNjE0Wj.html
Au États-Unis, il y a de moins en moins de journalistes à temps partiels, mais de plus en plus de pigistes (lire blogueurs)…si des journalistes professionnels désirent ouvrir un blog pour gagner sa vie, c’est sûrement parce que d’autres avant lui l’ont fait et ont réussi ! Sinon à quoi bon ?
Sinon à quoi bon? Ben il y a des millions de personnes qui ont ouvert des blogues parce qu’ils en avaient le goût. Tout simplement. L’argent n’est pas la première motivation de tout le monde.
Je ne suis pas d’accord avec le ton utilisé par BAxT, mais sa référence vient tout de même du Wall Street Journal.
Le lien sur la référence de la FPJQ ne semble pas nous diriger à la bonne place.
Dans le texte du Wall Street Journal, on inclut dans le calcul les blogueurs engagés par des entreprises pour bloguer sur leurs produits. Il n’est pas facile d’extraire des conclusions économiques ou scientifiques sans prendre le temps de comprendre le calcul fait. En même temps, il y a toujours un risque quand on sort un chiffre de son contexte.
Sinon à quoi bon –> de lâcher sa job de journaliste pour vivre de son blogue (1ere source de revenue) comme pigiste indépendant rémunérer par articles ou par mots….
Raymond, je n’ai pas souvent ce ton vous le savez, mais ici ce qui me déplait vraiment beaucoup dans le présent article, c’est le fait qu’il me traite de menteur, comme tout ceux qui voient que c’est possible (ailleurs dans le monde peut-être, mais dans MON article, des cas québécois sont exposés)
« il semblerait que cette information soit erronée. Expérience personnelle »
il semblerait…hé bien c’est erroné, car l’étude est sérieuse, tout comme les cas que j’expose dans mon article
Comme l’auteur de cet article me traite de menteur sous un motif que si lui n’a pas réussi, les autres ne peuvent réussir, comme s’il était mieux que nous tous !
De plus, dans mon article, j’ai voulu montré deux réalités, celle des anglophones, versus celle de la francophonie…
BaXt:
Je ne comprends pas vos commentaires. Je ne vous ai pas du tout cité, je ne sais pas qui vous êtes, je ne vous ai jamais traité de menteur.
Alors, prenez une camomille!
Il a circulé une information à Radio-Canada remettant en cause cette étude, j’ai cru bon suspendre ce billet pour éviter de faire circuler des informations potentiellement fausses.
Maintenant… si vous avez trouvé des cas de blogueurs québécois qui gagnent leur vie en bloguant, c’est super.
Il est où le problème?
Je tiens à dire que bloguer est le test le plus pointu, le plus sophistiqué pour mesurer l’état d’équilibre d’une personne.
C’est tout, sauf payant. Au niveau monétaire, s’entend. Et les avantages connexes qu’il pourrait y avoir, on a surtout pas le temps de les exploiter !
Alors, un titre plus juste serait : emploi du temps : blogueur.
@ Baxt
C’est quoi cette nouvelle mode de houspiller les gens avec une paire de souliers derrière les rideaux? Vous avez peur de votre identité ou vous n’en avez tout simplement pas? Peut-être n’avez-vous pas de nom?
Personnellement, je crois que vous êtes un poltron de la pire espèce, fort en gueule, mais en relations humaines??? Et même si vos études étaient appuyées par les plus solides références, ça ne vaudrait pas le clavier par lequel c’est écrit, tout simplement parce que les pseudos, ça ne vaut rien!
Croyez-moi mon cher Baxt, je n’ai pas toujours ce ton, mais avec les chevaliers qui ont la hardiesse désinvolte de se cacher derrière un pseudo, j’ai comme un goût de croisade…
Alors, avant de vous indigner que l’on remette en question vos écrits qui manquent de signature, regardez-vous dans le miroir et demandez-vous qui vous êtes; peut-être serez-vous rassuré…
Plus on fouille, et plus ce chiffre de 452 000 blogueurs-qui-gagnent-leur-vie-grâce-au-blogue est, effectivement, suspect.
1) Ce chiffre provient d’une sondage de Technorati envoyé par e-mail, auquel 1290 blogueurs de 18 ans et plus ont répondu; Technorati ne dit pas à combien de blogueurs a été envoyé le sondage.
2) 2% des répondants ont dit gagner leur vie grâce à leur blogue. Comme Technorati recense 22 millions de blogueurs actifs, donc, 2% de 22 millions égale 452 000 blogueurs.
3) Comme l’a dit Fabienne, il y a confusion entre moyenne et médiane. Parce qu’une fraction du 2% gagne beaucoup d’argent (plus de 200 000$), ils font monter la moyenne à eux tout seuls. D’où cette moyenne de 75 000$. Mais la médiane, elle, est à 22 000$. Gros écart, qui demanderait clarification.
4) Comme le signale Raymond Viger, un nombre indéterminé de ces blogueurs est constitué de gens embauchés à temps plein ou partiel par des compagnies, des médias ou des institutions afin de bloguer. Donc, rien à voir avec le blogueur isolé dans son appartement qui ramasse des Google Ads… 🙂
Oh…eh bien…je n’étais pas au courant de ce fait concernant Radio-Canada…donc…toutes mes excuses…
La conspiration du silence
Il fut un temps, nous dit-on, où la parole de Jésus n’était guère qu’un trait griffonné à la craie sur le trottoir de villes grouillantes, piétiné par des marchands affairés, effacé par les pieds des enfants qui jouaient, tandis que les chiens pissaient dessus au passage. De même les messages de mes blogs sur Net pourraient être confiés à la poussière des rues. Car ils sont un maigre brouet de mots dispersés sur des pages webs, engloutis par les vagues de l’indifférence, avant de devenir une épave culturelle de plus, disparue corps et biens, faute d’avoir croisé un regard pour les voir tels qu’ils étaient.
o$ en une décennie… *_*
Je suis blogueur professionnel en France et je travaille pour une collectivité territoriale. J’ai par ailleurs deux autres employeurs sur cette même fonction. Le métier de blogueur est donc réellement une fonction qui j’espère va devenir de plus en plus étendue ce qui permettra à de nombreuses personnes passionnées par cet outil d’en retirer un véritable revenu.
En tout cas certains jeunes blogueurs en mal de notoriété n’hésite pas à mettre leur convictions – et leur signature – de côté quand le JdM leur met un beau contrat sous le nez. Un petit séjour tout frais payer à Paris ça vous direz ? Mais chut, hein ! En plein lock-out, faut pas le dire…
Je n’ai aucun exemple de blog qui soit payant en soi. Pas plus que les webtélés.
En revanche, certaines entreprises vont engager un bloggeur pour complémenter les principales activités de l’entreprise.
Là, c’est mon cas. Techniquement, je « bloggue » à temps plein, pour un salaire.
Anciennement journaliste culturel pour la presse écrite (notamment pour Voir, en Outaouais), je me suis fait offrir de « blogger » (ramasser des mini-nouvelles ici et là, faire des critiques de spectacles et de disques, produire des compte-rendus de joutes sportives) par un courtier en billets de spectacles qui vise faire de son site web un portail de contenu culturel et sportif.
Billets.ca, pour ne pas le nommer.
Inquiet de l’avenir moribond de la presse écrite (voir La mort du ICI, telle que tu viens de la rapportée), j’ai décidé d’accepter, question de voir comment je pourrais continuer de payer mon loyer en produisant du contenu sur le domaine culturel.
Le but de l’entreprise est évidemment de mieux se positionner sur Google en ayant le plus de contenu pertinent possible, vu que Billets.ca attire la majorité de sa clientèle par les recherches Google. C’est un essai relativement récent, alors il est encore trop tôt pour voir si les résultats seront concluants.
Selon vous, ça constitue une façon de faire de l’argent en bloggant ou non?
@Mongrain: en tous cas, vous correspondez à la définition d’un blogueur-qui-gagne-sa-vie-grâce-au-blogue, tel que semble le définir l’étude de Technorati qui a lancé la présente discussion.