…Les syndiqués en lock-out du Journal de Montréal.
Quelqu'un a mis sur Youtube un clip montrant un journaliste en lock-out du Journal de Montréal qui semble faire la pose pour simuler une prétendue rudesse de la part des agents de sécurité lorsque des membres du syndicat ont décidé de pénétrer de force dans la salle de rédaction du Journal de Montréal, hier. Ça ressemble à du grand théâtre d'été.
Merci à Pat pour le clip.
Est-ce que le photographe travaille pour le journal ou pour le syndicat? Parce que s’il travaille pour le journal, est-ce que les photographes de presse ne sont pas tenu à la même éthique journalistique que leur confrère journalistes? Comment prendre le Journal de Montréal au sérieux si les journalistes s’adonnent à la propagande quand bon leur semble?
(Bon, on dira que c’est normal venant du JdM, mais la question se pose quand même.)
À ce que je vois, il a quand même le coude dans la gorge solide et sa mise en scène, probablement davantage faite pour rire avec ses potes que pour faire croire à la population entière qu’il a été torturé, a au moins eu l’effet de forcer le garde à se replacer.
J’aborde dans le sens de Rommy Chouinard, ça ressemble plus à une facétie pour faire rire ses compagnons qu’à une simulation pour faire croire à de la brutalité de la part du gardien de sécurité. Pas de quoi en faire un plats
En tout cas, moi si j’avais reçu un coude dans la gorge, j’aurais réagi de la même façon. Je ne crois pas que c’est de la comédie. Le mot était qu’il ne voulait entrer paisiblement, ce dernier ne pouvait pas réagir. À part lever les bras pour faire signe qu’un coude dans la gorge ce n’est pas vraiment rigolo.
La photo, tirée de la vidéo, a été publiée dans plusieurs journaux. Elle laisse entendre qu’un journaliste a été agressé par un gardien de sécurité. On peut la voir ici, sur Cyberpresse:
http://tinyurl.com/mmcolw
En regardant la vidéo, c’est clair que le journaliste en met. L’a-t-il fait pour la photo? Dur à dire. Mais la photo, elle, a été choisie et diffusée pour créer l’effet. Sur le site de RueFrontenac, on peut d’ailleurs lire qu’un « reporter de la section des sports s’est fait prendre à la gorge. »
Les syndiqués du JdeM font leur spin, comme la direction d’ailleurs. Pourquoi en faire tout un plat? Parce qu’on est sur mince ligne entre le journalisme et la propagande. Et si ce n’est pas une image fabriquée, ça y ressemble en maudit. Mais la photo ne le dit pas, et il faut voir la vidéo pour ça. Disons que comme photographie de presse, c’est limite.
Question à Mme Robert: comment auriez-vous réagi à la place du gardien de sécurité seul face à groupe de syndiqués tentant « paisiblement » d’entrer de force, alors qu’ils n’ont même pas le droit de se retrouver sur le terrain de la bâtisse?
C’est pas fort…
Martineau qui fait semblant de ne rien voir, PKP qui fait semblant de se lancer dans le hockey, et les syndiqués qui font semblant de se faire aggresser.
Tous ces « faiseurs de semblant » nous les cassent…
Encore six mois de ce cirque et plus personne pour les applaudir.
On en viendra à croire que Martineau, PKP et Ruefrontenac n’ont jamais existé, que tout ça est le canular d’un extra-terrestre en cavale.
Plus personne ne lira le JdeM, et on sera mauditement bien débarrassé…
« Question à Mme Robert: comment auriez-vous réagi à la place du gardien de sécurité seul face à groupe de syndiqués tentant « paisiblement » d’entrer de force, alors qu’ils n’ont même pas le droit de se retrouver sur le terrain de la bâtisse? » je cite Monsieur Déry.
Ils sont entrés paisiblement. Il n’y a pas eu de casse et pas eu de violences. Une police, ça reste une police; il suit les directive de son chef. Il a capoté parce qu’il était seul. Puis de toute façon, quand on veut faire entendre nos voix à un Goliath, il faut un bon slingshot.
Il faut savoir se défendre dans la vie pour la dignité des travailleurs.
« Question à Mme Robert: comment auriez-vous réagi à la place du gardien de sécurité seul face à groupe de syndiqués tentant « paisiblement » d’entrer de force, alors qu’ils n’ont même pas le droit de se retrouver sur le terrain de la bâtisse? » je cite Monsieur Déry.
Ils sont entrés paisiblement. Il n’y a pas eu de casse et pas eu de violences. Une police, ça reste une police; il suit les directive de son chef. Il a capoté parce qu’il était seul. Puis de toute façon, quand on veut faire entendre nos voix à un Goliath, il faut un bon slingshot.
Il faut savoir se défendre dans la vie pour la dignité des travailleurs.