BloguesAngle mort

Passe-à-autre-chose

Montréal, 19 janvier 2010 – Alors, de quoi aura été faite ma journée? Trois choses:

1) Je suis tombé sur le meilleur nom de commerce/jeu de mots de l’univers: la boutique au galerie d'Anjou s’appelle Caleçons vos goûts? La pognez-vous? Ça bat presque l’agent immobilier Forest Vendre.

2) J’ai pris un REEE pour ma fille.

3) Une chaîne de télévision qui a retiré ses publicités du Voir voilà quelques mois à cause de mes propos soi-disant « méprisant et de mauvaise foi » à son égard m’a invitée à son antenne pour parler de Passe-Partout.

Moi qui pensait être persona non grata là-bas… Ben coudonc.

De toute façon, j'ai poliment décliné l'entrevue. Mais ce n'est pas à cause de la chaîne et de notre passé houleux entre elle et moi. Je ne suis pas rancunier.

Seulement, depuis trois ans, on m'invite à des émissions chaque fois qu’il est question de Passe-Partout dans l’actualité, qu’il s’agisse de la sortie d’un DVD, d’un disque ou d’une chicane entre les comédiens de la série (comme c’est le cas aujourd’hui).

Pour obtenir mon avis d’expert, j’imagine, étant donné que j’ai commis un bouquin sur l’histoire de la série voilà presque trois ans.

Je profite donc de l'occasion pour faire mon coming-out: il y a des sujets dans la vie qui ne m’intéressent plus, Passe-Partout en est un.

J’ai eu beaucoup de plaisir à écrire ce livre, j’en ai eu beaucoup moins à négocier (en vain) les droits de reproduction de photos avec les "gens" de Télé-Québec, et j’ai encore moins de plaisir à me déplacer à des entrevues pour répondre pour la centième fois à la question : « Pourquoi Passe-Partout a autant marqué votre génération? »

Ma réponse courte: je m’en fiche.

Pour résumer: désormais, tout recherchiste qui n'aura lu de mon livre sur Passe-Partout que son titre et qui voudra m’inviter à en parler recevra la même réponse: tout ce que j’ai à dire sur le sujet est dans le livre.

Si ça vous intéresse tant que ça : lisez-en des extraits en ondes.

Moi, je suis passé à autre chose.