Coiffant le favori Michel Houellebecq au fil d'arrivée, François Weyergans a mis la main sur le Goncourt 2005. Son roman Trois jours chez ma mère, publié chez Grasset, a séduit le jury par l'humanité de l'échange qu'il met en lumière entre un homme affecté psychologiquement et une mère affectée physiquement. De son côté, la jeune romancière Nina Bouraoui, auteure de Mes mauvaises pensées, a épaté la galerie en se méritant le Renaudot, un autre des plus prestigieux prix littéraires de l'Hexagone.