Deux phrases de Paul-André Fortier attrapées au vol hier midi:
«Sur ce toit, je me sens petit et immense à la fois.»
«Bien sûr, ma condition physique peut varier d'un jour à l'autre. Je me dis que, même s'il m'arrive un jour d'être malade ou blessé, je fabriquerai la danse avec le corps de ce jour-là.»
Force tranquille d'un être à part, qui porte sa presque soixantaine avec l'aplomb d'un jeune homme.
Aujourd'hui 6 mai, dernier des 30 solos nancéiens. Avant son répit d'une semaine – la troisième phase du projet débute vendredi prochain à Ottawa -, Fortier verra en même temps que nous, à 22 h, le lancement de 30X30 Poursuite, l'installation visuelle qu'il a inspirée à Samuel Bianchini.
Mais avant ça, visite du musée de l'École de Nancy, qui a contribué beaucoup à l'essor des arts décoratifs à la fin du XIXe.
La dernière danse
Tristan Malavoy-Racine