Je ne sais pas vous, mais moi je me pose un peu les mêmes questions que Sylvain Pichette, qui réagit ainsi à mon billet sur les mangas ultraviolents :
Problèmes psychiatriques?
On dit la même chose ici des films violents. Au Japon tout comme ici, les enfants ne font pas nécessairement la différence entre abstraction et réalité: ils confondent facilement les deux. Mais en vieillissant, la très grande majorité d'entre eux peuvent faire la différence et, même s'ils ce qu'ils lisent et regardent les fait vivre des émotions fortes, ils ne veulent surtout pas que cela se produise dans la vraie vie.
Malheureusement, une minorité semble avoir grandi avec un équilibre psychique fragile et ce sont ces derniers qui sont dangereux. Faut-il tout interdire ou trouver de meilleurs moyens de les dépister? Faut-il n'interdire que quelques spécimens ou types de violence? J'aimerais avoir la réponse toute faite, mais je me pose encore des questions.
C’est une question qui se pose dans plusieurs sphères d’activité. Comme les machines à poker (à sous mais c’est plutôt à dollars); devait-on les interdire à une clientèle vulnérable comme dans certains snack-bar de quartiers défavorisés ? J’ai tendance à dire non pourtant le gouvernement les a retirés pour les installer à un endroit nommé « Ca$ino ». Mais vis à vis la jeunesse, j’ai toujours tendance à dire « oui ». Je crois beaucoup au principe ; « en période de croissance » donc en pleine formation. Est-ce que l’on exige la même chose à quelqu’un qui est en période de formation ? Non.
On n’a qu’à penser au Tribunal pour la Jeunesse avec ses règles exclusives à la jeunesse.