J'aime beaucoup Naïm Kattan, l'homme comme son oeuvre. Je suis sincèrement heureux d'apprendre que cette belle figure de notre littérature, cet être chaleureux autant que rigoureux, vient de se voir décerner par l'Académie française le Prix Hervé Deluen. Remise pour la toute première fois, la distinction récompense une personne ou une institution «qui contribue efficacement à la défense et à la promotion du français comme langue internationale». Naïm Kattan recevra son prix le 27 novembre, à Paris, lors d'une séance de l'Académie française. Bravo!
Voici les liens vers deux de nos articles récents sur le travail de Naïm Kattan:
Je regarde les femmes (août 2005)
Châteaux en Espagne (novembre 2006)
Ainsi qu'une notice bio-biblio telle que rédigée par sa maison d'édition…
Naïm Kattan est né à Bagdad. C'est en arabe qu'il a rédigé ses premiers écrits. Installé à Montréal depuis plus de 50 ans, c'est comme essayiste, romancier et nouvelliste francophone qu'il a fait sa marque. Il a publié aux Éditions Hurtubise HMH une vingtaine d'ouvrages dont Le Réel et le théâtral (1970), Farida (1991), L'Écrivain migrant (2004) et dernièrement Châteaux en Espagne (2006). Il a aussi été directeur associé au Conseil des arts du Canada jusqu'en 1991. Parmi les nombreux prix et distinctions honorifiques reçus au cours de sa carrière, Naïm Kattan est notamment officier de l'Ordre du Canada, chevalier de l'Ordre du Québec et chevalier la Légion d'honneur en plus d'avoir reçu le Prix Athanase-David en 2004.
Je ne connaissais pas du tout cet auteur et ses quarante oeuvres ; me voilà encore une fois confrontée à mon ignorance ! Je suis allée fouiller les présentations antérieures et je retiens particulèrement « Je regarde les femmes » pour ses trente-trois nouvelles présentant les multiples facettes du sentiment amoureux.
Ça m’intéresse encore et toujours et après, je le prête à mon fils qui, lui, commence à s’y intéresser !