 |
Une idée comme ça: j'aimerais assez savoir ce que vous lisez cet été. Pas une grande dissertation sur chaque bouquin, non non, simplement le titre de 2-3 livres que vous avez lus ou comptez lire ces prochaines semaines. Avec un bref commentaire si ça vous chante mais c'est pas obligé.
Ça m'intéresse de savoir si vous êtes allés vers l'une des suggestions dont les médias vous ont inondés mi-juin, ou si vous n'en faites qu'à votre tête.
On compare tout ça en début de semaine prochaine. Ciao!
Cet été, je suis plutôt rebelle… Pourtant, je suis libraire, donc à l’affût des nouveautés, mais honnêtement, l’été il n’y a pas beaucoup de nouveautés attirantes.
Je me tape la biographie de Louis XIV en trois tomes écrite par Jean-Pierre Dufreigne. C’est délicieux, pour autant qu’on aime l’histoire de France. Et ça se lit comme un roman. Avis aux fans d’Alexandre Dumas, vous serez comblés par cette écriture!
Juste avant, j’ai dégusté l’excellent « Bologne » de Pascal Blanchet… Et j’attends la rentrée littéraire avec impatience!
Chaque été, en plus de mes lectures de toute nature, je tente de découvrir toute l’oeuvre d’un auteur ou d’une auteure dont j’avais déjà noté le nom. Cet été c’est le tour de Aki Shimazaki. J’ai commencé par Mitsuba qui m’a charmé et j’ai emprunté à la bibliothèque les cinq livres précédents, Tsubaki, Hamaguri, Tsubame, Hotaru et Wasurenagusa. Jusqu’ici, pas du tout déçu. Tout lecteur qui aime de courtes histoires (environ 120 pages) plein de sensibilité où chaque phrase compte, voici une auteure pour vous.
Je dois avouer que j’ai commencé à lire « Les bienveillantes » mais j’ai abandonné après moins de cent pages. Pas question de me faire violence plus longtemps.
Enfin, j’ai lu le dernier Ed McBain et j’ai relu « Soie » d’Alexandro Baricco pour me préparer à la sortie de la version cinématographique.
Pour moi, rien de nouveau cet été ; le passé qui demeure actuel : L’avalée des avalés, Réjean Ducharme ; Bonheur d’occasion, Gabrielle Roy ; La chute, Albert Camus ; La petite fille qui aimait trop les allumettes, Gaétan Soucy.
Je sais. J’aurais dû les lire v’là belle lurette…
Je devrais être en train de rédiger un mémoire de maîtrise sur Hélène Dorion. Plutôt que d’entamer l’écriture, oh combien angoissante, je lis, je lis, je lis. Ma bibliographie souffre d’embonpoint. J’ai l’impression de commencer à relire les mêmes livres avec des titres différents. Je devrais écrire. À la place, je re-lis :
– Tout Hélène Dorion. En un sens, je suis donc les conseils de la presse, qui s’est mise à parler d’elle récemment. À preuve, son passage à Bons baisers de France… Comment a-t-elle fait, d’ailleurs, pour être si lumineuse en deux minutes d’entrevue?
– Harold Sony Ladoo. J’aime bien la littérature africaine. Sony Labou Tansi est un génie. J’ai donc tenté ma chance avec ce Canadien d’origine africaine. Et c’est précisément le Voir qui m’a donné la piste. Merci!
– L’Odyssée d’Homère. Aucun rapport avec le mémoire. Juste une honte absolue : je ne l’avais pas encore lue. Vous avez le droit de me mépriser, mais plus pour longtemps!
– Le nouveau Beigbeder. Pour rigoler. Pour le détester. Pour le trouver facile. Pour me réjouir que des auteurs qui savent écrire soient encore lus.
Verdict : Finalement, oui, les médias m’ont influencée cet été! Étrangement, c’est moins le cas durant l’année.
Bonnes lectures à tous!
Je suis à lire de « L’eau pour les éléphants » de Sara Gruen et Espèces en voie de disparition de Robert Lalonde et je termine « Garage Molinari » parce que j’ai découvert Jean-François Beauchemin avec « La fabrication de l’aube » et je compte maintenant le suivre à la trace.
De la lecture plus intensive m’attend en Gaspésie (9 jours) : Harassa de Myriam Beaudoin, Le monde sur le flanc de la truite de Robert Lalonde, puis « Ensemble, c’est tout » d’Anna Gavalda et du plus édifiant mais j’en ai pas moins hâte « La révision linguistique en français ou le métier d’une passion », de Ginette Lachance, auteure et réviseure, métier qu’elle exerce de chez elle. Je l’ai découverte par son blogue http://www.septentrion.qc.ca/ginettelachance
Comme ce dernier ouvrage exige de s’y plonger à fond, pourquoi pas sur le bord de la mer ?
« The View From Here: Conversations With Gay and Lesbian Filmmakers » de Matthew Hays, une série de profils-entrevues avec des cinéastes.
« No one belongs here more than you », un recueuil de nouvelles de Miranda July.
Ah, et je viens d’acheter Spider-Man #111. 🙂
Je viens de terminer « Maudits français », un essai sur les relations qui ont toujours été désastreuses entre les USA et la France depuis le début de la colonie jusqu’en 2004, date de la parution de cet ouvrage écrit par un universitaire et un journaliste américains. En fait, on y démontre que la France a toujours été le pire ennemi des USA, même si ceux-ci ont toujours été à son secours et l’ont toujours aidée. Très bien documenté et écrit, c’est aussi un cours d’histoire fascinant de ces deux pays. Excellent, cinq étoiles.
Deux traits d’humour que l’on retrouve dans cet ouvrage qui ne sont pas représentatifs du contenu qui est sérieux, mais que je ne peux m’empêcher de livrer:
– Pourquoi les français n’ont-ils pas aidé les USA à déloger Saddam Hussein d’Irak ? Parce que Saddam Hussein était un français: c’était un raciste antiaméricain, il avait plusieurs maîtresses et il portait un bérêt.
– Il n’est pas étonnant que les français n’aient pas aidé les USA à déloger Saddam Hussein d’Irak, ils ne les ont même pas aidés à déloger Hitler de France.
L’été je me remplis davantage de connaissances que de fiction, donc j’ai religieusement mes revues scientifiques avec moi et je lis plus de philosophie, d’histoire et de littérature scientifique… Mais j’ai beosin de fiction quand même, donc jusqu’à présent j’ai découvert quelques auteurs et ai poursuivis ma découverte de d’autres.
-J’ai lu Kamouraska et Les chambres de bois d’Anne Hébert, les deux seuls romans que je n’avais pas lus d’elle.
-J’ai découvert Paul Guth et son charmant naïf dans quelques tomes.
-Je suis en train de lire Le Monde Selon Garp, un classique américain que je n’avais pas encore lu et que j’aurais dû, c’est savoureux!
Pour vous purger une bonne fois de Harry Potter,
« Choses Vues »de Victor Hugo.
La traversée de tout un siècle,le sinistre dix-neuvième,en chroniques quotidiennes,sur le terrain,par le plus grand écrivain de langue française de tous les temps.
Du très grand journalisme,très moderne, »punché »,avec des instantanés,des « flash »,
des intuitions fabuleuses,d’un homme chez qui toute fiction se nourrit du réel qui fuit,qui tue,qui vous jette hors de vous-même,jusque dans l’exil,s’il le faut.
Un homme qui ne s’est jamais laisser enfermer par la littérature,quifut aussi père de famille,grand père,académicien,politicien,proscrit,grand voyageur et encyclopédiste(surtout dans « Les Travailleurs de la Mer »)
L’antithèse de l’écrivain nombrilesque québécois.
« je suis un homme qui pense à autre chose »,a-t-il écrit,un aphorisme qui
le définit bien,lui qui bien davantage qu’un écrivain de son temps,demeurre un écrivain de tous les temps.
Sa description de l’agonie et de la mort de Balzac est le plus poignant témoignage de l’admiration d’un grand écrivain pour celui qu’il considérait comme le grand génie de la littérature française.
L’été, quand je suis en vacances, j’en profite pour lire de beau gros bon livre. J’ai lu, où plutôt devrais-je dire dévoré, Les piliers de la terre de Ken Follett.1 050 pages de pure plaisir !
J’ai découvert, aux éditions Actes Sud, deux Excellents polars de Stieg Larsson (c’est une trilogie, le dernier livre étant prévu vers octobre 2007). J’ai beaucoup beaucoup hésité avant de lire ces deux livres L « Les hommes qui nMaimeainet pas les femmes » et « La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette ». C’est fachement bon ! Je le recommande fortement aux passionnés du polar.
Je suis en train de lire de Robert Lalonde « Espèces en voie de disparition ». Un recueil de nouvelles magnifique. Je déguste chacune de ces nouvelles avec un malin plaisir.
Je suis déjà une lectrice assidue. Mais quand arrive les vacances, je deviens une accro de la lecture sous toutes ses formes !
Bon été et surtout, bonne lecture.
Actuellement,je lis en désordre:
T.C. Boyle: D’amour et d’eau fraîche: rafraîchissant.
J.-C. Grangé: La ligne noire: captivant.
M. Cunningham: Le livre des jours: éblouissant.
A. Burgess: Ferraille à vendre: mon favori
E-E. Schmitt: La part de l’autre: intéressant.
Comme les précédents commentateurs/trices, je suis imperméable aux trop nombreuses listes « des livres de l’été ». Je profite plutôt pour lire des classiques: cet été, ce fut La condition Humaine de Malraux. Sinon, je lis toujours les livres qui vont sortir en film, pour mieux les apprécier (ils sont tellement meilleurs en livres): Atonement, de Ian McEwan, et The Lovely Bones, d’Alice Sebold.
Pour cet été, je me suis monté un petit bloc de lecture sur ces auteurs anglophones qu’on oublie trop souvent. Certains en traductions, d’autres en originaux, selon ce que j’ai pu dénicher…
Le Monde de Barney de Mordecai Richler, Les Fiancées de la Main de Gail Scott, Laisse couler de Mavis Gallant et City of Forgetting de Robert Majzels.
Aussi, j’ai enfin réussi à mettre la main sur Poèmes 1, une des premières oeuvres de Suzanne Jacob, une auteure que j’affectionne particulièrement. J’ai bien hâte de voir à quoi ressemble l’écriture de Jacob dans le genre poétique.
Comme j’entre en littérature cet automne, mes lectures s’élargissent, se multiplient. Cet été, j’ai déjà lu: Va Savoir (R. Ducharme), L’herbe rouge (B. Vian), Extension du domaine de la lutte (Houellebecq), Les morts ont tous la même peau (B. Vian), Le roi se meurt (Ionesco), pour ne nommer que ceux-là. Je lis présentement Gros Mots (Ducharme) et je lirai sans aucun doute La traduction est une histoire d’amour (J. Poulin) ainsi que quelques autres romans dont la sélection n’est pas encore établie…
Pour moi un des plus grands plaisirs à me préparer à mes vacances est de préparer ma pile de livres à lire en plein air, avec un petit verre de vin pas trop loin…….
J’ai terminé il y a environ 2 semaines « Les bienveillantes » – ardu, intense, mais ce point de vue de l’intérieur est très éclairant et troublant. Je viens tout juste de finir « Lignes de faille » de Nancy Huston que j’ai adoré: structure originale, psychologie des personnes très fouillée, une histoire touchante et très très bien écrite.
D’ici la fin de l’été, je me propose de m’attaquer à l’oeuvre de Manuel Puig, de lire le dernier Bernard Schlink (j’avais beaucoup aimé « Le Liseur ») et de relire mon livre préféré entre tous, soit « Fictions » de Borges.
Bonjour,
Je profite de deux semaines de vacances pour écrire mon tome 2. Le tome 1 à suscité au moins une réaction:
» C’est vraiment un bon livre et très plaisant à lire….. Pour un gars comme moi qui ne lis jamais se fut un ouvrage qui m’a permis d’apprécié la lecture et de m’en donner le goût.
Donne moi de tes nouvelles et bonne chance pour la suite
Au plaisir
Marc-André »
Alors je prépare le deux qui va être centré sur l’éducation et la formation des enfants en difficulté.
Bonne été!
J’ai lu Albert Jacquard, Inventer L’homme
Kurt Vonnegut, Le berceau du chat
Noam Chomsky, de l’espoir en l’avenir…
Je savais que j’étais anarchiste mais là, j’en suis convaincue.
Je lis en bataille
Ivar Ekeland, Le calcul, l’imprévu, les figures du temps de Kepler à Thom.
Descartes, Méditations métaphysiques
Nietzsche, Le gai savoir
Einstein, Comment je vois le monde
Camus, L’envers et l’endroit
Le livre de ruth, du Zohar, à très petites doses.
Et tes livres de poésies délicieux…
Pour une fille qui pensait prendre congé de lecture…
… j’ai décidé d’explorer le couple, pas le couple comme personnage, mais le couple dans les auteurs. En ce moment, je suis en train de terminer le livre de Jonathan Safran Foer Extrêmement fort et incroyablement près et par la suite, je vais m’attaquer au roman de sa conjointe Nicole Krauss L’histoire de l’amour.
Je vais ensuite m’attaquer au roman de Siri Hustvedt, Tout ce que j’aimais. Hustvedt est la conjointe d’un de mes auteurs préféré, Paul Auster. Je vais donc pas la suite lire Brooklyn Folies (je sais, je suis en retard).
Donc voilà pour les livres d’été.
Bonne lecture à tous.
Il y a quelques semaines, j’ai dévoré les quatre tomes de la bédé « Persepolis » de Marjane Satrapi, dont l’adaptation cinématographique, qui sortira en salle le 11 janvier, m’a totalement séduite à Cannes. J’adore le regard lucide, l’humour et le sens de la dérision de cette artiste. Le récit, tour à tour drôle, tragique, tendre et émouvant, s’avère si prenant que j’en recommanderais la lecture à quiconque n’aime pas la bédé.
Aussi, j’ai fait deux bouchées de « Salopes » de Dennis Cooper qu’un cher confrère m’a prêté. On dirait du Laclos à la rencontre de Sade à l’ère électronique. En gros, c’est l’histoire d’une escorte masculine qui fait perdre la tête à une bande d’internautes en chaleur. Âmes sensibles s’abstenir…
Puisque « J’ai serré la main du diable » sera bientôt sur nos écrans, avec Roy Dupuis dans le rôle du général Dallaire, j’ai décidé de m’attaquer à la brique du courageux militaire.
Enfin, pour oublier les horreurs du génocide rwandais, je fais une Sonia Sarfati de moi-même en me plongeant de temps à autre dans les aventures de Harry Potter, dont je n’avais lu que les trois premiers tomes. Et lorsque j’en aurai marre de la plume de JKR, j’irai de nouveau flirter avec Dostoïevski comme je le fais souvent en période estivale.