BloguesMots croisés

Météo littéraire

Quelle période pour la littérature, orale comme écrite. Entre tous ces lancements, les soirées de contes qui reprennent au Sergent recruteur et la très riche programmation du FIL, qui se poursuit jusqu'à dimanche et se clôt sur la grande orgie de mots intitulée Poésie, sandwichs et autres soirs qui penchent, on ne sait plus trop où donner de la tête.

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Marc Smith

Plus tôt cette semaine, se terminait l'exceptionnelle première année d'activité de la LIQS, la Ligue Québécoise de Slam. Dans un Lion d'Or surchauffé, l'athlète de la langue qu'est Jean-Sébastien Larouche (JSL) se méritait les grands honneurs des toutes premières finales nationales du Grand Slam, mais c'est tous les amoureux d'une poésie vivante et sonnante qui étaient gagnants. Le manitou du slam québécois Ivy m'écrivait d'ailleurs ceci, hier:

Je croyais que le slam était l'avenir des shows de poésie. Aujourd'hui j'ai compris qu'il n'en est rien: nous, les slameurs, nous emmenons la poésie au coeur du monde, là où elle n'irait jamais. On est les missionnaires de la poésie alors que les poètes-poètes en sont les prêtres.

Et encore, en parlant du fondateur du slam Marc Smith, présent lors de l'événement:

Il a dit ce que je répète depuis des mois: We, the poets, are here to serve you.

Longue vie.