C'est le coucou promis! Suis à Paris depuis mercredi, donc, où un soleil têtu brille fort sur l'automne. C'est frais par contre, ça caille comme on dit, et cette ville toujours grouillante, elle grelotte en plus, ces jours-ci. La première des activités liées au 30e de Triptyque et la revue Moebius a eu lieu jeudi, à l'Espace L'Harmattan, petit endroit convivial de la rue des Écoles, près de Saint-Germain. Soirée plutôt réussie malgré des pépins techniques avec le son. La seconde activité c'est pour ce soir, dans le cadre du Salon de la Revue tenu à l'Espace des Blancs Manteaux, à deux pas de Beaubourg. Je ne sais pas ce que vous pensez, amis lecteurs, de ce type de virées à l'étranger de la part de nos écrivains et artistes, mais je vous assure qu'un certain rayonnement de notre culture passe bel et bien pas là. Invitations à participer à des festivals littéraires, à collaborer à telle ou telle revue, rencontres débouchant sur des projets communs: des liens forts se créent chaque fois. Quand je pense que certains remettent sans cesse en question la pertinence de nos délégations générales du Québec à travers le monde – sans le soutien de la délégation de Paris, les lectures-spectacles de cette semaine n'auraient pas été possibles -, mes dents grincent. C'est chaque fois mettre en péril ces vitrines qui nous permettent d'exister à travers le monde autrement que par les deux ou trois évidences de la culture québécoise mondialisée, que je n'ai pas besoin d'énumérer je crois. Retour demain. À condition que je me rende à Charles-de-Gaulle à temps malgré la grève des transports qui paralyse actuellement la ville. Bons baisers de Paris!