Robbert Fortin Photo: Tayaout-Nicolas |
À compter de ce soir, 20h, les populaires soirées de poésie du Café Sarajevo reprennent de plus belle. Tous les lundis, on y entendra quatre poètes invités, dont l'un sera «dépluché», c'est-à-dire soumis à la critique, et le tout sera suivi d'un segment micro ouvert. À l'affiche aujourd'hui: Jean-Sébastien Larouche, Queen K, Artémide et le bientôt dépluché Robbert Fortin. Le Café Sarajevo est désormais sis au 6548, boulevard Saint-Laurent.
J’avoue que je rends un culte absolu à Gregory Charles. Mais le côté professionnel en moi me laisse libre de reconnaître le talent exceptionnel de Sylvain Cossette.
Moi qui pensais que monsieur s’appellait Sylvain Gocette ou Gaussette. Merci à toi,intelligence artificielle qui me corrige et m’aide à trouver le bon nom.
Heureusement que Dieu est juste dans sa bonté. Mais, oui. Il a tout donné à Gregory Charle, même une voix qu’il peut modeler au besoin pour montrer l’homme aux sons grâves qui éveille les sens de la femme. Cependant, Dieu ne lui permet pas encore de jouer sur ses cordes vocales de la même manière qu’il lui permet de jouer avec les notes de musique. J’avoue que Gregory parle le langage des anges lorsqu’il laisse courir ses doigts sur son piano.
Mais il n’a pas la voix de Sylvain Cossette.
Il faut être juste et honnête dans la vie, alors, je fais preuve de justesse et d’honnêteté. Oui,Sylvain Cossette a une voix instrumentale qu’il maîtrise aussi bien que Gregory Charles maîtrise la musique instrumentale. Je parle au premier degré, au premier niveau en me basant sur ce que j’entends et vois.
Ce que je trouve merveilleux, c’est que Gregory Charles et Sylvain Cossette sont des produits d’ici, des »fait au Québec » à 100%. Toutefois, Gregory Charles est appellé à jouer un grand rôle dans l’industrie musicale du Québec. Il est celui qui doit rendre visible les deux réalités de notre monde. Il doit harmoniser les touches de son piano et composer avec cette réalité. Une réalité intrinsèque qui l’aide à voir le visage de sa douce moitié : la musique noire, le soul.
Pour finir, je pense qu’il faut laisser les artistes évoluer dans leur champs, sans chercher à les détourner de leur voix. Car il y a un prophète pour chaque génération. Dans mon cas, Gregory Charles est mon prophète mais j’aimerais qu’il soit aussi mon sauveur.
Vous voyez le bien qu’il me fait, il m’aide à voir la vie en couleur tout comme ces feuilles d’automne.